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Aperçu : Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires – Étude sur les Contrats de consultation octroyés par le gouvernement fédéral à McKinsey & Company (6 mars 2023)

Note de scénario

Contexte

Le , le Comité a adopté une motion visant à entreprendre une étude des contrats attribués depuis le à McKinsey & Company. Cette réunion sera la septième consacrée à cette étude.

Les réunions suivantes ont eu lieu :

  • Le 30 janvier et le 1er février, particuliers
  • Le 6 février, la ministre des Services publics et de l'Approvisionnement et des représentants ministériels
  • Le 8 février, président du Conseil du Trésor
  • Le 13 février, ombudsman de l'approvisionnement et universitaires
  • Le 15 février, le ministre de l'Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté et des représentants ministériels

Informations générales

Date : Le lundi
Heure : De 15 h 30 à 17 h 30
Lieu : Pièce 035-B, édifice de l'Ouest

La réunion se tiendra dans un format hybride. Les témoins sont invités à se présenter en personne.

La ministre et les fonctionnaires comparaîtront pendant la première heure et vingt minutes (de 15 h 30 à 16 h 50).

Témoins

Sécurité publique Canada

Marco Mendicino, ministre

Agence des services frontaliers du Canada

  • Erin O'Gorman, présidente
  • Ted Gallivan, vice-président exécutif

Mot d'ouverture

Au début de la réunion, le président invitera la ministre à prononcer une allocution d'ouverture. Ces interventions devraient durer environ cinq minutes et seront suivies de questions des membres du comité.

Tours de questions

À la discrétion du président, les membres du comité poseront leurs questions comme suit :

  • Premier tour : 6 minutes pour chaque parti dans l'ordre suivant : PCC, PLC, BQ, NPD
  • Pour le deuxième tour et les tours subséquents : PCC, 5 minutes; PLC, 5 minutes; BQ, 2,5 minutes et NPD, 2,5 minutes; PCC, 5 minutes; PLC, 5 minutes

Production de documents

Le 22 février, l'ASFC a fourni au Comité une trousse complète et bilingue, comme elle l'avait demandé.

Mot d'ouverture

Bonjour.

Avant de commencer, j'aimerais souligner que je m'adresse à vous depuis le territoire traditionnel non cédé du peuple algonquin Anishinabe.

Je suis accompagné aujourd'hui d'Erin O'Gorman, présidente de l'Agence des services frontaliers du Canada, et de Ted Gallivan, vice-président exécutif.

Les marchés de services sont largement utilisés par le gouvernement du Canada et dans le monde entier.

En général, ils sont utilisés pour effectuer le travail de la fonction publique du Canada, et notre gouvernement demeure déterminé à faire en sorte que la fonction publique fonctionne d'une manière qui sert le mieux les Canadiens.

L'augmentation du recours à des consultants dans la fonction publique est un sujet important et c'est pourquoi le premier ministre a demandé à mes collègues, les ministres Fortier et Jaczek, d'examiner les pratiques du gouvernement et de procéder à un examen de tous les marchés publics avec McKinsey & Company Canada.

De plus, la ministre Jaczek a écrit au Bureau de l'ombudsman de l'approvisionnement pour demander un examen des processus d'approvisionnement associés à l'attribution de contrats à McKinsey par tous les ministères fédéraux.

Aujourd'hui, je vais vous donner un aperçu du contexte opérationnel de l'Agence des services frontaliers du Canada et de son travail avec McKinsey.

L'ASFC évolue dans un environnement difficile et rapide. L'Agence gère la circulation des personnes et des marchandises à 117 points d'entrée terrestres, 207 aéroports, 213 installations de dédouanement maritime et applique plus de 100 lois et règlements qui assurent la sécurité des Canadiens.

Pour assurer l'intégrité continue de nos frontières et la sécurité et la prospérité de nos collectivités, l'ASFC s'efforce d'être proactive, adaptative et innovatrice.

À l'instar d'autres grandes organisations, l'Agence recherche des experts de l'extérieur pour combler les lacunes en matière de connaissances ou pour compléter leurs propres efforts.

Le travail effectué par McKinsey a orienté certains des plus importants efforts de renouvèlement numérique et organisationnel à l'ASFC.

McKinsey a reçu 4 337 610 $ pour trois contrats depuis 2016.

