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Aperçu : Transition ministérielle 2023

Aperçu de l'Agence

Mission

L'ASFC fournit des services frontaliers intégrés contribuant à la mise en œuvre des priorités en matière de sécurité nationale et de sécurité publique et facilitant le libre mouvement des personnes et des marchandises, notamment les animaux et les végétaux.

Vision

Un organisme frontalier intégré, reconnu pour l'excellence de ses services visant à assurer la protection du Canada et sa prospérité.

Aperçu des chiffres avant la pandémie (2019)

Facilitation des voyageurs

  • 94,6 millions de voyageurs traités
  • Plus de 750 postes frontaliers (modes terrestre, aérien, maritime et ferroviaire)
  • 243 332 entrevues réalisées pour le programme NEXUS

Secteur commercial et échanges commerciaux

  • 20,2 millions de mainlevées de marchandises commerciales accordées
  • 68,3 millions d'expéditions de faible valeur par messagerie
  • 55 148 trains de marchandises et navires de charge dédouanés
  • 33,2 milliard de dollars en droits et taxes perçus

Immigration et octroi de l'asile

  • 497 388 permis de travail et d'études délivrés
  • 257 482 résidents permanents établis
  • 29 360 demandes d'asile traitées

Renseignement et exécution de la loi

  • 19 719 armes à feu et armes prohibées saisies
  • 29 247 saisies de stupéfiants
  • 8 825 détentions
  • 11 313 renvois

Facilitation des voyageurs

Ce que nous faisons

  • Faciliter le mouvement des voyageurs légitimes (citoyens, résidents permanents et visiteurs) à la frontière
  • Percevoir les droits et les taxes sur les marchandises légitimes
  • Empêcher la contrebande (par exemple, armes à feu, stupéfiants et autres marchandises illicites) et la saisir des voyageurs

Priorités et pressions

  • Les tendances de voyage reviennent aux volumes pré-pandémiques et les tendances migratoires des ordres de grandeur plus élevés
  • De nouveaux vols internationaux, par exemple, le vol direct Mexico-Hamilton, est une nouvelle voie d'accès aux demandeurs d'asile
  • Les retards dans les déplacements et à la frontière attirent l'attention des médias dans un milieu dynamique

Déclaration faite à l'avance : intégrée à ArriveCAN l'été dernier; l'option Déclaration de l'ASFC faite à l'avance permet aux voyageurs de faire leur déclaration douanière et d'immigration jusqu'à 72 heures avant de s'envoler vers l'un des 10 aéroports participants au Canada.

Modernisation des services aux voyageurs : le budget de 2021 prévoyait 656,1 millions de dollars sur cinq ans et 123,8 millions de dollars par la suite pour améliorer la sécurité des frontières du Canada en fournissant aux agents de l'ASFC les outils et la technologie nécessaires pour traiter les voyageurs avec plus d'efficacité tout en proposant des solutions conviviales aux voyageurs.

Secteur commercial et échanges commerciaux

Ce que nous faisons

  • Faciliter le mouvement des marchandises légitimes à la frontière, appuyer les échanges commerciaux et le commerce
  • Appliquer les accords commerciaux et imposer des droits antidumping et compensateurs
  • Examiner les marchandises, y compris les aliments, les animaux et les plantes, afin de détecter les menaces pour la santé humaine, l'agriculture et l'environnement, telles que la peste porcine africaine et les espèces exotiques envahissantes
  • Empêcher la contrebande (par exemple, armes à feu, stupéfiants et autres marchandises illicites) et la saisir
  • Percevoir les droits et les taxes sur les importations légitimes

Priorités et pressions

  • Augmentation des échanges commerciaux et paysage en évolution (par exemple, la résilience de la chaîne d'approvisionnement et de nouvelles demandes de service sur les installations commerciales de l'ASFC)
  • Augmentation de 228 % du commerce électronique depuis 2014 à 2015, ce qui présente un défi pour les mesures d'exécution et la perception des revenu

