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Aperçu : Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires – Étude sur l'application ArriveCAN (14 novembre 2022)

Mot d'ouverture

Bonjour.

Je suis Erin O'Gorman, présidente de l'Agence des services frontaliers du Canada.

J'aimerais parler brièvement du contexte entourant le développement et le déploiement d'ArriveCAN.

L'application ArriveCAN est devenue nécessaire quand l'Agence de la santé publique n'a plus été en mesure de gérer un processus manuel et sur papier pour transmettre l'information aux provinces et aux territoires et effectuer rapidement les activités de conformité et d'application de la loi.

Et ce, quand les volumes de voyages étaient à 58 % des niveaux historiques.

En , l'Agence de la santé publique a demandé à l'ASFC de développer l'application en urgence, ce qu'elle a fait, et la première version a été lancée en .

ArriveCAN est ensuite devenue l'outil de gestion de la frontière tout au long de la pandémie.

Comme la plupart des gens n'avaient jamais eu à fournir verbalement à un agent de l'ASFC les éléments d'information requis par les décrets en lien avec la pandémie, il se peut que le temps gagné par ArriveCAN aux postes frontaliers n'ait pas été bien compris.

Aussi, comme l'application était liée aux passeports, aux certificats de vaccination provinciaux et aux systèmes de l'ASFC en temps réel, de nombreux voyageurs n'ont jamais eu à répondre à des questions sur ArriveCAN ou sur leur état de santé.

Au lieu de cela, pour la majorité des quelque 30 millions soumissions, une coche verte s'affichait sur l'écran de l'agent des services frontaliers, lui indiquant qu'il n'avait aucune question à poser, car l'application avait fourni et validé tous les renseignements.

Du côté commercial, les importations à la frontière terrestre sont restées constantes durant la pandémie. Cela s'explique par le fait qu'ArriveCAN a permis aux personnes et aux camions de circuler plus rapidement et d'éviter les perturbations qui auraient pu être causées par le traitement manuel de l'information.

Le budget cumulatif approuvé et alloué à ArriveCAN, par le biais du Budget principal des dépenses et du Budget supplémentaire des dépenses, était de 54 millions de dollars jusqu'au . En date du 31 octobre, l'ASFC a dépensé 41,3 millions de dollars.

L'ASFC a publié une ventilation de ce budget.

ArriveCAN n'aurait pas pu être gérée à l'aide du cadre de gestion de projet de l'ASFC. En temps normal, un projet aurait une portée claire, des jalons, des exigences opérationnelles et un plan d'approvisionnement.

Au début de la pandémie et au cours des mois qui ont suivi durant lesquels les exigences étaient en constante évolution, il n'y a pas eu de temps pour développer ces éléments.

L'ASFC a pu compter sur son Plan d'intervention d'urgence en cas de pandémie pour faire face à certains aspects de la pandémie, mais n'avait pas de plan en place pour l'application de mesures sanitaires à la frontière de cette ampleur et nécessitant des services numériques.

J'aimerais aborder l'erreur contenue dans la réponse de l'ASFC à la question inscrite au Feuilleton 597. ThinkOn a été cité à tort comme contractant, alors que cela aurait dû être Microsoft. Cela a été causé par une erreur humaine résultant d'une erreur de saisie à un chiffre qui a conduit à l'écart de déclaration.

Je m'excuse que cela se soit produit et je peux confirmer que notre dirigeant principal des finances (DPF) a effectué une nouvelle vérification et s'est assuré qu'il n'y avait pas d'autres erreurs dans la réponse et il peut attester de son exactitude.

En conclusion, Monsieur le Président, l'application ArriveCAN a été téléchargée plus de 20 millions de fois et utilisée pour plus de 30 millions de soumissions.

Elle a été développée au cours d'une période exceptionnelle où la vitesse était primordiale. C'est dans ce contexte que ce travail s'est déroulé au cours des deux dernières années et demie.

Merci.

Message clé : Questions et réponses

Quelle était la motivation qui a mené à l'application ArriveCAN ?

