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Les informations étaient exactes au moment de la publication mais pourraient ne plus refléter l'état actuel de l'Agence des services frontaliers du Canada. Elle n'est pas assujettie aux normes Web du gouvernement.

Réponse frontalière continue à la COVID-19 – Comité permanent de la sécurité publique et nationale : Budget supplémentaire des dépenses (C) 2020 à 2021 et Budget principal des dépenses 2021 à 2022 (24 mars 2021)

Incidence des mesures et des statistiques à la frontière

Sur l’ensemble – données hebdomadaires :

  • Dans l’ensemble, il y a eu une baisse de 88 % des voyageurs à travers le pays dans tous les modes par rapport à la même période l’année dernière (au cours des 7 derniers jours, jusqu’au 22 mars).
  • Comme la soumission numérique des informations est obligatoire (en date du 21 novembre), les données montrent que 89 % des voyageurs aériens utilisaient ArriveCAN pour soumettre les informations requises (au cours des 7 derniers jours, jusqu’au 21 mars).
  • Le nombre de voyageurs à la frontière a augmenté d'environ 4 % entre la semaine dernière (15 au 21 mars) et les deux semaines précédentes (1 au 7 mars) :
    • 21 % plus de voyages aériens aux États-Unis;
    • 12 % plus de voyages aériens internationaux;
    • 2 % plus de camionneurs commerciaux à la frontière terrestre; et
    • 6 % plus d’autre trafic routier.

Admissibilité des membres de la famille immédiate des Canadiens/résidents permanents (9 juin 2020 au 21 mars 2021) :

  • De décrets ont été adoptés incluant certaines modifications qui permettent aux ressortissants étrangers qui sont membres de la famille immédiate des citoyens canadiens et des résidents permanents de chercher à entrer au Canada dans le but d’être avec les membres de leur famille.
  • Jusqu'à présent, 37 152 ressortissants étrangers ont été autorisés à entrer au Canada aux fins du regroupement familial. Ces voyageurs étaient destinés aux provinces / territoires suivants :
    • Nouvelle-Écosse : 3;
    • Nouveau-Brunswick : 609;
    • Québec : 11 313;
    • Ontario : 14 039;
    • Manitoba : 295;
    • Saskatchewan : 148;
    • Alberta : 220;
    • Colombie-Britannique : 10 523; et
    • Yukon : 1

Remarque : Les membres de la famille immédiate peuvent entrer au Canada en vertu des nouveaux OIC 46 et OIC 45 si : (1) ils sont asymptomatiques; (2) ils entrent au Canada pour être avec un membre de leur famille immédiate; et (3) ils peuvent démontrer l'intention de rester au Canada pendant une période d'au moins 15 jours et accepter de se conformer à toutes les exigences de quarantaine. Pour qu’un ressortissant étranger soit autorisé à entrer au Canada, la norme d’entrée doit être entièrement respectée, sinon il peut se voir refuser l’entrée au Canada. De plus, en vertu de la nouvelle OIC 47, tous les voyageurs, à quelques exceptions près, sont tenus de fournir la preuve d'un résultat de test moléculaire COVID-19 négatif pris aux États-Unis dans les 72 heures suivant leur arrivée, ou d'un test positif passé 14 à 90 jours. avant l'arrivée. De plus, les voyageurs aériens et terrestres qui entrent au Canada devront passer un test moléculaire COVID-19 à l'arrivée ainsi qu'à la fin de leur quarantaine de 14 jours à compter du 22 février 2021.

Voyageurs – Mode aérien (du 22 mars 2020 au 22 mars 2021) :

  • Baisse de 98 % du nombre de voyageurs aériens en provenance des États-Unis par rapport à la même période l’année dernière (au cours des 7 derniers jours, jusqu’au 22 mars).
  • Diminution des 95 % du nombre de voyageurs aériens en provenance de pays autres que les États-Unis par rapport à la même période l’année dernière (au cours des 7 derniers jours, jusqu’au 22 mars).
  • 6 097 voyageurs ont été renvoyés à l'ASPC pour ne pas avoir démontré un résultat du test avant l'arrivée (du 7 janvier au 22 mars).
  • 864 ressortissants étrangers souhaitant entrer des États-Unis se sont vu interdire l'entrée pour ne pas avoir obtenu un résultat du test avant l'arrivée (du 7 janvier au 22 mars).
  • 1 706 citoyens américains et 513 ressortissants étrangers voulant entrer au Canada depuis les États-Unis par voie aérienne ont été refoulés.
  • 928 ressortissants étrangers en provenance de pays autres que les États-Unis ont aussi été refoulés.
  • 531 voyageurs ont été aiguillés* par l’ASFC vers un agent de l’ASPC après avoir été jugés comme un cas potentiel de préoccupation.
  • 14 689 voyageurs asymptomatiques renvoyés à l'ASPC pour n'avoir pas d'hébergement convenable pour la mise en quarantaine (17 avril – 22 mars)

Voyageurs – Modes terrestre, ferroviaire et maritime (22 mars 2020 au 22 mars 2021) :

  • Baisse globale de 81 % du volume dans le mode routier par rapport à la même période l’année dernière (au cours des 7 derniers jours, jusqu’au 22 mars).
  • Le nombre de personnes se déplaçant à bord d’un traversier a reculé de 100 % par rapport à la même période l’année dernière (au cours des 7 derniers jours, jusqu’au 22 mars).
  • Le nombre de plaisanciers privés a diminué de 87 % par rapport à la même période l’année dernière (au cours des 7 derniers jours, jusqu’au 22 mars).
  • Le service ferroviaire voyageurs a été suspendu jusqu’à nouvel ordre (baisse de 100 %).
  • 2 039 voyageurs ont été renvoyés à l'ASPC pour ne pas avoir démontré un résultat de test avant l'arrivée (15 février au 22 mars).
  • 845 ressortissants étrangers souhaitant entrer des États-Unis se sont vu interdire l'entrée pour ne pas avoir obtenu un résultat du test avant l'arrivée (15 février au 22 mars).
  • 28 833 citoyens américains et 4 057 autres ressortissants étrangers ont été refoulés à la frontière pour motif de voyage non essentiel.
  • 670 voyageurs ont été aiguillés* par l’ASFC vers un agent de l’ASPC après avoir été jugés comme un cas potentiel de préoccupation.
  • 7 665 voyageurs asymptomatiques référés à l'ASPC pour n'avoir pas d'hébergement convenable pour la mise en quarantaine (17 avril – 22 mars).

*Remarque : Les taux de référence pour l'ASFC ne sont pas de 1: 1; les voyageurs peuvent répondre par erreur, signaler des symptômes qui ne sont pas liés au COVID-19 ou être référés aux agents de quarantaine des agents de contrôle de l'ASPC (qui n’est pas saisis par les rapports de l’ASFC).

Demandeurs d’asile :

  • Semaine après semaine, il y a eu un nombre relativement constant de demandeurs d'asile à la frontière canado-américaine puisque les déplacements étaient limités.
  • Entre le 21 mars 2020 et le 22 mars 2021 :
    • 1 786 demandeurs arrivant à un point d'entrée ont satisfait à une exemption à l'Entente sur les tiers pays sûrs (ETPS) et ont été autorisés à entrer au Canada pour poursuivre leur demande; et,
    • 54 demandeurs ont été admis au Canada en provenance des États-Unis à titre d'exception en vertu des décrets; tandis que,
    • 317 demandeurs d'asile cherchant à entrer au Canada ont été jugés inadmissibles en vertu de la ETPS; et
    • 351 demandeurs d'asile cherchant à entrer au Canada ont été temporairement renvoyés aux États-Unis.

Canadiens refoulés à la frontière américaine (en date du 22 mars 2021) :

  • 54 Canadiens ont été refoulés à la frontière américaine dans le mode aérien pour motif de voyage non essentiel, et 10 278 dans les modes terrestre, ferroviaire et maritime.

Opérations commerciales - Données d'une année à l'autre :

  • Dans l’ensemble, il y a eu une augmentation de 1 % dans la circulation des camions commerciaux par rapport à la même période l’année dernière (au cours des 7 derniers jours, jusqu’au 22 mars).
  • Dans l’ensemble, il y a eu une augmentation de 14 % dans les sorties commerciales totales dans tous les modes par rapport à la même période l’année dernière (au cours des 7 derniers jours, jusqu’au 21 mars)
    • Augmentation de 15 % dans les rejets sur l'autoroute par rapport à la même période l’année dernière (au cours des 7 derniers jours, jusqu’au 21 mars)
    • Augmentation de 4 % dans les rejets dans l'air par rapport à la même période l’année dernière (au cours des 7 derniers jours, jusqu’au 21 mars)
    • Augmentation de 41 % dans les rejets marins par rapport à la même période l’année dernière (au cours des 7 derniers jours, jusqu’au 22 mars)
    • Diminution de 8 % dans les rejets ferroviaires par rapport à la même période l’année dernière (au cours des 7 derniers jours, jusqu’au 22 mars)
  • La norme de service pour les temps d'attente aux frontières commerciales (45 minutes) a été respectée à 99,6 % du temps la semaine dernière.

Service d’information sur la frontière (le 21 mars) :

  • Les voyageurs et les entreprises peuvent maintenant appeler la ligne téléphonique du Service d’information sur la frontière de l’ASFC 24 heures sur 24, sept jours sur sept pour obtenir une réponse à leurs questions sur la frontière.
  • Le Service a reçu 785 appels
  • 59 % d'appels nationaux; 41 % d’appels internationaux
  • 100 % liés aux voyageurs; 0 % lié au commerce (pas de service commercial la fin de la semaine)
  • Les questions les plus courantes étaient liées à: tests COVID-19 avant l’arrivée, demandes de quarantaine / isolement obligatoires, transitant pas le Canada.