Gestion des cotisations et des recettes de l'ASFC (GCRA)

Une initiative pluriannuelle visant à moderniser et à rationaliser le processus d'importation des biens commerciaux importés au Canada et à transformer la perception des droits et taxes y afférents

Immigration et octroi de l'asile

Ce que nous faisons

Le ministre de l'Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté établit les politiques

  • Contrôler le statut d'immigration et l'admissibilité des voyageurs
  • Traiter les demandeurs d'asile en situation irrégulière aux points d'entrée

Priorités et pressions

  • En 2022, l'ASFC a reçu un nombre sans précédent de 74 000 demandes d'asile, cette année, ce nombre est en hausse de 114 % à la frontière terrestre et de 107 % dans les aéroports jusqu'à maintenant et on s'attend à ce qu'il monte encore
  • L'ASFC traite 70 % des demandes d'asile. Le traitement des demandes peut avoir une incidence sur les temps d'attente à la frontière - une demande d'asile équivaut à 300 à 400 voyageurs réguliers à la frontière terrestre
  • Les changements au visa de résident temporaire (réduction des critères d'évaluation) devraient également se traduire par un plus grand nombre de demandes, ce qui aura un impact sur la première ligne et l'exécution de la loi en aval pour l'ASFC
  • En 2022, l'ASFC a traité 36 567 demandes de permis d'études et de travail lors d'aller-retour à la frontière, ce qui a eu un impact sur les services frontaliers dans les régions du Sud de l'Ontario, du Pacifique et du Québec
  • L'ASFC devrait traiter 50 000 demandes d'accès à l'information de personnes qui cherchent à accéder à leur dossier d'immigration dans le système que l'ASFC partage avec IRCC

Renseignement et exécution de la loi

Ce que nous faisons

  • Travailler avec les partenaires d'application de la loi pour trouver et renvoyer les étrangers interdits de territoire au Canada
  • Empêcher et lutter contre le terrorisme, le trafic de personnes et le blanchiment d'argent
  • Administrer la détention de l'immigration, y compris les solutions de rechange à la détention

Priorités et pressions

  • Contrôles des exportations : partage de renseignements et d'informations pour cibler les expéditions sortantes qui violent les régimes de lutte contre la prolifération et de sanctions (par exemple, la Russie) ainsi que les drogues illégales (par exemple, le fentanyl)
  • Les organisations criminelles transnationales emploient des méthodes de dissimulation de plus en plus complexes
  • Fréquence grandissante de la contrebande, des produits contrefaits, du trafic de personnes, du blanchiment d'argent et des produits de la criminalité
  • Décisions par les provinces de mettre fin à leur accord de détention des personnes à risque élevé au nom de l'ASFC avant que l'infrastructure appropriée puisse être mise en place
  • L'inventaire élevé des renvois devrait augmenter avec des niveaux record d'asile régulier et irrégulier exacerbés par la réticence de certains pays à fournir des documents de voyage pour permettre le renvoi de leurs citoyens
  • La lutte contre l'importation illégale de précurseurs chimiques d'opioïdes est une priorité clé tout en se concentrant également sur l'exportation croissante de fentanyl du Canada
  • Conflit géopolitique croissant - nécessité d'appliquer des sanctions contre la Russie, l'Iran et la désignation de l'Iran comme un régime qui s'est livré au terrorisme et à des violations systématiques et flagrantes des droits de l'homme

Faire progresser la réconciliation

  • La frontière canado-américaine divise physiquement les nations autochtones et les terres ancestrales, ce qui pose des problèmes pour les déplacements transfrontaliers, les pratiques traditionnelles, les économies et les liens familiaux et culturels
  • Plusieurs organisations fédérales ont une incidence sur la mobilité des Autochtones à la frontière : IRCC, SAC, RCAANC, AMC, ASPC
  • En nous appuyant sur la Stratégie et cadre relatifs aux Autochtones de l'ASFC, nous collaborons de manière proactive avec les autres ministères et les partenaires autochtones pour régler les problèmes liés au passage à la frontière et retirer les obstacles

Réalisations importantes

Le ministre de la Sécurité publique est le co-responsable de la table haute de l'initiative de collaboration avec la Jay Treaty Border Alliance qui oriente les travaux pour faciliter la mobilité des Autochtones à la frontière, notamment : l'expérience du passage à la frontière; le droit d'entrée; l'entrée des marchandises; et les documents d'identité et de voyage.