Un quatrième contrat a pris fin avant le début des travaux, car il a été déterminé que le travail pouvait être exécuté avec des ressources internes. Aucun fonds n'a été dépensé pour cela.

Tous les contrats de plus de 10 000 $ sont publiés en ligne dans le Rapport de divulgation proactive de l'Agence sur une base trimestrielle. Le premier contrat de l'ASFC avec McKinsey a été conclu entre mai et . La valeur du contrat était de 1,9 millions de dollars, dont 1,7 millions de dollars ont été dépensés.

Ce contrat initial a été établi pour examiner et valider les options, les risques et les répercussions associés au Projet de gestion des cotisations et des recettes de l'ASFC - aussi appelé GCRA.

McKinsey a apporté son expérience mondiale pour accroître la capacité opérationnelle de l'ASFC. Leur expertise a été mise à profit pour planifier cette transformation majeure des activités, qui vise à réduire le fardeau des importateurs canadiens et à améliorer la gestion des revenus pour les marchandises importées au Canada.

Une fois entièrement mise en œuvre, la GCRA améliorera considérablement la façon dont l'Agence perçoit les droits et les taxes sur les marchandises importées.

Le deuxième contrat de l'ASFC avec McKinsey était d' à . Le travail a été effectué pour appuyer l'analyse de la modernisation des frontières.

La valeur initiale du contrat était de 791 000 $ et comprenait l'option d'une prolongation d'un an. En , le contrat a été modifié pour inclure des exigences supplémentaires, ce qui a porté la valeur totale du contrat à 1,7 millions de dollars.

Le contrat a pris fin en , et une somme totale de 1,5 million de dollars a été dépensée.

Le troisième contrat a été établi dans le cadre d'un contrat de SPAC d'une valeur maximale de 1,3 million de dollars, entre et . L'ASFC a dépensé un total de 977 000 $ pour établir un bureau de gestion de projet et un plan de travail pour le projet de GCRA.

Le quatrième et dernier contrat a été conclu le pour une valeur totale de 1,9 millions de dollars. Il était destiné à des services d'analyse comparative pour le projet de GCRA, mais il a pris fin avant le début des travaux parce que l'Agence a déterminé qu'elle avait le temps et la capacité de faire le travail à l'interne. Comme je l'ai mentionné plus tôt, aucun montant n'a été dépensé pour ce contrat.

Je me ferai un plaisir de répondre aux questions des membres du comité.

Message clé

L'ASFC évolue dans un environnement complexe et en constante évolution. À l'instar d'autres grandes organisations, nous faisons appel à des experts de l'extérieur de temps à autre pour combler les lacunes en matière de connaissances ou pour compléter nos propres efforts.

Depuis 2016, l'ASFC a conclu quatre contrats avec McKinsey & Company pour des dépenses totales combinées de 4,3 millions de dollars. L'un des contrats a pris fin avant le début des travaux, car les délais pour l'achèvement du projet ont été prolongés, et l'Agence a alors déterminé qu'elle effectuerait les travaux à l'interne dans les délais impartis.

Grâce au lancement d'un examen indépendant, par l'entremise de sa fonction de vérification interne, l'Agence travaille en étroite collaboration avec le Secrétariat du Conseil du Trésor et Services publics et Approvisionnement Canada pour appuyer l'examen en cours à l'échelle du gouvernement des contrats attribués à McKinsey & Company.

Questions et réponses

Combien l'ASFC a-t-elle dépensé en contrats avec des firmes d'experts-conseils au cours des deux dernières années?

Au cours du plus récent exercice, 2021 à 2022 - à l'exclusion des transferts à d'autres ministères pour le travail effectué pour l'Agence - l'ASFC a dépensé 134 millions de dollars en formation, en technologie de l'information, en télécommunications et en consultants en gestion. Au cours de l'exercice précédent, 2020 à 2021 - encore une fois, à l'exclusion des transferts à d'autres ministères - l'ASFC a dépensé 129 millions de dollars en formation, en technologie de l'information, en télécommunications et en consultants en gestion.

Quel est le montant total que l'ASFC a dépensé pour des contrats avec McKinsey & Company?

Depuis 2016, l'ASFC a conclu trois contrats distincts avec McKinsey & Company (un quatrième a pris fin avant le début des travaux) d'une valeur combinée de 4,3 millions de dollars.