ArriveCAN (en date du 21 mars)

  • Le traitement des voyageurs a été simplifié grâce à la mise en œuvre d’applications en ligne visant à soumettre des renseignements sur les plans de quarantaine.
  • Depuis le 4 novembre 2020, les passagers sont informés par le transporteur aérien du besoin de soumettre des renseignements liés à la COVID de façon numérique avant de monter à bord de leur vol pour se rendre au Canada.
  • Depuis le 21 novembre 2020, les voyageurs qui se rendent au Canada par avion sont tenus de soumettre des renseignements sur la COVID par ces moyens numériques avant d’embarquer sur leur vol pour le Canada.
    • À ce moment-là, les voyageurs qui n'ont pas rempli les informations par voie numérique avant l'embarquement seront autorisés à monter à bord de l'avion et à chercher à entrer au Canada.
    • Les voyageurs non conformes peuvent faire l'objet de mesures d'exécution, pouvant inclure une amende ou une pénalité à l'arrivée.
    • 89 % des voyageurs aériens utilisaient ArriveCAN pour soumettre les informations requises (au cours des 7 derniers jours, jusqu’au 21 mars).
  • Les renseignements numériques sur les voyageurs peuvent être communiqués rapidement et en toute sécurité aux provinces et aux territoires pour soutenir le suivi de la santé publique, et avec les organismes d'exécution de la loi pour vérifier la conformité au décret d’isolement obligatoire.
  • En date du 22 février 2021, tous les voyageurs, qu'ils arrivent par voie terrestre ou aérienne, doivent soumettre leurs informations de voyage et leurs coordonnées, y compris un plan de quarantaine approprié, par voie électronique, comme via ArriveCAN, avant de traverser la frontière ou d'embarquer sur un vol.
  • La communication numérique de renseignements dans tous les modes de transport aide également les voyageurs à réduire leur temps de traitement à la frontière et à limiter les contacts physiques entre les voyageurs et les ASF ainsi que les agents de l’ASPC. Cela protège également la santé et la sécurité des voyageurs et des agents.
  • Jusqu'au 21 mars, l'ASFC a utilisé les données obtenues à partir d'applications Web (par exemple, ArriveCAN) pour traiter 1 253 980 voyageurs en modes aérien (1 000 913), terrestre (252 762) et maritime (305).

Restrictions applicables aux personnes qui voyagent au Canada en provenance des États-Unis (tous les modes)

Réponse suggérée :

  • La frontière canado-américaine est ouverte aux déplacements essentiels qui soutiennent les échanges commerciaux et notre économie.
  • Le 18 mars 2020, les gouvernements du Canada et des États-Unis ont annoncé que les deux pays allaient mettre en œuvre des mesures de collaboration réciproques pour suspendre les déplacements non essentiels à la frontière canado américaine en réponse à la propagation de la COVID-19. Ces mesures sont en vigueur jusqu’au 21 avril 2021.
  • Les personnes asymptomatiques qui doivent franchir la frontière pour aller travailler ou pour d’autres raisons essentielles, comme des soins médicaux, pourront continuer à voyager.
  • À compter du 15 février 2021, les ressortissants étrangers qui arrivent des États-Unis doivent fournir une preuve de validité d'un test moléculaire COVID-19, qui comprend :
    • un test moléculaire négatif effectué au plus 72 heures avant de demander l'entrée au Canada. Pour les voyageurs arrivant à un point d'entrée terrestre (POE), le test doit être effectué aux États-Unis ; ou
    • un test moléculaire COVID-19 positif antérieur effectué entre 14 et 90 jours avant l'entrée au Canada.
  • Les ressortissants étrangers qui n'ont pas de test moléculaire valide ne seront pas admis au Canada.
  • À compter du 22 février, toutes les personnes qui arrivent par voie aérienne ou terrestre doivent fournir leurs coordonnées et leurs renseignements relatifs à la quarantaine par un moyen électronique (ArriveCAN) avant de monter à bord d’arriver à la frontière. Les exceptions sont limitées.
  • À compter du 22 février, tous les voyageurs, à quelques exceptions près, devront subir un test moléculaire COVID-19 à leur arrivée et un deuxième test plus tard dans la période de 14 jours suivant leur entrée, vers la fin de leur quarantaine.
  • De plus, les ressortissants étrangers asymptomatiques qui sont des membres de la famille immédiate ou des membres de la famille élargie d’un citoyen canadien, d’un résident permanent ou d’une personne désignée comme Indien sont désormais autorisés à entrer au Canada pour être avec les membres de leur famille.
  • Ces ressortissants étrangers doivent se conformer à toutes les exigences en matière de santé publique liées à la Covid-19 émises en vertu de la Loi sur la mise en quarantaine, incluant l’exigence d’auto isolement pendant une période de 14 jours. Ils recevront aussi toutes les informations relatives à la mise en quarantaine.
  • Ils doivent aussi démontrer au moment de leur arrivée qu’ils ont l’intention de rester avec les membres de leur famille et de rester au Canada pour une période d’au moins 15 jours.
  • Les membres de la famille élargie doivent posséder une affirmation solennelle attestant de leur relation signée par le citoyen canadien, le résident permanent ou la personne désignée comme Indien; et doivent avoir une autorisation écrite de l’IRCC pour entrer au Canada avant d’arriver à un point d’entrée canadien.
  • Les ressortissants étrangers qui cherchent à entrer pour des motifs d’ordre humanitaires tels que d’assister à des funérailles ou pour fournir un soutien à une personne gravement malade qui réside au Canada sont exemptés de l’interdiction d’entrer.
  • Les ressortissants étrangers qui souhaitent entrer au Canada pour des motifs d’ordre humanitaire doivent être en possession d’une lettre de l’Agence de santé publique du Canada avant d’arriver au point d’entrée.
  • Les étudiants internationaux peuvent seulement entrer au Canada pour étudier s’ils ont un permis d’études valide et si leur école fait partie de la liste d’établissements d’apprentissage qui ont la capacité de recevoir des étudiants étrangers tout en respectant les mesures de santé publique. Cette liste est fournie par les autorités provinciales et publiée et entretenue par IRCC.
  • Les ressortissants étrangers ne sont pas autorisés à entrer au Canada pour y demander l’asile à moins qu'ils ne satisfassent à un ensemble limité d'exceptions, s’ils arrivent entre les points d’entrée ou qu’ils satisfont à une exception en vertu de l’Accord sur les tiers pays sûrs, qui s’applique aux points d’entrée.
  • Les demandeurs d’asile peuvent également être autorisés à entrer au Canada si le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile ou le ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration détermine que leur présence au Canada est dans l’intérêt national ou public.
  • Tous les voyageurs arrivant au Canada, y compris les travailleurs qui fournissent des services essentiels, doivent répondre à des questions sur leur santé.
  • Ces mesures s’appliquent aux modes terrestre, aérien, ferroviaire et maritime.
  • À partir du 1er décembre, les athlètes amateurs de haut niveau et le personnel de soutien qui participent aux évènements unisport internationaux peuvent chercher à entrer au Canada après avoir reçu une lettre d’autorisation de Patrimoine Canada.

Si l’on insiste sur les étudiants transfrontaliers :

  • Le décret relatif à la mise en quarantaine obligatoire et l’auto-isolement a été modifié afin d’exempter les étudiants transfrontaliers de l’exigence d’auto-isolement s’ils vont à l’école sur une base régulière et s’ils respectent les exigences supplémentaires soulignées dans le décret.

Si l’on insiste sur l'ouverture de la frontière:

  • Le gouvernement du Canada continue d’ajuster sa position au besoin étant donné que la situation est très fluide.
  • Le gouvernement du Canada continuera d’explorer une approche graduelle et fondée sur les risques pour alléger les restrictions de voyage.
  • Le gouvernement a introduit certaines mesures pour alléger certaines restrictions aux frontières pour les cas de famille, d’étudiants et de compassion, tout en équilibrant le risque pour la santé publique.
  • Les restrictions de voyage efficaces mises en œuvre par le Canada continuent d’atténuer les risques d’importation et d’assurer la confiance des Canadiens.
  • Le gouvernement du Canada continuera d’utiliser une approche fondée sur la science et les risques lorsqu’il examinera comment aller de l’avant avec l’assouplissement des restrictions aux frontières et aux déplacements.

Restrictions pour les personnes voyageant au Canada en provenance des États-Unis (tous les modes)

Contexte

Chaque jour, des biens et des services d’une valeur de 2,7 milliards de dollars passent par la frontière canado américaine. Ces échanges commerciaux sont essentiels à nos deux pays. En raison de la pandémie de la COVID-19, le Canada et les États-Unis restreignent temporairement tous les déplacements non essentiels à leurs frontières. Dans nos pays respectifs, on encourage et on recommande aux personnes de faire preuve de prudence en évitant tout contact inutile avec les autres (éloignement physique). Cette mesure de collaboration réciproque s’inscrit dans le prolongement de cette approche prudente.

Le Canada et les États-Unis reconnaissent la nécessité de préserver les chaînes d’approvisionnement entre les deux pays. Ces chaînes d’approvisionnement font en sorte que les populations des deux côtés de la frontière aient accès à de la nourriture, à du carburant et à des médicaments essentiels. Les chaînes d’approvisionnement, y compris le camionnage, ne seront pas touchées par cette nouvelle mesure. Des Canadiens et des Américains franchissent quotidiennement la frontière terrestre pour effectuer des tâches essentielles, pour étudier ou pour des raisons urgentes ou essentielles. Ces déplacements ne devraient pas être touchés.

Pour aider à gérer la menace posée par les voyages internationaux, le Canada a annoncé des mesures réciproques avec les États-Unis qui s’appliquent aux personnes de ces deux pays qui voyagent pour des raisons non essentielles, facultatives ou discrétionnaires.

Décret en conseil

Le nouveau décret 46: 2021-0173 intitulé « Interdiction d'entrée au Canada en provenance des États-Unis », a effet à partir de la période commençant le 19 mars 2021 (23 h 59 min 59 s) et se terminant le 21 avril 2021 (23 h 59 min 59 s). Ce décret abroge et remplace le Décret 44: 2021-0076.