En , les représentants de l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) ont demandé à l'ASFC de numériser le processus. Il a été lancé le 29 avril.

L'application a été mise au point lorsque l'ASPC a indiqué qu'elle n'était pas en mesure de gérer la collecte manuelle de renseignements sur support papier.

L'application a permis à l'ASPC de partager de l'information sur la santé avec les provinces et de mettre en œuvre les mesures de la COVID-19 en temps opportun.

Investir dans ArriveCAN en valait-il la peine ?

Nous avons aidé à protéger la santé et la sécurité des voyageurs et à accélérer le traitement à la frontière.

A été téléchargé plus de 20 millions de fois et il y a eu près de 30 millions de soumissions ArriveCAN.

Gain d'environ 5 minutes à la frontière pour chaque voyageur.

Prévention de la fraude par la vérification des preuves de vaccination.

Continue d'être utilisé volontairement pour faire des déclarations en douane et d'immigration, ce qui permet de gagner du temps dans les aéroports participants.

Pourquoi ArriveCAN a-t-il coûté autant ?

Le budget inclut plus que la création et le lancement de l'application elle-même.

Il comprend tout le travail nécessaire pour faire fonctionner, maintenir, apporter des modifications et mettre à niveau l'application. 70 mises à jour ont dû être effectuées sur deux ans pour suivre les changements apportés aux mesures relatives à la santé et aux déplacements à la frontière.

Nous n'avions pas la main-d'œuvre nécessaire pour effectuer le travail requis dans le temps dont nous disposions pour le faire, de sorte qu'une partie importante du financement a été utilisée pour augmenter notre personnel par l'entremise d'entrepreneurs.

Le budget tente également d'être transparent en incluant les transferts internes à SPC et divers autres aspects des frais généraux du gouvernement qui n'ont pas été ajoutés à ArriveCAN.

Combien d'argent a-t-on dépensé pour les entrepreneurs d'ArriveCAN ?

En date du , 34,77 millions de dollars avaient été dépensés pour des services professionnels, dont la grande majorité pour des entrepreneurs.

Combien d'entrepreneurs ont été embauchés pour travailler sur ArriveCAN ?

Comme il y a potentiellement beaucoup de consultants pour chaque contrat, il serait difficile de fournir un chiffre exact, mais nous savons que 25 entrepreneurs ont participé à l'élaboration de l'application.

Nous pouvons fournir une réponse plus détaillée par écrit après cette réunion.

Combien dépensons-nous actuellement pour ArriveCAN ? Combien de temps prévoyons-nous payer pour les consultants au cours de la prochaine année ?

L'ASFC a demandé 1,5 million de dollars non salariaux pour appuyer la déclaration anticipée ArriveCAN. Cela inclut les services de population du réseau en nuage.

Le ministre a-t-il été informé du coût d'ArriveCAN ?

Le ministre a été informé des nouvelles questions liées à la COVID, y compris le besoin de l'ASPC de demander à l'ASFC d'élaborer une application pour recueillir des données sur les arrivées à la frontière afin d'aider les provinces et les territoires.

Ces données visaient à mieux élaborer des mesures de santé pour faire face à l'augmentation des cas de COVID et à l'impact sur le système de soins de santé.

Le ministre a été informé au sujet d'ArriveCAN et de son financement dans le cadre des séances d'information pour les Budgets supplémentaires des dépenses B et C de 2021 à 2021. Le ministre a également été informé au sujet d'ArriveCAN après le budget de 2022 dans le cadre de l'affectation du portefeuille de la Sécurité publique dans le cadre de ce processus.

Quel est le budget de l'ASFC et combien dépensons-nous chaque année pour les contrats ?

Au cours de l'exercice 2022 à 2023, les autorisations budgétaires brutes de l'ASFC (Budget principal des dépenses) totalisent 2 368 millions de dollars.