L'ASFC a dépensé 4,3 millions de dollars en contrats avec McKinsey & Company, combien d'argent de plus dépensera-t-elle?

Les travaux entrepris dans le cadre des contrats de l'ASFC avec McKinsey & Company depuis 2016 sont terminés. Aucun coût supplémentaire n'est prévu pour les contrats conclus avec McKinsey & Company par l'ASFC.

Pourquoi l'ASFC est-elle le seul organisme du portefeuille de la Sécurité publique à avoir des contrats avec McKinsey & Company?

L'ASFC est engagée dans la perception des recettes et les services à la clientèle d'une manière qui n'est pas le cas d'autres organismes du portefeuille de la Sécurité publique. L'ASFC a donc demandé conseil à un entrepreneur ayant une vaste expérience internationale de la production et de la gestion des recettes, du traitement numérique des dossiers financiers et des dossiers des clients et de la gestion de l'amélioration du service à la clientèle.

Quelle expertise McKinsey a-t-elle fournie pour ces contrats?

À l'instar de plusieurs entreprises avec lesquelles l'ASFC conclut des contrats, McKinsey & Company offre une expertise qui n'est pas facilement reproduite avec des ressources internes. En tant que fournisseur de services spécialisés dans les tendances mondiales et les normes et comparateurs internationaux, McKinsey & Company peut utiliser des outils et des données propriétaires non disponibles pour ses ressources internes afin de compléter et d'éclairer la prise de décision.

Pourquoi l'ASFC a-t-elle utilisé McKinsey pour ces projets? N'y avait-il pas du personnel interne qui aurait pu faire ce travail?

Les ressources sous contrat sont souvent utilisées dans des situations où le travail doit être achevé dans un délai très court ou pour lesquelles la nature du travail est si spécialisée que les ressources internes ne sont pas disponibles. Dans le cas du contrat relatif aux services de consultation en affaires et de gestion du changement, l'Agence a choisi d'embaucher des ressources externes parce que la portée et la complexité de l'entreprise bénéficiaient de l'application de l'expertise qu'apporterait une entreprise ayant une expérience mondiale de la transformation numérique. Dans le cas des contrats pour les Services de transformation de la haute direction et pour un Bureau de gestion de la valeur, une expertise en analyse comparative résultant d'une expérience de travail avec des entités publiques et privées à l'échelle internationale était requise.

Vous a-t-on demandé d'embaucher cette entreprise?

Non, l'Agence des services frontaliers du Canada n'a pas reçu l'ordre d'embaucher cette entreprise. Tout approvisionnement à l'ASFC est fondé sur la satisfaction d'un besoin opérationnel déterminé, qu'il s'agisse de biens ou de services.

Si vous avez utilisé les arrangements en matière d'approvisionnement pour les services professionnels axés sur les solutions fournis par SPAC, quelles autres entreprises étaient disponibles et pourquoi McKinsey & Company a-t-elle été choisie?

Tous les contrats conclus avec McKinsey & Company étaient le résultat d'un processus d'approvisionnement, dans le cadre duquel un besoin commercial est cerné et des critères techniques sont rédigés en fonction de ce besoin commercial, afin d'évaluer les soumissionnaires de manière transparente et impartiale. Chaque fois que l'Agence détermine qu'il est nécessaire d'acheter des biens ou des services, nos experts des secteurs d'activité collaboreront avec les spécialistes de l'approvisionnement de l'Agence ou de SPAC pour élaborer des critères techniques dès le départ, afin de s'assurer que le processus d'approvisionnement qui en résulte répond au besoin déterminé.

Comment McKinsey & Company a-t-elle été sélectionnée pour ce travail ?

Les contrats de l'ASFC avec McKinsey & Company ont été attribués dans le cadre de processus concurrentiels. Dans le cas des contrats pour les Services de consultation en affaires et de gestion du changement et pour les Services de transformation de la haute direction, l'Agence a tiré parti d'une entente d'approvisionnement de Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC). Pour le contrat du Bureau de gestion de la valeur, un processus concurrentiel, administré par SPAC, a été utilisé.

Pourquoi avez-vous résilié votre dernier contrat avec McKinsey & Company ?