Pour qu’un citoyen américain ou un autre ressortissant étranger puisse entrer au Canada depuis les États-Unis :

  • il ne doit pas être atteint de la COVID-19 ou soupçonner l’être et ne doit pas présenter de signes ou de symptômes de la COVID-19; et
  • son entrée ne doit pas être de nature optionnelle ou discrétionnaire (non essentielle), sauf s’il répond à l’exception relative aux membres de la famille immédiate ou élargie; et
  • il doit être en mesure de respecter l’obligation de mise en quarantaine en fonction de l’objet de son voyage et de la durée prévue du séjour.

Restrictions sur les voyages non essentiels

Le 18 mars 2020, les gouvernements du Canada et des États-Unis ont annoncé que les deux pays allaient mettre en œuvre des mesures de collaboration réciproques pour suspendre les déplacements non essentiels à la frontière canado-américaine en réponse à la propagation de la COVID-19. Les voyages non essentiels sont notamment ceux liés au tourisme, au loisir et au divertissement. La restriction est entrée en vigueur le 21 mars 2020 pour 30 jours. Depuis lors, ces mesures temporaires ont été renouvelées et / ou révisées sur une base mensuelle et continueront d'être en vigueur tant que de tels renouvellements seront toujours nécessaires.

Voyages essentiels

Voici quelques exemples de voyages essentiels :

  • Travail et études;
  • Services économiques et chaînes d’approvisionnement;
  • Soutien aux infrastructures essentielles;
  • Santé (soins médicaux immédiats), sûreté et sécurité;
  • Achat de biens essentiels comme des médicaments ou des marchandises nécessaires pour préserver la santé et la sécurité d’une personne ou d’une famille;
  • Affaires familiales à des fins essentielles (apporter des provisions à des parents âgés ou s’occuper de membres de la famille malades);
  • Toute autre activité jugée essentielle, à la discrétion des agents.

Les agents des services frontaliers doivent faire preuve de discernement dans l’application des restrictions.

Demandeurs d’asile

Arrivée entre deux points d’entrée (irrégulièrement)

Les demandeurs d’asile qui désirent entrer au Canada entre deux points d'entrée officiels (c.-à-d. des migrants irréguliers) continueront d'être renvoyés aux États-Unis, mais pourront subséquemment revenir au Canada pour présenter leur demande d'asile, une fois l'interdiction d'entrer au Canada est expirée ou abrogée.

Arrivée à un point d’entrée

L’Entente sur les tiers pays sûrs (ETPS) s’applique lorsque les demandeurs d’asile se présentent à un point d’entrée terrestre. Si une personne n’est pas admissible de présenter une demande en vertu de la ETPS, elle sera jugée non admissible, une mesure de renvoi sera émise, et elle sera retournée aux États-Unis. Si la personne rencontre une exception en vertu de la ETPS, elle pourra entrer au Canada et faire traiter sa demande d’asile.

Les exemptions et exceptions comprennent :

  • Les citoyens américains, peu importe où ils résident ou s’ils sont apatrides et que les États-Unis sont leur ancien pays de résidence habituelle;
  • Les demandeurs qui ont des membres de leur famille au Canada (c.-à-d. conjoint, fils, fille, parent, frère ou sœur, grands-parents, petits-enfants, tante, oncle, nièce ou neveu);
  • Des mineurs non accompagnés;
  • Les demandeurs qui détiennent des visas ou des documents de voyages canadiens; et
  • Les personnes qui n’ont pas besoin de visa pour voyager au Canada, mais qui ont besoin d’un visa pour entrer aux États-Unis.
Exemption d’intérêt national - Demande d’asile

Malgré les restrictions frontalières actuelles, les demandes d’asile sont autorisées si le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile ou le ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration estime qu’elles sont dans l’intérêt national ou public, tout en reconnaissant les intérêts primordiaux du Canada et des Canadiens en matière de santé publique.

Voyageurs symptomatiques

Tout étranger présentant des signes et symptômes de fièvre et de toux ou qui fait de la fièvre et a des difficultés respiratoires est interdit d’entrée, même s’il voyage pour un motif essentiel. La seule exception aux ressortissants étrangers symptomatiques concerne les demandeurs d'asile qui satisfont aux exceptions décrites ci-dessus.

Les citoyens canadiens, les résidents permanents, les personnes inscrites comme Indiens en vertu de la Loi sur les Indiens et les personnes protégées ne sont pas visés par les mesures qui précèdent. On leur remet une brochure de l’Agence de santé publique du Canada contenant les derniers conseils en matière de santé et recommandant aux voyageurs de se mettre en quarantaine ou de s’isoler pendant 14 jours.

Exemptions pour les ressortissants étrangers

Membres de la famille immédiate

Aux fins des restrictions aux frontières, la définition de membre de la famille immédiate est alignée sur les décrets comme ce qui suit :

  • a) l’époux ou le conjoint de fait de la personne;
  • b) un enfant à charge de la personne ou de son conjoint ou conjoint de fait;
  • c) l’enfant à charge d’un enfant à charge visé au point b);
  • d) le parent ou le beau-parent de la personne ou de son époux ou conjoint de fait; ou
  • e) le tuteur ou le curateur de la personne.
Membres de la famille élargie

Conformément au décret interdisant l’entrée au Canada, le membre de la famille élargie, à l’égard d’une personne, s’entend:

  • a) de l’individu âgé de 18 ans ou plus avec qui la personne en cause (aussi âgée de 18 ans ou plus) entretient une relation amoureuse exclusive depuis au moins un an et qui a passé du temps en la présence physique de la personne en cause pendant la relation;
  • b) de l’enfant à charge de l’individu visé à l’alinéa a);
  • c) de son enfant ou de l’enfant de son époux, de son conjoint de faits ou de l’individu visé à l’alinéa a), autre qu’un enfant à charge;
  • d) de l’enfant à charge de l’enfant visé à l’alinéa c);
  • e) d’un des enfants de l’un ou l’autre de ses parents ou de ses beaux-parents ou des enfants de l’un ou l’autre des parents ou des beaux-parents de son époux ou conjoint de fait;
  • f) d’un de ses grands-parents ou des grands-parents de son époux ou conjoint de fait.

Le simple fait de répondre à la définition de « famille immédiate » ou de « famille élargie » ne garantit pas l’admissibilité d’un étranger à entrer au Canada. Pour être autorisées à entrer au Canada, les personnes doivent également voyager dans un but non discrétionnaire (essentiel). Toutefois, les ressortissants étrangers peuvent être exemptés de l’obligation d’entrer pour un motif essentiel s’ils peuvent établir leur intention d’entrer au Canada pour être avec un membre de leur famille immédiate ou élargie (qui est citoyen canadien, résident permanent ou Indien inscrit), ainsi que leur intention de rester au Canada pendant au moins 15 jours. Ils doivent également accepter de se conformer à toutes les exigences de quarantaine détaillées dans le décret relatif à l’isolement obligatoire.

Les membres de la famille élargie doivent avoir, en vertu des deux interdictions d'entrée dans les décrets:

  • a) une déclaration solennelle attestant de leur relation avec le citoyen canadien, le résident permanent ou un Indien inscrit signée par le citoyen canadien, le résident permanent ou un Indien inscrit;
  • b) une autorisation écrite d’entrée émise par un agent désigné en vertu du paragraphe 6(1) de la LIPR.

Voyage pour motifs d’ordre humanitaire

Aux fins des restrictions aux frontières, les ressortissants étrangers sont exemptés de l’interdiction d’entrer s’ils ont l’intention d’entrer au Canada afin :

  • a) de fournir un soutien ou d’assister à la mort d’un citoyen canadien, un résident permanent, un résident temporaire, une personne protégée ou à une personne inscrite à titre d’Indien sous le régime de la Loi sur les Indiens qui réside au Canada, si un professionnel de la santé titulaire d’une licence ou d’un permis d’exercice est d’avis que la personne est gravement malade;
  • b) de fournir des soins à un citoyen canadien, un résident permanent, un résident temporaire, une personne protégée ou à une personne inscrite à titre d’Indien sous le régime de la Loi sur les Indiens qui réside au Canada si un professionnel de la santé titulaire d’une licence ou d’un permis d’exercice est d’avis que ces soins sont médicalement justifiés;
  • c) d’assister à des funérailles ou à une cérémonie de fin de vie.

Étudiants internationaux

Conformément au décret interdisant l’entrée au Canada, dès le 21 octobre, les étudiants internationaux sont exemptés de l’interdiction d’entrer s’ils cherchent à entrer afin de fréquenter un établissement répertorié et sont titulaires d’un permis d’études valide, ou s’ils peuvent faire une demande de permis d’étude au moment d’entrer au Canada, ou si leur demande pour obtenir un permis d’études a été approuvée par écrit mais ils ne se sont pas encore vus délivrer le permis.

Remarque : Tous les étudiants internationaux doivent remplir les conditions susmentionnées, même s’ils cherchent à poursuivre des études pendent moins de 6 mois.

Un établissement répertorié est un établissement qui, de l’avis du gouvernement de la province dans laquelle il est situé, a mis en place des mesures appropriées pour s’assurer que les étudiants peuvent respecter l’obligation de se mettre en quarantaine ou de s’isoler conformément à tout décret pris en vertu de l’article 58 de la Loi sur la mise en quarantaine. La liste d’établissements répertoriés est publiée par IRCC sur son site Web.

Les membres de la famille immédiate des étudiants internationaux, sauf les enfants à charge des enfants à charge, sont également exemptés des restrictions aux frontières lorsqu'ils cherchent à entrer à des fins non discrétionnaires.

Remarque: Une exemption (avec conditions) existe en vertu de l'ordonnance d'isolement obligatoire pour les étudiants transfrontaliers (et leurs chauffeurs) qui fréquentent régulièrement des établissements d'enseignement au Canada et aux États-Unis.