Les dépenses de personnel représentent 68,8 % des dépenses budgétaires brutes (1 628 millions de dollars)

Les services professionnels et spéciaux représentent 21,7 % (514 millions de dollars)

La plupart des lignes de dépenses (par exemple, les bâtiments et l'équipement) comportent des éléments contractuels, de sorte que les dépenses liées aux services professionnels couvriront la plupart des consultants que nous utilisons.

Dans le budget de 2021, l'ASFC a reçu 857 millions de dollars sur cinq ans, dont 124 millions de dollars en cours pour la durabilité et la modernisation.

Qui a autorisé les coûts de l'application ? Y avait-il un budget ? Qui a approuvé le budget ?

L'ASFC et l'ASPC ont convenu dès le départ que l'ASPC assumerait les coûts liés à l'application. Ces coûts étaient fondés sur les efforts requis pour satisfaire aux nouvelles mesures sanitaires en vertu de la Loi sur la quarantaine.

Au cours de l'exercice 2020 à 2021, l'ASFC a absorbé 5,6 millions de dollars en dépenses par rapport aux niveaux de référence existants.

Au cours de l'exercice 2021 à 2022, l'ASFC a dépensé 23,5 millions de dollars. La source de financement était de 12,4 millions de dollars provenant d'un transfert de l'ASPC par l'entremise du Budget supplémentaire des dépenses B et du Budget supplémentaire des dépenses C, qui comprenait 12,4 millions de dollars pour la preuve des titres de compétence en matière de vaccination.

Dans le budget de 2022, il a été annoncé que l'ASFC recevrait 25 millions de dollars pour ArriveCAN ; l'Agence gère ces fonds en espèces jusqu'à ce qu'on y accède par l'entremise d'un futur Budget supplémentaire des dépenses.

Pourquoi l'ASFC a-t-elle fait appel à tant d'entrepreneurs différents ?

ArriveCAN a été conçu en cas d'urgence et l'ASFC n'avait pas l'expertise à l'interne.

L'ASFC maintient 180 systèmes de TI différents et il n'a pas été possible de réaffecter soudainement toutes ces ressources au développement et à la maintenance de l'application. L'Agence n'avait pas suffisamment de personnel possédant les compétences nécessaires pour faire tout ce qui était nécessaire pour ArriveCAN.

ArriveCAN a dû être mis à jour 70 fois sur deux ans pour répondre aux ajustements réguliers des mesures de santé à la frontière et des voyages.

Quelles sont les principales différences entre ArriveCAN et l'application qui a été développée lors du marathon de programmation ?

Les applications du marathon de programmation ont imité les capacités ArriveCAN. Bien que leur apparence soit semblable, elles ne respectent pas les normes gouvernementales en matière de cybersécurité, elles ne sont pas conçues pour traiter les données sensibles et ne peuvent s'intégrer à l'écosystème d'ArriveCAN.

Est-ce que l'ASFC a déjà acheté ou demandé à quelqu'un d'augmenter le nombre de commentaires pour l'application ?

Pas à ma connaissance.

Était-ce dans la politique du CT ?

Oui, les pratiques d'approvisionnement utilisées étaient conformes à la politique du CT.

Au début de la pandémie, la stratégie d'approvisionnement la plus efficace consistait à utiliser les grands moyens d'approvisionnement établis par SPAC.

Il s'agit d'une pratique courante pour appuyer une saine gestion des ressources financières puisque ces contrats ont été établis par voie de concours.

Et les responsables de projet ?

En raison de la nécessité d'établir d'urgence des échéanciers au début de 2020, le travail d'élaboration d'ArriveCAN n'a pas été traité comme un projet conforme au cadre de gestion de projet standard de l'ASFC.

Le développement et l'entretien d'ArriveCAN ont été traités comme une initiative et ne relevaient pas des autorisations officielles de projet.

Des organismes de surveillance au niveau du travail, de DG et de SMA ont été mis sur pied pour examiner les changements à venir au Commissariat et discuter des exigences opérationnelles qui en découlent.

Comment des renseignements inexacts ont-ils été fournis dans une question inscrite au Feuilleton ?