L'ASFC a conclu un contrat avec McKinsey & Company le pour des services liés aux résultats et aux avantages prévus du projet de Gestion de l'évaluation et des recettes (GCRA) de l'Agence des services frontaliers du Canada. Les échéanciers pour l'achèvement du projet ont été prolongés, et l'Agence a déterminé qu'elle effectuerait les travaux à l'interne dans les délais impartis.

L'ASFC n'a signalé aucun contrat avec McKinsey & Company avant 2016, pourquoi en est-il ainsi?

Le travail effectué par McKinsey & Company a orienté certains des plus importants efforts de renouvellement numérique et organisationnel à ce jour à l'ASFC - le genre de travail pour lequel nous n'avons pas toujours eu la capacité ou l'expertise internes.

Au fil du temps, l'ASFC, qui faisait partie d'un ministère plus vaste, est devenue une organisation autonome jouant un rôle de plus en plus important en matière de politique publique. Au cours des dernières années, l'ASFC a adopté une approche de plus en plus axée sur le service dans ses opérations. C'est l'objectif du projet de Gestion des cotisations et des recettes de l'ASFC (GCRA), et nous avons bénéficié de services et d'expertise externes dans le cadre de ce changement.

Compte tenu de l'augmentation de la demande et des volumes à la frontière, ainsi que de la complexité des menaces, l'ASFC a commencé à investir dans un programme novateur et transformateur. Nous avons bénéficié de l'expertise de l'extérieur pour nous assurer que l'Agence est bien organisée et qu'elle dispose de la capacité en matière de politiques et de programmes dont elle a besoin en tant que grande organisation nationale œuvrant dans un environnement mondial aussi dynamique.

Qui détient la propriété intellectuelle découlant de vos contrats avec McKinsey & Company?

La position par défaut du gouvernement du Canada est de permettre aux entrepreneurs de conserver les droits de propriété intellectuelle générés par les contrats du gouvernement. Il s'agit de promouvoir la commercialisation de nouvelles idées. En vertu des conditions des contrats pour les services de consultation en affaires/gestion du changement et pour les services de transformation de la haute direction, le Canada est propriétaire de toute la propriété intellectuelle produite dans le cadre des travaux de l'entrepreneur parce que ces travaux étaient nécessaires pour appuyer et orienter les investissements futurs. À l'inverse, dans le cas du contrat relatif à un bureau de gestion de la valeur, l'entrepreneur est propriétaire de tous les droits de propriété intellectuelle produits dans le cadre de ses travaux.

Pourquoi certains noms d'employés de McKinsey ont-ils été caviardés dans les documents que vous avez divulgués au Comité et d'autres non?

L'ASFC a examiné ses dossiers dans un cadre législatif qui comprend la Loi sur la protection des renseignements personnels et la Loi sur l'accès à l'information. Lorsque cela est possible et approprié, les noms des employés de McKinsey qui fournissent des services contractuels sont publiés conformément au cadre législatif. En vertu du cadre législatif, les renseignements personnels ne comprennent pas « les renseignements sur une personne qui fournit ou fournissait des services en vertu d'un contrat pour une institution fédérale, y compris les modalités du contrat, le nom de la personne et les opinions ou points de vue de la personne donnés dans le cadre de l'exécution de ces services ». Par conséquent, les noms des employés de McKinsey qui exécutaient des services sous contrat ont été divulgués.

Les employés de McKinsey nommés dans les documents n'étaient pas tous des employés exécutant des services en vertu du contrat, par exemple, du personnel administratif. L'ASFC a divulgué des renseignements personnels accessibles au public au sujet de ces employés et a caviardé des renseignements personnels qui ne sont pas du domaine public.

Compte tenu de son rôle médiatisé dans la crise des opioïdes, croyez-vous qu'il est approprié que le gouvernement du Canada fasse affaire avec une entreprise comme McKinsey & Company?

SPAC administre le Régime d'intégrité du gouvernement du Canada et, par conséquent, toute question doit lui être adressée.