L'ASFC a facilité le retour d'articles culturels, sacrés et de cérémonie à la Nation des Siksika, à la nation Tuscarora et la Première Nation de Millbrook; d'autres suivront. L'ASFC a aussi des membres délégués, qui voyageaient avec des articles culturels et sacrés, à participer à des événements à l'extérieur du Canada (par exemple, la visite du pape).

En , le premier ministre et le président des États-Unis ont pris des engagements mutuels à l'égard de la mobilité frontalière des Autochtones.

Initiative de collaboration frontalière en cours avec le Conseil des Mohawks d'Akwesasne afin d'améliorer l'expérience du passage à la frontière à Cornwall.

Collaboration internationale

L'Agence dépend de partenaires internationaux pour accéder à de l'information, aux installations et aux outils à l'étranger pour intercepter les personnes interdites de territoires et les marchandises non admissibles et perturber les activités frontalières illicites :

  • Réunion des ministres des cinq nations : réunion annuelle des ministres de la sécurité et de l'immigration du Groupe des cinq (Five Eyes) : l'Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni et les États-Unis
  • Groupe des cinq sur la frontière (B5) : forum des chefs d'organismes du Groupe des cinq pour influencer les discussions sur la gestion des frontières et promouvoir leurs intérêts communs
  • Organisation mondiale des douanes : le Canada est perçu comme un leader parmi 185 membres représentant 98 % des échanges commerciaux dans le monde, qui met l'accent sur les questions douanières et divers organes techniques, stratégiques et de décisions
  • États-Unis : l'ASFC entretient une relation unique et constructive avec ses homologues américains du service des douanes et de la protection des frontières (Customs and Border Protection) du ministère de la sécurité intérieure (Department of Homeland Security).

L'été, la période de pointe pour les opérations de l'ASFC

L'Agence est à mi-parcours de son plan d'action estival. Bien qu'il y ait des temps d'attente dépassant nos normes de service, en particulier les longs week-ends, il y a eu jusqu'à présent peu de retards importants.

  • Déploiement de plus de 700 agents étudiants des services frontaliers (moyenne annuelle) pour travailler dans les secteurs à faible risque (par exemple, croisière de Vancouver, aéroports) et obtenir une période de pointe estivale aide supplémentaire
  • Déploiement d'environ 50 recrus du Programme de perfectionnement agents à Windsor pour accroitre la capacité aux opérations dans le Sud du Ontario
  • Maximisation des affectations à la ligne d'inspection primaire totalisant 50 % des heures des ASF durant les heures de pointe
  • Affectation, formation et exercices non essentiels limités pendant la période de pointe estivale
  • Planification, prévision et analyse des données accrues pour éclairer et améliorer la gestion des opération
  • Utilisation de l'application de capacité d'appoint pour répondre à une demande importante en ressources en cas de besoins pressants

Redistribution des effectifs disponibles

Maximiser les effectifs en réaffectant les ressources pour appuyer les opérations à volume plus élevé, en tirant parti des agents sans outils (inscription au programme NEXUS, centres de déclaration par téléphone) et en faisant appel aux agents étudiants des services frontaliers, dans la mesure possible

Mise à profit de la Déclaration de l'ASFC faite à l'avance (DAFA) et les voies express DAFA

La Déclaration faite à l'avance est en place dans 10 aéroports internationaux; selon les premiers résultats, les utilisateurs sont traités 30 % plus rapidement à l'arrivée aux bornes d'inspection primaire.