Athlètes amateurs de haut niveau et personnel de soutien

Les ressortissants étrangers qui cherchent à entrer au Canada en tant qu’athlètes amateurs de haut niveau pour participer à un événement unisport international, ou en tant que personne qui remplit des fonctions essentielles liées à un tel événement, peuvent chercher l’entrée au Canada s’ils possèdent une lettre d’autorisation émise par Patrimoine Canada (PCH). L’autorisation est accordée et ne reste valable qu’avec le soutien du gouvernement provincial et des autorités sanitaires locales et peut être révoquée par PCH si ce soutien est retiré ou si l’événement est annulé par les organisateurs. Le test d’entrée discrétionnaire ne sera pas d’application au point d’entrée.

Contrôle

Quelle que soit la manière dont ils cherchent à entrer au Canada, tous les voyageurs qui arrivent au pays, y compris les travailleurs qui fournissent des services essentiels, doivent répondre à des questions sur leur santé. Les agents de l’ASFC ne se contentent pas de questionner les voyageurs sur leur état de santé, ils observent aussi les signes visibles de maladie et renvoient tout voyageur soupçonné d’être malade, peu importe ses réponses aux questions sur sa santé.

Rapports des médias sur l'admissibilité aux États-Unis par voie aérienne

Entre le 1 avril 2020 et le 18 mars 2021, 9 152 416 personnes sont entrées au Canada en provenance des États-Unis, une baisse de 88,1% par rapport à la même période de temps l'année dernière (76 749 297 125 du 1 avril 2019 au 18 mars 2021).

Mode 1 avril 2019 au 18 mars 2020 1 avril 2020 au 18 mars 2021
Aérien 17 996 860 632 802
Terrestre 55 320 750 8 329 005
Maritime 3 195 712 165 278
Ferroviaire 235 975 25 331
Total 76 749 297 9 152 416

Depuis la mise en œuvre des restrictions de voyage pour les voyageurs souhaitant entrer des États-Unis, jusqu'au 18 mars 2021:

  • 28 541 citoyens américains se sont vu refuser l'entrée au Canada en provenance des États-Unis en mode terrestre/ferroviaire/maritime pour des raisons de voyage discrétionnaires;
  • 3 993 ressortissants étrangers (non citoyens américains) se sont vu refuser l'entrée au Canada en provenance des États-Unis par voie terrestre/ferroviaire/maritime pour des raisons de voyage discrétionnaires; et
  • 2 217 ressortissants étrangers se sont vu refuser l'entrée au Canada en provenance des États-Unis par avion pour des raisons de voyage discrétionnaires, dont 1 706 étaient des citoyens américains et 511 étaient d'autres ressortissants étrangers.

Personne-ressource :

Approuvé par : Kathy Thompson, vice-présidente, Direction générale des politiques stratégiques

Interdiction d'entrée pour les personnes voyageant au Canada par voie aérienne ou maritime (autre que les États-Unis)

Réponse suggérée :

  • Les voyages au Canada par voie aérienne et maritime sont interdits à tous les ressortissants étrangers, sauf s’ils en sont exemptés et qu’ils ne cherchent pas à entrer pour des motifs optionnels ou discrétionnaires, jusqu’au 21 avril 2021.
  • Il existe un certain nombre d’exemptions à cette interdiction, qui comprennent, sans s’y restreindre :
    • les membres d’équipage de compagnies aériennes ou maritimes;
    • les diplomates et leur famille immédiate;
    • les personnes qui ont un permis de travail ou d’études valide ou pour lesquelles une demande de travail ou d’études a été approuvée;
    • les personnes invitées par le ministre de la Santé qui aideront aux mesures relatives à la COVID-19; et
    • les voyages internationaux à travers le Canada (arrivée et départ du même aéroport canadien dans les 24 heures).
  • Le ministre des Affaires étrangères, le ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration ou le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile peuvent autoriser l’entrée d’une personne ou d’une catégorie de personnes si leur présence au Canada est dans l’intérêt national.
  • Les ressortissants étrangers doivent se conformer à toutes les exigences en matière de santé publique liées à la Covid-19 en vertu de la Loi sur la mise en quarantaine, et fournir une preuve valide d’un test moléculaire à la COVID-19, y compris :
    • un test moléculaire négatif effectué au plus 72 heures avant de demander l'entrée au Canada ; ou
    • un test moléculaire COVID-19 positif antérieur effectué entre 14 et 90 jours avant l'entrée au Canada.
  • De plus, ces voyageurs doivent se mettre en quarantaine eux-mêmes pendant 14 jours à leur arrivée et ils devront soumettre leurs renseignements de voyage et de contact, y compris un plan de quarantaine approprié, par voie électronique, par l'entremise d'ArriveCAN avant de traverser la frontière.
  • À compter du 22 février 2021, les voyageurs qui entrent au Canada, à quelques exceptions près, devront subir un test moléculaire COVID-19 à leur arrivée ainsi que vers la fin de leur quarantaine de 14 jours.
  • De plus, les étrangers asymptomatiques qui sont membres de la famille immédiate ou élargie d'un citoyen canadien, d'un résident permanent ou d'une personne inscrite comme Indien en vertu de la Loi sur les Indiens sont autorisés à entrer au Canada pour être avec les membres de leur famille.
  • Ils doivent aussi démontrer au moment de leur arrivée qu’ils ont l’intention de rester auprès des membres de leur famille au Canada pour une période d’au moins 15 jours.
  • Les membres de la famille élargie doivent posséder une affirmation solennelle attestant de leur relation signée par le citoyen canadien, le résident permanent ou la personne inscrite comme Indien ; et doivent avoir une autorisation écrite de la IRCC pour entrer au Canada avant d’arriver à un point d’entrée canadien.
  • Les ressortissants étrangers qui cherchent à entrer pour des motifs d’ordre humanitaires tels que d’assister à des funérailles ou pour fournir un soutien à une personne gravement malade qui réside au Canada, sont exemptés de l’interdiction d’entrer.
  • Les ressortissants étrangers qui souhaitent entrer au Canada pour des motifs d’ordre humanitaire doivent être en possession d’une lettre d’autorisation de voyager de l’Agence de santé publique du Canada (ASPC) avant d’arriver au point d’entrée.
  • Les étudiants internationaux peuvent seulement entrer au Canada pour étudier s’ils ont un permis d’études valide et si leur école fait partie de la liste d’établissements d’apprentissage répertoriés qui ont la capacité de recevoir des étudiants étrangers tout en respectant les mesures de santé publique. Cette liste est fournie par les autorités provinciales et publiée et entretenue par IRCC.
  • À partir du 1er décembre 2020, les athlètes amateurs de haut niveau et le personnel de soutien qui participent aux évènements unisport internationaux peuvent chercher à entrer au Canada après avoir reçu une lettre d’autorisation de Patrimoine Canada.
  • Nonobstant les exemptions, tous les ressortissants étrangers sont interdits d’entrée s’ils présentent une fièvre et une toux, ou une fièvre et des difficultés respiratoires.
  • Au cours de l'exercice financier en cours (jusqu’au 18 janvier 2021), nous avons traité jusqu’à présent 18 622 navires de charge. Ce chiffre comprend les navires ferroviaires, maritimes et aériens.
  • En date du 20 janvier 2021, 834 ressortissants étrangers se sont vu refuser l’entrée au Canada en raison de l’interdiction à certains ressortissants étrangers d’entrer au Canada en provenance d’un pays autre que les États-Unis par avion (depuis des pays étrangers autres que les États-Unis). De plus, 478 ressortissants étrangers, autres que des citoyens américains, se sont vu refuser l’entrée au Canada en provenance des États-Unis par avion pour des raisons de voyage discrétionnaires.

Si l’on insiste sur le traitement approfondi des voyageurs qui ont visité le Royaume-Uni, l’Afrique du Sud ou le Brésil :

  • Sur la recommandation de l’ASPC, le 16 janvier 2021, l’ASFC a mis en œuvre des mesures supplémentaires, plus précisément pour les personnes qui ont séjourné au Brésil, au cours des 14 jours précédant la demande d’entrée au Canada.
  • Tous les passagers voyageant au Canada qui ont séjourné au Royaume-Uni ou en Afrique du Sud au cours des 14 derniers jours seront soumis à un contrôle secondaire et à un examen plus approfondi des plans de quarantaine.
  • Tous les voyageurs qui ont séjourné au Brésil au cours des 14 jours précédant la date de leur entrée au Canada en mode terrestre ou aérien, seront dirigés vers l’ASPC, soit sur place, soit par l’intermédiaire du Système central de notification de l’ASPC.

Interdiction d’entrer au Canada en provenance de tout pays autre que les États Unis

Contexte

Le 13 mars 2020, le gouvernement du Canada a émis un avis officiel global à l’intention des voyageurs afin d’éviter les voyages non essentiels à l’étranger. Afin de limiter la propagation de la COVID-19, de nombreux gouvernements ont mis en place des restrictions spéciales d’entrée et de sortie et de circulation pour leurs territoires. Par conséquent, le gouvernement du Canada a conseillé aux Canadiens d’éviter les voyages non essentiels à l’étranger jusqu’à nouvel ordre.

Pour compléter ces mesures, Transports Canada a mis en œuvre de mesures concernant les navires de croisière dans les eaux canadiennes. Il est interdit aux navires de croisière dont l’hébergement de nuit est autorisé à transporter plus de 100 personnes dans les eaux canadiennes jusqu’au 28 février 2021. Depuis le 1er juillet 2020, tous les autres navires à passagers doivent respecter les exigences des autorités sanitaires provinciales, territoriales, locales et régionales concernant les délais et les processus de reprise des opérations. Il est toujours interdit aux navires à passagers ayant la capacité de transporter plus de 12 personnes de pénétrer dans les eaux côtières de l’Arctique (y compris le Nunatsiavut, le Nunavik et la côte du Labrador) jusqu’au 28 février 2021.

Décret en conseil

Nouveau OIC 45 : 2021-0077, intitulé Interdiction d’entrer au Canada en provenance de tout pays autre que les États-Unis, entre en vigueur à compter du 14 février 2021 (23 h 59) et jusqu’au 21 avril 2021 (23 h 59). Ce décret abroge et remplace le OIC 41 : 2020-0010.