Texte de la motion

La motion se lit comme suit :

Que le Comité entreprenne une étude, conformément aux alinéas 108(3)c)(iii) et (ix) du Règlement, concernant les contrats d'experts-conseils du gouvernement attribués à McKinsey & Company par le gouvernement du Canada, ou par toute société d'État, depuis le , pour examiner leur efficacité, leur gestion et leur fonctionnement, y compris la valeur et les services reçus par le gouvernement, pourvu que :

a) le comité organise des réunions pour entendre les témoignages : (i) le président du Conseil du Trésor, le ministre des Services publics et de l'Approvisionnement et la vice-première ministre, le ministre des Finances, le ministre de la Défense nationale, le ministre de l'Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, le ministre de la Santé et le ministre de la Sécurité publique soient invités à comparaître chacun pour une déclaration préliminaire et au moins trois séries complètes de questions; (ii) les cadres supérieurs de McKinsey & Company au Canada, Dominic Barton, et tout autre témoin que le comité décide d'inviter à comparaître; et (iii) les partis fournissent chacun au greffier du comité, au plus tard à 15 h (HNE) le , leurs listes préliminaires d'autres témoins que le président doit prévoir d'une manière équitable pour tous les partis;

b) que le comité fasse immédiatement rapport à la Chambre de ses recommandations selon lesquelles le vérificateur général soit appelé à effectuer, dès que possible, une vérification du rendement et de l'optimisation des ressources des contrats attribués à McKinsey & Company depuis le par tout ministère, organisme ou société d'État;

c) le comité ordonne à chaque ministère, organisme ou société d'État qui a conclu un contrat (y compris un protocole d'entente ou une autre entente) avec McKinsey & Company depuis le , de fournir au greffier du comité, dans les deux langues officielles, dans les cinq semaines suivant l'adoption du présent décret, dès qu'ils seront disponibles, et nonobstant toute entente de non-divulgation qui pourrait s'appliquer, des copies des documents suivants :

(i) des appels d'offres ou d'autres demandes d'approvisionnement liées à des marchés attribués à McKinsey & Company,

(ii) les offres, soumissions, propositions ou autres demandes reçues relativement à ces demandes de marchés,

(iii) les contrats conclus, y compris leurs modifications,

(iv) toute correspondance et communication électronique, y compris les courriels, les messages textes, les communications par application de messagerie et les notes manuscrites se rapportant à ces contrats,

(v) les énoncés des travaux exécutés par McKinsey & Company en vertu de chaque contrat,

(vi) tous les produits de travail fournis par McKinsey & Company en vertu de chaque contrat,

(vii) les factures fournies par McKinsey & Company,

(viii) les registres de tous les paiements versés à McKinsey & Company,

(ix) les taux horaires et/ou journaliers facturés par McKinsey & Company pour chaque employé travaillant sur tous les contrats respectifs que la société a reçus depuis le ,

(x) les noms des gestionnaires de projet et/ou des autorités de projet de McKinsey & Company sur tous les contrats et projets respectifs que la société a reçus depuis le ;

d) le comité ordonne à McKinsey & Company de fournir au greffier du comité, dans les trois semaines suivant l'adoption du présent décret et nonobstant toute entente de non-divulgation qui pourrait s'appliquer, à l'égard de chaque contrat conclu avec un ministère, un organisme ou une société d'État du gouvernement du Canada depuis le , des copies (i) de tous les documents visés à l'alinéa c), (ii) de tous les documents concernant les détails et les descriptions des travaux effectués dans le cadre de chaque contrat, (iii) des feuilles de temps documentant les travaux effectués pour chaque contrat, (iv) des taux horaires et/ou journaliers que McKinsey & Company a facturés au gouvernement ou à la société d'État les noms des gestionnaires de projet et/ou des responsables de projet de McKinsey & Company affectés à chaque projet dans le cadre d'un contrat avec le gouvernement ou une société d'État depuis le , (vi) tous les dossiers concernant les contrats de sous-traitance attribués par McKinsey & Company relativement à chaque contrat, y compris les soumissions, les contrats ou les protocoles d'entente (y compris les modifications), les factures, les paiements et les évaluations, (vii) toute la correspondance et les communications électroniques, y compris les courriels, les messages textes, les communications par application de messagerie et les notes manuscrites se rapportant à ces contrats, et (viii) la liste complète des clients de toutes les organisations avec qui McKinsey & Company a travaillé depuis le ;

e) les preuves et les documents reçus dans le cadre de cette étude soient également pris en considération dans l'étude du comité sur l'impartition des contrats.

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