Cette erreur est due à une erreur de saisie à un chiffre qui a conduit à l'inscription de la mauvaise entreprise sur la liste.

Au nom de l'Agence, je regrette que l'erreur se soit produite et je peux confirmer que le DPF a réexaminé tous les autres renseignements contenus dans la question à inscrire au feuilleton pour s'assurer qu'ils sont exacts.

ThinkOn a-t-elle reçu par erreur des fonds de l'ASFC pour du travail non fourni ?

Lorsqu'on lui a demandé de faire un rapport sur les contrats d'ArriveCAN, l'ASFC a inclus ThinkOn par erreur. Nous n'avions pas de contrat avec ThinkOn Inc. et aucun paiement n'a été versé à l'entreprise.

L'ASFC a-t-elle l'intention de modifier sa réponse à la question inscrite au Feuilleton ?

Oui, nous avons identifié l'erreur de codage et déterminé que le contrat en question était avec Microsoft Canada.

L'ASFC a fourni au Comité une liste modifiée des contrats, et la question révisée devrait être déposée de nouveau au Parlement cette semaine.

Comment savons-nous qu'il n'y a pas d'autres erreurs dans la question à inscrire au Feuilleton ?

Le DPF a procédé à un examen approfondi des contrats et des factures et il a confiance dans l'information qu'il présente maintenant.

Les contrats et les paiements ont été effectués conformément aux politiques et aux directives du gouvernement du Canada.

Ce comité a également demandé les factures de ces contrats, où sont ces documents ?

L'ASFC a identifié plus de 500 factures liées à ces contrats et est en train de faire traduire ces documents et de les préparer pour le Comité. Si le comité est d'accord, nous pouvons fournir les documents par lots au fur et à mesure qu'ils sont disponibles.

Le syndicat a déclaré qu'ArriveCAN avait été conçu sans consultations auprès des ASF.

La décision de rendre ArriveCan obligatoire a été prise par l'Agence de la santé publique du Canada, puis par le gouverneur en conseil. Nous n'aurions donc pas consulté les ASF à ce sujet.

D'un point de vue opérationnel, nous n'avons pas eu le temps de consulter les ASF sur les versions initiales de l'application, étant donné la rapidité avec laquelle elle a été développée et déployée. Nous avons reçu des commentaires des ASF tout au long de son utilisation, qui ont été pris en compte dans l'application et dans nos PNE.

ArriveCAN a également été à l'ordre du jour du Comité national de consultation patronale-syndicale pendant la pandémie.

Le syndicat dit que vous auriez pu embaucher 500 agents de plus - combien d'agents auriez-vous pu embaucher avec 54 millions de dollars ?

Non, ce financement n'était pas continu.

Le syndicat dit qu'il s'agissait d'une mesure de réduction des coûts et qu'elle réduisait la sécurité.

Ce n'est pas vrai.

L'utilisation d'ArriveCAN n'a pas empêché les employés de l'ASFC de faire leur travail.

Sans ArriveCAN, le traitement des dossiers de santé publique à la frontière aurait pris plus de temps, et les ASF auraient eu moins de temps pour s'acquitter de leurs autres tâches mandatées pour assurer la sécurité du Canada.

En 2021, l'ASFC a saisi plus de 1 100 armes à feu, soit plus du double du nombre de saisies effectuées en 2020.

Pouvez-vous confirmer qui a pris l'initiative de communiquer avec GC Strategies Inc. ?

En , l'ASFC a d'abord élaboré des écrans factices pour répondre aux exigences opérationnelles de l'ASPC. Nous avons contacté trois entreprises ayant une expérience connue dans ce domaine - Deloitte, Apple et GC Strategies Inc. - pour leur demander de soumettre des propositions.

Des propositions ont été reçues de GC Strategies Inc. et de Deloitte. Les propositions ont été examinées et évaluées en fonction d'un certain nombre de critères, y compris l'expertise en développement mobile, l'expérience antérieure avec l'ASFC, la souplesse dans le processus et l'approche, l'habilitation de sécurité, etc.