Pour qu’un ressortissant étranger puisse entrer au Canada en provenance d’un pays autre que les États-Unis :

  • il ne doit pas avoir la COVID-19 ou soupçonner avoir la COVID-19 ou présenter des signes et symptômes de COVID-19; et
  • son voyage ne doit pas être facultatif ou discrétionnaire, à moins qu’il ne remplisse les conditions de l’exception relative aux membres de la famille immédiate ou élargie ; et
  • ils doivent être admissibles à l’une des exemptions mentionnées dans le décret.

Le décret limite les déplacements des ressortissants étrangers au Canada par voie aérienne et maritime à partir de tout pays autre que les États-Unis. Cette restriction ne s’applique pas aux personnes inscrites comme Indien aux termes de la Loi sur les Indiens ni aux personnes protégées au sens de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés (LIPR). Il existe des exemptions spécifiques pour les personnes qui cherchent à entrer au Canada pour des motifs qui ne sont pas optionnels ou discrétionnaires. Malgré ces exemptions, les personnes qui présentent des signes et des symptômes comme de la fièvre et de la toux et des difficultés respiratoires ne peuvent pas monter à bord d’un vol vers le Canada ou entrer au Canada à la frontière.

Exemptions en vertu du paragraphe 3(1)

Pour autant qu’une personne ne soit pas symptomatique et ne voyage pas dans un motif optionnel ou discrétionnaire, les dérogations à cette interdiction d’entrée pour les ressortissants étrangers voyageant au Canada par voie aérienne et maritime à partir de destinations autres que les États-Unis comprennent :

  • a) le membre de la famille immédiate d’un citoyen canadien, d’un résident permanent ou des personnes inscrites en tant qu’Indiens en vertu de la Loi sur les Indiens;
    • a.1)le membre de la famille élargie d’un citoyen canadien, d’un résident permanent ou des personnes inscrites en tant qu’Indiens en vertu de la Loi sur les Indiens s’ils sont :
      • i. En possession d’une affirmation solennelle attestant de sa relation signée; et
      • ii. Autorisé par écrit par IRCC à entrer au Canada;
  • b) la personne autorisée par écrit à entrer au Canada pour réunir les membres de la famille immédiate;
  • c) le membre d’équipage ou celui qui entre pour devenir membre d’un équipage en vertu du RAC;
  • d) le membre d’équipage ou celui qui entre pour devenir membre d’un équipage en vertu de la LIPR;
  • e) la personne dispensée de l’obligation d’obtenir un visa de résident temporaire en vertu de l’alinéa 190(2)a) du RIPR ainsi que les membres de sa famille immédiate;
  • f) la personne qui cherche à entrer au Canada à l’invitation du ministre de la Santé dans le but de participer aux efforts de lutte contre la COVID-19;
  • g) la personne qui arrive au moyen d’un aéronef exploité par les Forces canadiennes ou le ministère de la Défense nationale;
  • h) le membre des forces canadiennes ou d’une force de visite et les membres de sa famille immédiate;
  • i) le citoyen français qui réside à Saint-Pierre-et-Miquelon (SPM) et qui n’a séjourné qu’à SPM, aux É-U ou au Canada pendant 14 jours avant d’arriver au Canada;
  • j) la personne ou la catégorie de personnes qui, selon l’administrateur en chef de la santé publique du Canada :
    • i. Ne présentent pas de risque de préjudice important pour la santé publique, ou
    • ii. fourniront un service essentiel pendant leur séjour au Canada;
  • k) la personne ou la catégorie de personnes, dont la présence serait dans l’intérêt national selon les ministres des Affaires étrangères, de la Citoyenneté et de l’Immigration ou de la Sécurité publique et de la Protection civile;
  • l) le titulaire d’un permis de travail valide au sens de l’article 2 du RIPR ou la personne avisée par écrit que sa demande visant à obtenir le permis de travail a été approuvée;
  • m) le titulaire d’un permis d’études valide au sens de l’article 2 du RIPR ou la personne avisée par écrit que sa demande visant à obtenir le permis de travail a été approuvée avant midi (HAE) le 18 mars 2020;
  • n) la personne qui cherche à entrer pour fréquenter un établissement répertorié, ainsi que les membres de sa famille immédiate (autre qu’un enfant à charge d’un enfant à charge) si elle :
    • i. est titulaire d’un permis d’étude valide, au sens de l’article 2 du RIPR, qui est valide;
    • ii. si elle peut faire une demande de permis d’études au moment de son entrée au Canada conformément à l’article 214 du RIPR; ou
    • iii. a été avisée par écrit que sa demande visant à obtenir un permis d’études a été approuvée;
  • o) la personne qui peut travailler au Canada à titre d’étudiant dans un domaine relié à la santé en vertu de l’alinéa 186p) du RIPR;
  • p) la personne qui peut travailler au Canada afin d’offrir des services d’urgence en vertu de l’alinéa 186t) du RIPR;
  • q) le professionnel de la santé titulaire d’une licence qui détient une preuve d’emploi au Canada;
  • r) la personne qui cherche à entrer au Canada afin de livrer, entretenir ou réparer de l’équipement nécessaire du point de vue médical;
  • s) la personne qui cherche à entrer au Canada afin de faire un don ou une livraison médicale de cellules souches, de sang ou de produits sanguins, de tissus, d’organes ou d’autres parties du corps pour les soins aux patients au Canada;
  • t) la personne dont la demande de résidence permanente au Canada a été approuvée et a reçu un avis écrit de l’approbation avant midi (HAE) le 18 mars 2020;
  • u) la personne qui travaille dans le secteur maritime des transports qui est essentielle au transport de marchandises par bâtiment;
  • v) la personne qui cherche à entrer au Canada pour y occuper un poste en tant qu’agent diplomatique, consulaire, représentant ou fonctionnaire d’un pays étranger, ou d’une organisation internationale, ainsi que les membres de sa famille immédiate;
  • w) la personne qui arrive dans un aéroport canadien à bord d’un véhicule commercial pour passagers, qui transite vers un autre pays et demeure dans l’espace de transit isolé;
  • x) la personne qui cherche à entrer au Canada à bord d’un bâtiment effectuant de la recherche qui est exploité par le gouvernement du Canada.

Ressortissants étrangers avec lettre d’exemption au titre de l’intérêt national en vertu du paragraphe 3(1)k) :

Conformément au paragraphe 3(5) du décret, une personne ou une personne d’une catégorie de personnes dont la présence au Canada, comme déterminée par le ministre des Affaires étrangères, le ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté ou le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile, est d’intérêt national est exemptée de l’interdiction d’entrer au Canada à des fins facultatives ou discrétionnaires.

Membres de la famille immédiate

Aux fins des restrictions aux frontières, la définition de membre de la famille immédiate est alignée sur les décrets comme ce qui suit :

  • a) l’époux ou le conjoint de fait de la personne;
  • b) un enfant à charge de la personne ou de son conjoint ou conjoint de fait;
  • c) l’enfant à charge d’un enfant à charge visé au point b);
  • d) le parent ou le beau-parent de la personne ou de son époux ou conjoint de fait; ou) le tuteur ou le curateur de la personne.
  • e) le tuteur ou tuteur de la personne.

Toutefois, un étranger répondant simplement à la définition de «famille immédiate» ou de « famille élargie » ne garantit pas son admissibilité à entrer au Canada. La personne voyageant dans un but non discrétionnaire (essentiel) peut toujours entrer au Canada. Mais les ressortissants étrangers peuvent être exemptés de l’obligation d’entrer pour un motif essentiel s’ils peuvent établir leur intention d’entrer au Canada pour être avec un membre de leur famille immédiate ou élargie (qui est citoyen canadien, un résident permanent ou une personne enregistrée en tant qu’Indien en vertu de la Loi sur les Indiens), leur intention de rester au Canada pendant plus de 15 jours, et qui accepte de se conformer à toutes les exigences de quarantaine détaillées dans le décret relatif à l’isolement obligatoire.

Membres de la famille élargie

Conformément au décret interdisant l’entrée au Canada, le membre de la famille élargie, à l’égard d’une personne, s’entend :

  • a) de l’individu âgé de 18 ans ou plus avec qui la personne en cause (aussi âgée de 18 ans ou plus) entretient une relation amoureuse exclusive depuis au moins un an et qui a passé du temps en la présence physique de la personne en cause pendant la relation;
  • b) de l’enfant à charge de l’individu visé à l’alinéa a)
  • c) de son enfant ou de l’enfant de son époux, de son conjoint de fait ou de l’individu visé à l’alinéa a), autre qu’un enfant à charge;
  • d) de l’enfant à charge de l’enfant visé à l’alinéa c);
  • e) d’un des enfants de l’un ou l’autre de ses parents ou de ses beaux-parents ou des enfants de l’un ou l’autre des parents ou des beaux-parents de son époux ou conjoint de fait;
  • f) d’un de ses grands-parents ou des grands-parents de son époux ou conjoint de fait.

Les membres de la famille élargie doivent respecter les exigences suivantes :

  • a) avoir une déclaration solennelle attestant de leur relation avec le citoyen canadien ou le résident permanent, signée par ce dernier;
  • b) avoir une autorisation écrite d’entrée émise par un agent désigné en vertu du paragraphe 6(1) de la LIPR.

Voyage pour motifs d’ordre humanitaire

En vertu de l’article 3.1, l’interdiction d’entrer au Canada ne s’applique pas aux ressortissants étrangers qui cherchent à entrer au Canada afin :

  • a) de fournir un soutien ou d’assister à la mort d’un citoyen canadien, un résident permanent, un résident temporaire, une personne protégée ou à une personne inscrite à titre d’Indien sous le régime de la Loi sur les Indiens qui réside au Canada, si un professionnel de la santé titulaire d’une licence ou d’un permis d’exercice est d’avis que la personne est gravement malade;
  • b) de fournir des soins à un citoyen canadien, un résident permanent, un résident temporaire, une personne protégée ou à une personne inscrite à titre d’Indien sous le régime de la Loi sur les Indiens qui réside au Canada si un professionnel de la santé titulaire d’une licence ou d’un permis d’exercice est d’avis que ces soins sont médicalement justifiés;
  • c) d’assister à des funérailles ou à une cérémonie de fin de vie.