Mise en œuvre des mesures de soutien opérationnel

  • Continuer d'utiliser les solutions de TI pour accélérer le traitement des permis d'études
  • Identifier et attribuer les fonctions à faible risque aux agents sans outils
  • Inviter les partenaires et l'industrie à participer aux questions opérationnelles et aux plans d'urgence

Surveillance et planification proactives pour assurer un service de grande qualité

  • Surveiller les niveaux de service jusqu'à l'automne 2023. Déployer les plans d'intervention opérationnelle pour assurer des niveaux de service optimaux
  • Faire appel aux partenaires fédéraux pour veiller à ce que l'ASFC soit bien positionnée pour donner suite aux nouvelles priorités et faire en sorte que les répercussions sur les frontières sont prises en compte dans le processus décisionnel

L'essentiel

  • Dans l'ensemble, les augmentations de volume ont une incidence sur l'expérience des services frontaliers (par exemple, niveau élevé et soutenu de migration irrégulière, augmentation des incidents d'exportation de fentanyl du Canada, etc.)
  • L'ASFC est fortement influencée par les mandats et les décisions d'autres ministères
  • D'importants efforts de numérisation et de modernisation sont en cours, tous les dividendes viendront avec le temps
  • L'engagement précoce des collègues sur les questions clés sera important
  • L'ASFC a un rôle à jouer dans l'amélioration de la confiance du public dans les institutions par le biais de plusieurs de ses secteurs d'activité (saisies, renvois) et il existe des possibilités de communiquer cette contributiont la confiance des Canadiens en l'intégrité des frontières

Annexe : Prévision pour l'été 2023

  • Du 3 au 7 août : Carnaval des Caraïbes de Toronto
  • Du 5 au 7 août : Long weekend du jour férié provincial
  • Du 11 au 13 août : Spectacle aérien d'Abbotsford
  • Du 10 août à septembre : matchs de la NFL à Buffalo, Detroit et Seattle
  • Du 20 août au 4 septembre : Pacific National Exhibition
  • À partir du 28 août  : US Tennis Open à Queens (New York)

Prévision pour l'été 2023 (de juin à août)

  • Nombre de voyageurs : 25 millions (dans les 9 % de 2019)
    • Mode aérien : 9,5 millions (à 4 % de 2019)
    • Mode terrestre : 15,6 millions (à 12 % de 2019)
  • Permis de travail : 149 000 (hausse de 149 % par rapport à 2019)
  • Permis d'études : 181 000 (hausse de 164 % par rapport à 2019)
  • Saisies : On s'attend à plus ou moins le même nombre qu'en 2019
  • Expéditions commerciales express : Plus de 55 millions (hausse 160 % par rapport à 2019)
  • Mainlevée des marchandises commerciales aux points d'entrée : 7,7 millions (une hausse de 14 % par rapport à 2019)

Temps d'attente prévus de plus de 60 minutes à l'été 2023 (frontière terrestre)

On s'attend +/- au nombre de 2019 (92 temps d'attente)

  • Région du Pacifique : Douglas, Pacific Highway, Abbotsford-Huntingdon, Aldergrove
  • Région des Prairies : Coutts, Emerson et North Portal
  • Région du Sud de l'Ontario : pont Ambassador, pont Rainbow, pont Blue Water, pont Peace, pont Queenston et le tunel Windsor
  • Région du Nord de l'Ontario : Lansdowne, Fort Frances et Cornwall
  • Région du Québec : Lacolle et St-Armand
  • Les événements sont plutôt sporadiques dans la région de l'Atlantique

Temps d'attente prévus de plus de 60 minutes à l'été 2023 (point d'entrée dans le mode aérien)

On s'attend +/- au nombre de 2019 (16 temps d'attente)

  • Région du Pacifique : aéroport de Vancouver
  • Région du Grand Toronto : aéroport Pearson et aéroport de Hamilton
  • Région du Québec : aéroport Trudeau

Brochure

Agence des services frontaliers du Canada [Protection – Service – Intégrité]

Notre mandat : Fournir des services frontaliers intégrés qui appuient les priorités en matière de sécurité nationale et de sécurité publique tout en facilitant la libre circulation des voyageurs, des marchandises et des échanges légitimes à la frontière du Canada.