La proposition de GC Strategies Inc. répondait le mieux aux critères que nous évaluions, à savoir qu'elle était fondée sur un modèle d'augmentation du personnel utilisant un nuage de l'ASFC dont les ressources étaient facilement disponibles, tandis que la proposition de Deloitte portait sur un service géré où les employés étaient responsables du travail à l'aide de leur propre nuage. Il a été recommandé d'adopter une approche d'augmentation du personnel avec GC Strategies Inc.

Une troisième proposition non sollicitée de Pivotal a été reçue après l'évaluation des propositions de GC Strategies Inc. et de Deloitte, et après le travail en cours sur le contrat à fournisseur unique avec GC Strategies Inc.

GC Strategies Inc. a déclaré n'avoir jamais manqué une date limite et avoir terminé plus de 150 versions sur deux ans. Est-ce vrai ?

Oui. Le personnel de l'ASFC était responsable de la gestion du développement d'ArriveCAN. Les ressources que GC Strategies Inc. a fournies dans le cadre de l'augmentation du personnel ont respecté les échéances fixées par l'équipe de l'ASFC.

Sur quels autres projets GC Strategies Inc. travaillaient-elles ?

Commerce électronique (expéditions de faible valeur) ; Déclaration anticipée de l'ASFC, déclaration de la prochaine génération, frontière mobile et ASFC Connect (déclaration des clients et engagement).

Savez-vous à qui GC Strategies Inc. a confié la sous-traitance ?

Non. L'équipe de l'ASFC qui gère le développement d'ArriveCAN connaissait les ressources fournies par GC Strategies Inc., mais pas leur statut d'entrepreneur ou de sous-traitant.

Est-ce qu'un des entrepreneurs ou des sous-traitants a travaillé à l'extérieur du Canada ?

Pas à ma connaissance. Toutes les ressources doivent avoir une cote de sécurité valide, et ce processus comprend la confirmation du lieu de travail.

Comment essayons-nous d'embaucher les spécialistes en TI dont nous avons besoin ?

C'est un domaine extrêmement difficile. Le recrutement de talents en TI est très concurrentiel, et le processus d'embauche dans la fonction publique prend de nombreux mois.

L'une de nos stratégies consiste à former des équipes composées d'employés et de ressources de consultation pour permettre le transfert des connaissances des experts du secteur privé à notre personnel, afin de renforcer les compétences et les aptitudes en TI de nos employés.

Quelle est la position du Secteur du dirigeant principal de l'Information du SCT en ce qui concerne l'embauche de spécialistes des TI par rapport à contracter des spécialistes des TI ?

Le SCT établit les directives à l'intention des ministères pour assurer l'application exacte des conditions d'emploi dans l'ensemble de l'administration publique centrale, conformément à la Loi sur l'emploi dans la fonction publique (LEFP).

C'est à la direction qu'il revient de décider si elle veut embaucher en vertu de la LEFP ou en recourant à la méthode de passation des marchés.

Comment se fait-il que d'autres pays puissent avoir des mesures frontalières sans ArriveCAN ?

Chaque pays a mis en œuvre ses propres mesures frontalières liées à la santé publique. Bien que je ne puisse pas spéculer sur les processus décisionnels individuels, l'information requise, la question de savoir si elle était obligatoire et les approches de vérification fondées sur le risque auraient été prises en considération.

Je sais que d'autres pays ont intégré des éléments numériques aux mesures de santé publique à la frontière. Par exemple, les pays de l'Union européenne (UE) disposaient du « certificat COVID numérique de l'UE » qui communiquait avec les autres pays de l'UE concernant l'authenticité des certifications à l'aide d'un code QR.

ArriveCAN aura-t-il une utilité à l'avenir ?

Maintenant que les mesures sanitaires ont été supprimées, la déclaration préalable de l'ASFC dans ArriveCAN peut être utilisée volontairement pour faire des déclarations en matière de douanes et d'immigration à l'avance. Cela permettra aux voyageurs de gagner du temps aux aéroports participants.