Étudiants internationaux

Conformément au décret interdisant l’entrée au Canada, un étudiant international est autorisé d’entrer s’il souhaite entrer au Canada pour fréquenter un établissement répertorié et :

  • s’il est titulaire d’un permis d’études valide;
  • s’il peut faire une demande de permis d’étude au moment d’entrer au Canada; ou
  • si sa demande pour obtenir un permis d’études a été approuvée par écrit, mais il ne s’est pas encore vu délivrer le permis.

Un établissement répertorié est un établissement qui, de l’avis du gouvernement de la province dans laquelle il est situé, a mis en place des mesures appropriées pour s’assurer que les étudiants peuvent respecter l’obligation de se mettre en quarantaine ou de s’isoler conformément à tout décret pris en vertu de l’article 58 de la Loi sur la mise en quarantaine. La liste d’établissements répertoriés est publiée par IRCC sur son site Web.

Les membres de la famille immédiate des étudiants internationaux, sauf les enfants à charge des enfants à charge, sont aussi exemptés de l’interdiction d’entrer.

Transit entre vols internationaux (TVI)

Le transit entre vols internationaux (TVI) est autorisé avec certaines restrictions, notamment le fait de rester côté piste, de ne pas entrer officiellement au Canada et d’arriver et de repartir du même aéroport canadien dans les 24 heures. Si l’un de ces voyageurs TVI devait entrer au Canada sans qu’il y ait faute de sa part (p. ex. fermeture des frontières ou annulation de vol), le ministre des Affaires étrangères a émis une lettre d’intérêt national pour permettre leur admission temporaire, à condition qu’ils s’isolent immédiatement en attendant leur vol de continuation et qu’ils signalent tout signe ou symptôme de la COVID-19 à l’Agence de santé publique du Canada. Ces voyageurs sont soumis aux mêmes règles que toute autre personne entrant au Canada, sauf que leur mesure d’auto-isolement peut être de courte durée et prendre fin lorsqu’ils quittent le Canada, à condition qu’ils soient asymptomatiques.

Cette approche favorise les relations bilatérales positives du gouvernement dans le monde entier et encourage une coopération accrue pendant cette crise grâce à l’embarquement réciproque sur les vols de rapatriement soutenus par le gouvernement pour aider les Canadiens à rentrer chez eux, et les ressortissants étrangers à retourner dans leur pays d’origine.

Note : Les voyageurs qui sont en transit et qui demeurent dans des zones de transit stériles sont également exemptés de l’obligation de soumettre des renseignements sur la quarantaine par voie électronique (ArriveCAN).

Athlètes amateurs de haut niveau et personnel essentiel

Les ressortissants étrangers qui cherchent à entrer au Canada en tant qu’athlètes amateurs de haut niveau pour participer à un événement unisport international, ou en tant que personne qui remplit des fonctions essentielles liés à un tel événement, peuvent chercher l’entrée au Canada s’ils possèdent une lettre d’autorisation émise par Patrimoine Canada (PCH). L’autorisation est accordée et ne reste valable qu’avec le soutien du gouvernement provincial et des autorités sanitaires locales et peut être révoquée par PCH si ce soutien est retiré ou si l’événement est annulé par les organisateurs. Le test d’entrée discrétionnaire ne sera pas d’application au point d’entrée.

Personne-ressource :

Approuvé par : Kathy Thompson, vice-présidente, Direction générale de la politique stratégique

Obligations des voyageurs en matière d'isolement et de quarantaine

Réponse proposée :

  • Tous les voyageurs internationaux, avec quelques exceptions, arrivant au Canada doivent se soumettre à un test moléculaire à la COVID-19 avant leur arrivée au Canada et à leur arrivée au Canada et doivent avoir un plan de quarantaine approprié pour la période obligatoire de 14 jours, qui commence le jour de leur entrée au Canada.
  • Tous les voyageurs (âgés de 5 ans ou plus), à quelques exceptions près, doivent présenter une preuve d’un résultat négatif au test moléculaire COVID-19 avant d’embarquer à bord d’un aéronef à destination du Canada ou fournir un résultat positif obtenu au cours des 14 à 90 jours précédents pour démontrer qu’ils ne sont plus infectieux.
  • À compter du 15 février 2021, les voyageurs arrivant par voie terrestre, à quelques exceptions près, doivent présenter une preuve d’un test moléculaire COVID-19 effectué aux États-Unis dans les 72 heures avant d’arriver au point d’entrée.
  • À compter du 22 février, tous les voyageurs doivent soumettre des renseignements médicaux obligatoires sous forme numérique à l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) au moyen de l’application ArriveCAN avant d’embarquer dans un avion pour le Canada ou d’arriver à un point d’entrée terrestre, y compris les coordonnées et/ou un plan de quarantaine approprié, au besoin.
  • À compter du 21 mars 2021, les personnes suivantes sont maintenant exemptées de l'obligation de mise en quarantaine dans une installation autorisée par le gouvernement :
    • les personnes non accompagnées de moins de 18 ans ;
    • les personnes non accompagnées âgées de 18 ans et plus qui sont dépendantes d'autrui pour les soins ou l'assistance ;
    • les personnes ou une catégorie de personnes dont la présence au Canada est jugée dans l'intérêt national par le ministre de la Santé ;
    • certains travailleurs étrangers temporaires qui se rendront directement à leur lieu de quarantaine approprié par voie de transport privé.
  • Tous les voyageurs, à quelques exceptions près, devront subir un test moléculaire COVID-19 à leur arrivée et subir un deuxième test plus tard au cours de la période de 14 jours suivant l'entrée, vers la fin de leur quarantaine.
  • À moins d'être exemptés, les voyageurs aériens doivent présenter une preuve de réservation prépayée pendant trois jours dans une installation autorisée par le gouvernement (hôtel) près du premier aéroport d'entrée. Les voyageurs aériens devront rester à leur hôtel réservé jusqu'à trois jours, à leurs frais, en attendant le résultat de leur test d'arrivée.
  • Les voyageurs qui reçoivent un résultat négatif à leur test d'arrivée se rendront à leur lieu de quarantaine approprié pour terminer la quarantaine obligatoire de 14 jours.
  • Les voyageurs qui deviennent symptomatiques, qui subissent un test positif à leur arrivée ou qui n’ont pas de plan de quarantaine approprié seront dirigés vers l’ASPC et on pourrait leur demander de terminer leur quarantaine dans une installation de quarantaine désignée (DQF).
  • De plus, à compter du 4 mars 2021, 16 points d’entrée terrestres offriront des tests sur place pour tester les voyageurs à leur arrivée.
  • Les voyageurs aux points d’entrée qui n’offrent pas de tests sur place recevront des trousses d’écouvillonnage et des conseils en ligne en temps réel pour passer eux-mêmes le premier test dans leur lieu de quarantaine le premier jour, et un deuxième test vers la fin de leur période de quarantaine.
  • Toute personne entrant au Canada est tenue de répondre à toute question posée par un agent de contrôle, un agent de quarantaine, un agent de santé publique ou un agent de la paix pendant la période de 14 jours qui commence le jour de son entrée au Canada.
  • Les représentants du gouvernement du Canada effectueront un dépistage sanitaire au moment de l’entrée au Canada afin de déterminer la nécessité d’une mise en quarantaine ou d’un isolement.
  • Les voyageurs non conformes qui ne sont pas visés par une exception à l’exigence de subir un test moléculaire ou de se mettre en quarantaine seront dirigées vers l’ASPC pour subir un contrôle additionnel et une mesure d’exécution de la loi pourrait leur être imposée, incluant une amande pouvant s’élever à 3000 $ et une poursuite au criminel.

Si l’on insiste sur les nouvelles exemptions en matière de quarantaine :

  • Les étudiants transfrontaliers qui fréquentent régulièrement l’école au Canada et aux États-Unis et leurs conducteurs sont exemptés des exigences de quarantaine lorsqu’ils entrent au Canada, sous réserve de certaines conditions.
  • Les résidents de certaines communautés transfrontalières éloignées, qui ne traversent la frontière canado-américaine que pour accéder aux nécessités de la vie dans la communauté la plus proche où ces nécessités sont disponibles, sont exemptés des exigences de quarantaine; ceux-ci comprennent :
    • Northwest Angle, Minnesota; Hyder, Alaska; Campobello Islande, Nouveau-Brunswick; et Stewart, Colombie-Britannique.
    • Les voyageurs du Canada renvoyés directement des États-Unis sont exemptés des exigences de quarantaine tant qu’ils n’ont jamais quitté leur véhicule au PE des É.-U..
    • Les ressortissants étrangers qui ne sont pas autrement interdits de territoire au Canada se verront refuser l’entrée (à quelques exceptions près) s’ils n’ont pas de résultat valide de test moléculaire COVID-19 avant leur arrivée.

Si l’on insiste sur la mise en place d’un plan de quarantaine plus rigoureux et approprié :

  • Les exigences du plan de quarantaine sont plus strictes pour renforcer la quarantaine obligatoire de 14 jours :
    • Les voyageurs doivent éviter tout contact avec les autres personnes de leur foyer avec qui ils n’ont pas voyagé;
    • Les voyageurs ne doivent pas demeurer avec des sous-populations à risque ou toute personne qui travaille avec une telle personne.

Si l’on insiste sur d’autres mesures pour limiter la propagation du virus à la frontière :

Tous les voyageurs qui entrent au Canada doivent :

  • prévoir un lieu adéquat pour se mettre en quarantaine ou s’isoler;
  • se rendre directement à leur lieu de quarantaine ou d’isolement pour 14 jours, à moins d’avoir reçu une consigne contraire d’un agent de quarantaine;
  • porter un masque non médical ou un couvre-visage lorsqu’ils se rendent au lieu de quarantaine ou d’isolement;
  • éviter d’accueillir des invités; et
  • surveiller leur état de santé.