Ce que nous faisons :

  • Appliquer plus de 100 lois, réglements et accords internationaux au nom des partenaires fédéreaux, des provinces et des territoires.
  • Plus de 14 000 employés, dont plus de 6 500 agents qui fournissent des services à 1 200 endroits au Canada et à 38 emplacements à l'étranger.

Emplacements de services de l'ASFC

  • 207 aéroports
  • 117 postes frontaliers terrestres
  • 26 bureaux – mode ferroviaire
  • 9 gares maritimes
  • 405 emplacementes de déclarations pour petits navires
  • 973 entrepôts
  • 213 centres de dédouanement des navires commerciaux
  • 50 bureaux intérieurs de l'ASFC
  • 3 centres de surveillance de l'immigration
  • 3 centres de traitement du courrier

Notre présence internationale

  • Le réseau international contribue à repousser la frontière en soutenant des initiatives de renforcement des capacités dans le monde entier.
  • En 2022, les agents de liaison internationaux ont intercepté 6 871 personnes qui tentaient de venir au Canada par des moyens frauduleux.
Figure 1
Carte globale des emplacements du réseau international
Figure 1 - Version textuelle

États-Unis et Caraîbes

  • 1) Washington, D.C.
  • 2) Los Angeles
  • 3) Miami
  • 4) New York
  • 5) Santo Domingo
  • 6) Kingston

Mexique, Amérique centrale et Amérique du Sud

  • 7) Lima
  • 8) Mexico City
  • 9) Panama City
  • 10) Sao Paulo
  • 11) Bogota

Europe

  • 12) Berlin
  • 13) Bruxelles
  • 14) Londres
  • 15) Paris
  • 16) Rome
  • 17) La Haye
  • 18) Vienne
  • 19) Varsovie

Afrique

  • 20) Accra
  • 21) Nairobi
  • 22) Pretoria
  • 23) Rabat
  • 24) Abuja

Moyen-Orient

  • 25) Amman
  • 26) Dubai
  • 27) Istanbul

Asie du Nord

  • 28) Islamabad
  • 29) New Delhi
  • 30) Beijing
  • 31) Hong Kong
  • 32) Shanghai
  • 33) Tokyo
  • 39) Ho Chi Minh City
  • 40) Hanoi

Asie du Sud

  • 34) Bangkok
  • 35) Colombo
  • 36) Kuala Lumpur
  • 37) Singapore
  • 38) Canberra

Temps moyens de traitement par l'ASFC

  • Frontière terrestre – Primaire : 66 secondes
  • Point d'entrée du mode aérien – Borne d'inspection primaire : 186 secondes
  • Permis de travail : 13 minutes
  • Permis d'études : 8 minutes (mode aérien) / 19 minutes et 45 secondes (mode terrestre)
  • Demande d'asile : 6 heures
  • Saisie : 48 minutes (mode aérien) / 1 heure et 14 minutes (mode terrestre)
  • Secteur commercial - Primaire : 26 secondes
  • Secteur commercial - Secondaire : 4 heures 50 maximum

Accueil des voyageurs au Canada et promotion de la prospérité économique

En 2019, l'ASFC a accueilli plus de 94 millions de voyageurs au Canada avant que le nombre de voyageurs ne diminue considérablement pendant la pandémie de COVID-19 en raison des restrictions temporaires imposées aux voyages pour des raisons de santé publique. En raison de la réouverture de la frontière canadienne, l'ASFC gère à nouveau un nombre élevé de voyageurs ainsi que l'augmentation considérable des volumes de commerce électronique résultant de changements durables dans le comportement des consommateurs.