L'ASFC explore d'autres fonctionnalités optionnelles d'ArriveCAN pour fournir aux voyageurs un accès facile à l'information, comme les temps d'attente à la frontière et d'autres fonctions libre-service. Ce programme sera élargi pour les voyageurs par voie terrestre afin qu'ils puissent utiliser la technologie disponible pour accélérer et faciliter leurs déplacements.

Le ramènerez-vous si une autre pandémie frappe ?

L'Agence de la santé publique du Canada déterminera les exigences en matière de santé qui seront nécessaires au cas où un nouveau variant de la COVID-19 apparaîtrait dans l'avenir.

Les voyageurs ont reçu des avis inexacts de l'application ArriveCAN

Le problème a touché environ 10 200 utilisateurs d'Apple sur 30 millions de soumissions ArriveCAN. L'ASFC a immédiatement informé ces voyageurs qu'il y avait un problème et a ignoré les messages de quarantaine erronés.

Dans les six jours qui ont suivi la publication des messages erronés sur la version iOS de l'application et la correction de ces messages, aucun fonctionnaire du gouvernement n'a ordonné à un voyageur de se mettre en quarantaine.

Pour régler le problème, nous avons dû mettre au point une logique de vaccination améliorée, et nous avons effectué plus de 1 800 tests pour nous assurer que la mise en liberté pour régler le problème fonctionnait. Nous avons également amélioré notre capacité à effectuer des tests pour éviter qu'une telle situation ne se reproduise.

Quelles mesures l'ASFC a-t-elle prises pour protéger les renseignements recueillis ?

L'ASFC et l'ASPC ont pris très au sérieux la protection des renseignements des voyageurs. Nous avons fait appel au ministère de la Justice dès le début pour assurer le respect des exigences de la Charte canadienne des droits et libertés.

Des examens juridiques ont également été effectués de façon continue pour s'assurer que chaque utilisation ou divulgation des renseignements recueillis par l'intermédiaire d'ArriveCAN était dûment autorisée par la loi.

Des vérifications approfondies ont été effectuées afin de valider l'existence de l'autorité légale appropriée pour appuyer la collecte de chaque élément d'information que les voyageurs devaient entrer dans l'application.

Comment l'ASFC répond-elle aux plaintes reçues par le Commissariat à la protection de la vie privée ?

Nous sommes au courant des enquêtes menées par le commissaire à la protection de la vie privée concernant l'application ArriveCAN et nous collaborons pleinement.

Comme les enquêtes sont en cours, nous ne pouvons pas fournir de détails. Le Commissariat à la protection de la vie privée a été consulté sur toute collecte de renseignements personnels par l'entremise d'ArriveCAN.

Y a-t-il suffisamment de ressources aux aéroports et aux autres points d'entrée ?

L'ASFC prend les mesures appropriées pour s'assurer qu'il y a suffisamment de ressources disponibles pour gérer adéquatement la frontière.

L'Agence surveille continuellement le volume de voyageurs et les temps d'attente pour affecter les ressources et ajuster les niveaux de dotation pendant les périodes de pointe afin de réduire au minimum les délais de traitement et les retards à nos points d'entrée.

Cela comprend l'installation de bornes supplémentaires dans les salles des douanes de l'aéroport international Pearson de Toronto.

Mark Weber a dit qu'il y avait un déficit de 2 000 à 3 000 ASF. Est-ce vrai ?

L'effectif de l'ASFC est demeuré relativement stable au cours de la dernière décennie. Au cours de cette période, il y avait en moyenne 6 538 employés aux points d'entrée partout au pays.

Le taux d'attrition annuel a été suffisamment atténué par l'admission annuelle d'environ 324 ASF stagiaires au cours de la même période. Le Collège prévoit former 576 recrues au cours de l'exercice 2022 à 2023.

Le déficit de 3 000 ASF allégué par l'IUC n'est pas fondé.