Si l’on insiste sur les autorités des ASF :

  • Les ASF sont appelés agents de contrôle en vertu de la Loi sur la quarantaine et sont donc habilités à examiner, contester et confirmer les déclarations des voyageurs et les envoyer à un agent de quarantaine.
  • Les ASF doivent également déterminer le statut d’exemption de quarantaine d’un voyageur en fonction des consignes de la Santé publique. Les voyageurs qui sont exemptés de la quarantaine, soit en vertu d'une disposition du décret ou d'une désignation d'agent en chef de la santé publique, sont autorisés à entrer au Canada, à moins que d'autres préoccupations ne soient soulevées.
  • Lorsqu'un voyageur est admis au Canada, la responsabilité de surveiller la conformité à la quarantaine relève du mandat de l'ASPC et des autorités sanitaires provinciales ou territoriales.
  • Il est important de noter que l'ASFC n'impose pas d'amendes pour l'exécution des exigences de la Loi sur la quarantaine ; la décision de poursuivre ou non les mesures d'exécution liées aux décrets de santé publique relève de l'ASPC.

Exigences en matière de tests, d’isolement et de quarantaine obligatoires

Contexte :

La priorité absolue du gouvernement du Canada est d’assurer la santé et la sécurité des Canadiens. Si l’éclosion n’est pas endiguée, elle pourrait entraîner une propagation de la maladie au Canada, accroître les effets négatifs sur la santé et surcharger le système de santé. À ce jour, le Canada a réussi à ralentir la propagation du virus en adoptant une série de mesures, notamment des restrictions sur les voyages non essentiels aux frontières internationales du Canada et des mesures obligatoires de quarantaine et d’isolement pour aider à prévenir la propagation de la COVID-19. Comme de nouvelles variantes de la COVID-19 préoccupantes sont de plus en plus détectées au Canada, le gouvernement du Canada a annoncé d’autres exigences en matière de tests et de quarantaine pour les voyageurs internationaux qui arrivent aux points d’entrée aériens et terrestres. Ces nouvelles mesures visent à empêcher les variantes préoccupantes de ré accélérer la pandémie. Des exemptions continuent d’être en place pour assurer la continuité des chaînes d’approvisionnement économiques entre le Canada et les États-Unis.

La réduction réussie de la transmission des cas de COVID-19 liés aux voyages internationaux est le résultat direct des restrictions frontalières et des mesures de quarantaine mises en place. Le gouvernement du Canada surveille et évalue en permanence la situation et veille à ce que les mesures de protection restent en place jusqu’à ce qu’elles puissent être levées en toute sécurité.

Décret en conseil

Le nouveau décret n° 47 : 2021-0174 intitulé Décret visant la réduction du risque d’exposition à la COVID-19 au Canada (quarantaine, isolement et autres obligations) est en vigueur à partir de la période commençant le 21 mars 2021 (23 h 59 min 59 s), et se terminant le 21 avril 2021 (23 h 59 min 59 s). Ce décret abroge et remplace le décret n° 43 : 2021-0075. Ce Décret doit être interprété avec l’Arrêté d’urgence visant certaines exigences relatives à l’aviation civile en raison de la COVID-19 en vertu de la Loi sur l’aéronautique de Transports Canada.

Exigences de soumettre l’information par voie électronique — Arrivecan

À compter du 22 février 2021, qu’ils arrivent par voie terrestre ou aérienne, tous les voyageurs devront soumettre par voie électronique leurs renseignements de voyage et de contact, y compris un plan de quarantaine approprié, par l’entremise de l’application ArriveCAN avant de franchir la frontière ou d’embarquer à bord d’un vol. (La présentation numérique avant l’embarquement est obligatoire en mode aérien depuis le 21 novembre 2020).

Plan de quarantaine plus rigoureux : Pour qu’un lieu de quarantaine soit jugé convenable, les voyageurs ne peuvent pas demeurer avec des sous-populations à risque, y compris les personnes qui travaillent dans des hôpitaux ou des établissements de soins de longue durée, les adultes de plus de 65 ans ou les personnes immunodéprimées ou à risque de maladies plus graves. En outre, les voyageurs doivent éviter tout contact avec les autres personnes de leur ménage avec qui ils n’ont pas voyagé.

Le plan de quarantaine et les coordonnées doivent être soumis à l’ASPC par voie électronique pour la période de quarantaine de 14 jours, à moins que les voyageurs ne puissent le faire en raison d’une déficience, d’une infrastructure inadéquate, d’une interruption de service ou d’une catastrophe naturelle, auquel cas ces renseignements peuvent être fournis d’une autre manière, comme l’a précisé l’ASPC. Cette obligation ne s’applique pas aux personnes en transit qui demeurent dans des zones de transit stériles.

Les voyageurs asymptomatiques peuvent soumettre leurs coordonnées par l’entremise de :

  • Application du bureau des coordonnées de l’ASPC;
  • Formulaire papier sur le Coronavirus de l’ASPC;
  • Le portail en ligne ArriveCAN; ou
  • Application mobile ArriveCAN.

Exigences en matière de tests avant l’arrivée

Mode aérien : À compter du 6 janvier à 23 h 59, heure normale de l’Est, tous les voyageurs de 5 ans ou plus, avant de monter à bord d’un aéronef pour le vol à destination du Canada, doivent présenter la preuve d’un résultat négatif à un test moléculaire relatif à la COVID-19. Le test doit être effectué sur un échantillon prélevé dans les 72 heures précédant l’heure de départ prévue initialement et doit être effectué selon le procédé d’amplification en chaîne par polymérase (ACP) ou d’amplification isotherme médiée par boucle par transcription inverse (RT-LAMP). En date du 21 janvier, au lieu de présenter un test négatif, les voyageurs pourront présenter un test moléculaire positif effectué sur un échantillon prélevé dans la période minimale de 14 jours et maximale de 90 jours précédant l’heure de départ de l’aéronef.

À moins de bénéficier d’une exemption, avant de monter à bord d’un aéronef, les voyageurs doivent présenter à l’exploitant de l’aéronef la preuve documentaire qui démontre un résultat négatif ou positif à un test moléculaire incluant les éléments suivants :

  • 1. Le nom et la date de naissance de la personne;
  • 2. Le nom et l’adresse municipale du laboratoire qui a effectué le test;
  • 3. La date à laquelle l’échantillon a été prélevé et le procédé utilisé;
  • 4. Le résultat du test.

Mode terrestre : À compter du 15 février 2021, tous les voyageurs, à quelques exceptions près, doivent fournir la preuve d’un résultat négatif au test moléculaire COVID-19 effectué aux États-Unis dans les 72 heures précédant l’arrivée, ou d’un résultat positif effectué 14 à 90 jours avant l’arrivée. Les exemptions comprennent les travailleurs essentiels comme les camionneurs et les fournisseurs de services d’urgence, ainsi que les collectivités transfrontalières.

Remarque : Voir l’annexe A pour une liste complète des personnes exemptées des exigences relatives aux tests avant l’arrivée.

Exigences en matière de tests après l’arrivée

Tous les voyageurs, à quelques exceptions près, devront se soumettre à des tests moléculaires COVID-19 au moment de l’entrée, puis un autre plus tard dans la période de 14 jours suivant l’entrée, pendant qu’ils sont en quarantaine. Ces résultats seront analysés afin de suivre et de limiter la propagation des variants de la COVID-19.

Mode aérien : À compter du 22 février 2021, tous les voyageurs, à quelques exceptions près, devront subir un test moléculaire COVID-19 lorsqu’ils arriveront au Canada avant de quitter le premier aéroport d’entrée, et un autre vers la fin de leur période de quarantaine de 14 jours. À quelques exceptions près, les voyageurs aériens devront réserver avant leur départ pour le Canada un séjour de 3 nuits dans un hôtel autorisé par le gouvernement. Les voyageurs devront séjourner dans leur hôtel réservé jusqu’à 3 nuits, à leurs frais, en attendant les résultats de leur test d’arrivée. S’ils reçoivent un résultat négatif, ils pourront continuer à se rendre à leur destination finale pour terminer la quarantaine de 14 jours. Les voyageurs qui font l’objet d’un test positif, qui développent des symptômes ou qui n’ont pas de plan de quarantaine approprié devront terminer leur isolement dans un établissement de quarantaine désigné (EQD).

Les renseignements sur la réservation d’hôtel seront disponibles en ligne à compter du 18 février 2021. Les voyageurs devront réserver un hôtel dans la première ville où ils arrivent au Canada. S’ils reçoivent un résultat négatif à leur test d’arrivée, ils pourront prendre un vol de correspondance vers leur destination finale. Il y aura un certain nombre d’hôtels à choisir près de chacun des quatre aéroports internationaux acceptant des vols internationaux, à Vancouver, Calgary, Toronto et Montréal. Le coût de ces séjours peut varier légèrement à chaque endroit. C’est au voyageur de choisir son lieu de séjour et de faire la réservation à l’avance. Le prix inclura les coûts associés à la chambre, à la nourriture, au nettoyage, aux mesures de prévention et de contrôle des infections, à la sécurité et au transport.

Mode terrestre : Depuis le 22 février 2021, les voyageurs qui entrent au Canada à la frontière terrestre doivent passer un test moléculaire COVID-19 à leur arrivée ainsi qu’à la fin de leur quarantaine de 14 jours. Le gouvernement du Canada exploitera 16 sites de tests aux points d’entrée partout au Canada. À compter du 4 mars, cinq points d’entrée seront disponibles et 11 autres seront disponibles. Le gouvernement du Canada s’emploie également à fournir à tous les autres points d’entrée des trousses de tests permettant aux voyageurs de rentrer chez eux et de passer eux-mêmes les tests le jour 1 et vers la fin de la période de quarantaine pour satisfaire aux exigences.

Points d’entrée terrestres offrant les tests sur place
  • Douglas, Colombie-Britannique
  • Coutts, Alberta
  • Pont Queenston-Lewiston, Niagara-on-the-Lake (Ontario)
  • Saint-bernard de Lacolle (Route 15), Québec
  • 3e pont de St Stephen, Nouveau-Brunswick
  • Pont Ambassador, Windsor (Ontario)
  • Pont Blue Water, Point Edward (Ontario)
  • Emerson West Lynne, Manitoba
  • Fort Erie (pont de la Paix), Ontario
  • Huntingdon, Colombie-Britannique
  • Lansdowne (pont des Mille-Îles) (Ontario)
  • Route du Pacifique, Colombie-Britannique
  • Rainbow Bridge, Niagara Falls, Ontario
  • St-Armand, Québec
  • Stanstead (Route 55), Québec
  • Tunnel Windsor-Détroit, Ontario
Exemptions :

Le nouveau décret prévoit des exemptions limitées aux exigences relatives aux tests après l’entrée sur le marché et aux installations autorisées par le gouvernement. Cela comprend de nouvelles dispositions pour les personnes qui fournissent des services essentiels, les personnes qui demandent un traitement médical essentiel à l’extérieur du Canada, les personnes qui entrent au Canada pour aider à une catastrophe majeure et les enfants à charge non accompagnés.

À compter du 21 mars 2021, les personnes suivantes sont maintenant exemptées de l'obligation de mise en quarantaine dans une installation autorisée par le gouvernement : les personnes non accompagnées de moins de 18 ans ; les personnes non accompagnées âgées de 18 ans et plus qui sont dépendantes d'autrui pour les soins ou l'assistance ; les personnes ou une catégorie de personnes dont la présence au Canada est jugée dans l'intérêt national par le ministre de la Santé ; certains travailleurs étrangers temporaires qui se rendront directement à leur lieu de quarantaine approprié par voie de transport privé.

Remarque : Voir l’annexe A pour une liste complète des personnes exemptées des exigences relatives aux tests après l’arrivée ainsi que celles exemptées de l’obligation de se rendre dans une installation approuvée par le gouvernement pour le mode aérien.

Autorités en matière d’exemptions aux tests selon des circonstances précises

Afin de gérer les situations d’urgence imprévues et les situations d’urgence lorsque les tests avant et après l’arrivée ne peuvent être réalisés, les autorités capables de donner des exemptions suivantes ont été ajoutées en date du 14 février 2021 :

  • circonstances consulaires impératives (ministre des Affaires étrangères);
  • Intervention d’urgence (ministre des Transports ou ministre de la Sécurité publique);
  • Intérêt national (ministre de la Santé), sous réserve de conditions;
  • Service essentiel (administrateur en chef de la santé publique), sous réserve de conditions;
  • Exemption pour des situations d’urgence (agent de quarantaine).
Protocole alternatif en matière de tests

Dans certains cas où les tests avant ou après l’arrivée ou la mise en quarantaine ne seraient pas appropriés en raison de l’urgence ou de la nature critique du travail effectué par le voyageur entrant, la capacité de tirer parti des nouvelles technologies de test continuera d’être utile grâce à l’introduction future et éventuelle de protocoles en matière de tests de rechange qui pourraient être envisagés pour la collecte d’échantillons dans un délai différent et selon certaines circonstances limitées.

Conformité et exécution de la loi

Le défaut de fournir une preuve documentaire d’un test COVID-19 n’entraînera pas l’interdiction de territoire au Canada pour les personnes ayant un droit d’entrée (citoyens canadiens, résidents permanents, Indiens inscrits). L’entrée au Canada sera interdite aux ressortissants étrangers qui présentent des symptômes ou qui n’ont pas fourni de preuve d’un test valide avant l’arrivée. Les voyageurs qui ne se conforment pas aux exigences en matière de quarantaine ou de tests avant et après leur arrivée seront renvoyés à l’ASPC et pourront être passibles d’une amende pouvant atteindre 3 000 $ ou faire l’objet de poursuites criminelles. De plus, les voyageurs en quarantaine ou en isolement doivent répondre aux questions et fournir des renseignements aux agents de la paix sur demande. Le fait de ne pas fournir des renseignements exacts ou de ne pas respecter les instructions fournies lors de l’entrée au Canada constitue une infraction à la Loi sur la quarantaine et pourrait entraîner jusqu’à six mois de prison ou 750 000 $ d’amendes.

Exigences en matière d’isolement et de quarantaine

Tous les voyageurs entrant au Canada qui sont soumis à une quarantaine ou à un isolement obligatoire, ainsi que les personnes exemptées de quarantaine, sont tenus de fournir des informations sanitaires obligatoires à l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) en vertu de la Loi sur la quarantaine :

  • Les voyageurs non exemptés sont tenus de fournir les informations requises, notamment les détails de leur voyage, leur numéro de téléphone, leur adresse électronique, leur plan de quarantaine adéquat et l’adresse civique où ils ont l’intention d’être mis en quarantaine. Cela inclut les voyageurs qui ont reçu une autorisation limitée de sortie de la quarantaine par l’ASPC (c’est-à-dire une entrée pour raisons humanitaires);
  • Les voyageurs exemptés sont tenus de fournir les coordonnées (numéro de téléphone et adresse électronique) où ils peuvent être contactés pendant une période de 14 jours à compter du jour de leur entrée au Canada.

Catégories de personnes exemptées de la mise en quarantaine

À compter du 14 février 2021, les voyageurs exempts de quarantaine doivent respecter des obligations plus strictes en ce qui concerne le port du masque et doivent tenir une liste de contacts pendant leur période initiale de 14 jours au Canada. Les exigences relatives aux masques non médicaux ont été modifiées pour s’aligner sur le décret provisoire de Transports Canada et exemptent les personnes de moins de deux ans et celles qui ont des restrictions physiques empêchant le port du masque.

Ce décret inclut une nouvelle condition à l’exemption de quarantaine pour un citoyen canadien, un résident permanent, un résident temporaire, une personne protégée ou une personne inscrite à titre d’Indien en vertu de la Loi sur les Indiens qui résident au Canada et qui ont reçu des services ou des traitements médicaux essentiels dans un pays étranger, si la personne a :

  • une preuve écrite d’un praticien de soins de santé autorisé au Canada qui a indiqué que les services ou les traitements médicaux à l’extérieur du Canada sont essentiels, à moins que les services ou traitements ne concernent des services médicaux primaires ou d'urgence en vertu d'un accord avec une autre juridiction ; et
  • une preuve écrite d’un praticien de soins de santé autorisé dans le pays étranger qui a indiqué que les services ou les traitements étaient offerts dans ce pays.

Le nouveau décret permet, par exemple, aux personnes vivant dans les communautés frontalières qui dépendent des services médicaux de l'autre côté de la frontière d'accéder à ces services sans note écrite.

Remarque : Voir l’annexe A pour une liste complète des personnes exemptées des exigences de quarantaine.

Exemptions des exigences de santé publique

En date du 21 mars 2021, le décret a été restructuré pour inclure la liste complète des personnes et des catégories de personnes exemptées des diverses exigences de santé publique dans les annexes 1 à 3.

  • Personnes exemptées de l’obligation de fournir la preuve d’essai moléculaire relatif à la COVID-19 – Entrée par voie terrestre (Annexe 1, Tableau 1)
  • Personnes exemptées de l’obligation de fournir la preuve d’essai moléculaire relatif à la COVID-19 – Entrée par aéronef (Annexe 1, Tableau 2)
  • Personnes exemptées de la mise en quarantaine (Annexe 2, Tableau 1)
  • Personnes exemptées des essais au Canada (Annexe 2, Tableau 2)
  • Personnes exemptées des lieux d’hébergement autorisé par le gouvernement (Schedule 2, Table 3)
  • Catégories professionnelles exemptées des lieux d’hébergement autorisé par le gouvernement (Schedule 3, Table 1)

En plus des exemptions détaillées dans les annexes ci-dessus, les personnes et catégories de personnes suivantes sont exemptées de certaines exigences de santé publique à condition qu'elles remplissent les conditions établies:

Athlètes amateurs de haut niveau et personnel essentiel

Les ressortissants étrangers qui sont des athlètes amateurs de haut niveau participant aux Manifestations internationales unisport (MIU) ou des personnes réputées jouer un rôle essentiel dans le cadre des MIU peuvent demander l’entrer au Canada pourvu qu’ils aient une lettre d’autorisation émise par Patrimoine Canada (PCH).

La lettre d’autorisation de PCH émise en vertu du paragraphe 7 (2) de l’ordonnance peut comprendre un plan d’atténuation des risques assorti de conditions particulières (exemption de quarantaine) élaborées en consultation avec l’ASPC et appuyer par le gouvernement provincial applicable et les autorités sanitaires locales.

Remarque : Les athlètes amateurs de haut niveau et le personnel essentiel ne sont pas tous exemptés de l’exigence de quarantaine obligatoire de 14 jours.

Entrée à titre humanitaire

En vertu du paragraphe 4.5(1), les conditions de maintien en quarantaine sont différentes pour une personne qui a une autorisation écrite du ministre de la Santé pour l’entrée et une libération limitée de la quarantaine pour l’une des raisons suivantes :

  • a) Pour assister au décès d’un citoyen canadien, d’un résident permanent, d’un résident temporaire, d’une personne protégée ou d’une personne inscrite comme Indien en vertu de la Loi sur les Indiens, ou pour lui apporter un soutien, qui réside au Canada et qui est considérée comme gravement malade par un professionnel de la santé agréé l;
  • b) pour fournir des soins à un citoyen canadien, un résident permanent, un résident temporaire, une personne protégée ou une personne inscrite comme Indien en vertu de la loi sur les Indiens, qui réside au Canada et qui est considéré par un professionnel de la santé agréé comme ayant une raison médicale de nécessiter un soutien; ou
  • c) pour assister à un enterrement ou à une cérémonie de fin de vie.

Personne-ressource :

Approuvé par : Kathy Thompson, vice-présidente, Direction générale de la politique stratégique

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