Mark Weber a dit que nous avions 300 ASF de moins à l'aéroport Pearson aujourd'hui par rapport à 2017, que nous en avions 260 à Montréal en 2019 et que nous en avons maintenant 200, que nous en avions 181 à l'aéroport de Vancouver en 2009 et que vous en avez maintenant 77. Est-ce vrai ?

La réduction du nombre de voyageurs a eu une incidence sur les ressources nécessaires/allouées aux lignes de front. Il y a eu des variations dans le nombre d'ASF à ces endroits, mais elles ne sont pas aussi draconiennes que ce qui est dit :

  • Pour Pearson (combinant les opérations passagers et commerciales dans la région du Grand Toronto), il y avait 679 ASF actifs en et 629 en date d'aujourd'hui, soit une baisse de 50, et non de 300.
  • Pour Montréal (en utilisant les chiffres de l'aéroport international Trudeau), il y avait 239 ASF actifs en et 209 en date d'aujourd'hui, soit une baisse de 30, et non de 60.
  • Pour l'aéroport international de Vancouver, il y avait 233 ASF actifs en et 168 en date d'aujourd'hui, soit une baisse de 65, et non de 104.

À la lumière de ce qui précède, il est important de garder à l'esprit que notre main-d'œuvre est agile et qu'elle est en mesure de mobiliser les ASF dans d'autres secteurs de l'Agence, au besoin et au moment opportun.

Quelle est la raison des retards dans les aéroports ?

L'ASFC collabore avec les autorités aéroportuaires, les compagnies aériennes et l'ASPC pour planifier les arrivées en fonction des vols réguliers. Toutefois, la convergence des vols arrivant en même temps, parfois en raison d'arrivées anticipées ou tardives de vols, peut augmenter le temps de traitement global.

Lorsque plusieurs vols convergent et que les voyageurs s'accumulent, cela peut créer un effet d'entonnoir menant à la zone d'attente avant la zone d'inspection primaire, ce qui peut causer des files d'attente. En raison de l'infrastructure et des contraintes d'espace, les voyageurs peuvent devoir être mis en retrait avant d'entrer dans la zone de traitement de l'ASFC.

Chaque administration aéroportuaire est responsable de la planification et de la coordination des cales et du flux de voyageurs requis dans l'aérogare.

Que fait l'ASFC pour réduire l'arriéré du programme NEXUS ?

L'ASFC et le Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis (SDPF) travaillent en étroite collaboration pour mettre en œuvre les mesures nécessaires à la réouverture des sites canadiens. Nous explorons également d'autres options pour accroître la capacité, comme des entrevues virtuelles pour le renouvèlement des membres.

Il faudra du temps pour éliminer cet arriéré. Les personnes qui présentent une demande de carte NEXUS pour la première fois devront peut-être attendre un an ou plus pour passer l'entrevue.

Entretemps, la validité de l'adhésion est prolongée pour les membres renouvelés qui ne peuvent pas compléter leur entrevue en personne. Nous rappelons aux membres qui renouvèlent leur adhésion de présenter leur demande avant l'expiration de leur adhésion actuelle afin de s'assurer qu'ils peuvent bénéficier de cette prolongation.

L'ASFC peut-elle tirer parti d'autres programmes pour améliorer les temps d'attente à la frontière ?

Pour ce qui est du fait que le Canada ne tire pas pleinement parti des programmes pour les voyageurs dignes de confiance, il est important de souligner les investissements actuellement en cours par l'ASFC pour moderniser le traitement pour tous les voyageurs. Les déclarations préalables, les risques dynamiques et la vérification biométrique faciliteront l'expérience de traitement de nombreux résidents et visiteurs.

Avons-nous le Wifi à tous les points d'entrée maintenant ?

Pas encore. Il y a eu des progrès importants et, en date du 9 novembre, dans toutes les régions de l'ASFC, le Wifi est disponible à 96 points d'entrée sur un potentiel de 116.

Le Wifi public a été installé à ces points d'entrée principalement pour que le public puisse compléter ou modifier ses soumissions ArriveCAN.

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