Securité des Canadiens

L'ASFC joue un rôle essential pour assurer la sécurité des Canadiens en tant que première ligne de défense du Canada a 1 200 points d'entrée et travaille avec diligence pour protéger le Canada contre les menaces liées a la frontière. Bien que l'Agence vise à empêcher toute contrebande, elle continue à se concentrer particulièrement sur les drogues illégales et les armes à feu.

Points saillants de 2022

Facilitation de la circulation des voyageurs

Voyageurs accueillis – 60 597 151 au total, y compris :

  • Mode routier : 33 009 180
  • Mode aérien : 25 113 092
  • Mode maritime : 2 427 133
  • Mode ferroviaire : 47 746

Principaux jalons :

  • 20 646 420 voyageurs ont utilisé les bornes d'inspection primaire
  • 1,62 million de membres NEXUS
  • 64 bornes d'inspection primaire supplémentaires au Canada

Secteur commercial et échanges commerciaux

Volumes dans le secteur commercial :

  • Mode routier : 5 292 136 camions
  • Mode aérien : 2 657 740 expéditions
  • Mode maritime : 1 374 664 conteneurs
  • Mode ferroviaire : 1 564 727 wagons

Principaux jalons :

  • Droits et taxes perçus : 39 milliards de dollars
  • Mainlevées – secteur commercial : 11 544 343
  • Protection de l'industrie can. contre les pratiques commerciales déloyales : ~177 millions de dollars en droits LMSI évalués et ~30 000 emplois can. protégés

Immigration et demandes d'asile

Demandeurs d'asile :

  • 65 293 demandeurs d'asile traités par l'ASFC, dont :
    • 17 154 aux aéroports
    • 7 494 aux points d'entrée terrestres
    • 40 170 entre les points d'entrée
    • 475 aux bureaux intérieurs de l'ASFC

Services d'immigration :

  • 503 851 permis de travail
  • 395 151 permis d'études
  • 237 799 admissions de résidents permanents
  • 61 852 entretiens NEXUS

Renseignement et exécution de la loi

Saisies :

  • 25 500 armes à feu et armes prohibées
  • 7 435 saisies de drogues illicites
  • 15 629 saisies de cannabis
  • 1 129 saisies de tabac
  • 25 saisies de pornographie juvénile

Jalons en matière d'exécution :

  • 8 260 renvois de personnes interdites de territoire
  • 6 781 interceptions internationales concernant la fraude documentaire
  • 5 246 détentions d'immigrants
  • 952 sanctions pour des infractions en matière d'importation de denrées alimentaires, de végétaux et d'animaux
  • 18 enfants disparus ont retrouvé leurs proches (en partenariat avec le programme Nos enfants disparus)

Lettre de mandat

Lettre de mandat du président de l'Agence des services frontaliers du Canada
De la part du ministre

Président Ossowski,

C'est avec plaisir que je vous écris comme ministre de la Sécurité publique. Dans cette lettre, je précise certaines choses au sujet du mandat qui m'a été confié par le premier ministre, les priorités qu'il importe pour l'Agence des services frontaliers du Canada et mes attentes pour l'Agence.

Premièrement, j'aimerais saluer l'excellent travail des employés de l'ASFC, surtout en pleine crise sanitaire. Leur dévouement et professionnalisme ont été essentiels pour assurer la sécurité des Canadiens et des Canadiennes. Je vous félicite également, vous et vos cadres supérieurs, de votre direction pendant cette période.

Comme vous le savez, le premier ministre m'a confié un mandat d'action, indiquant le besoin de moderniser et de maintenir l'intégrité de nos frontières et lutter contre les menaces en évolution; assurer la conformité continue avec les organismes de reddition de comptes et d'examen pour maintenir la confiance du public; profiter des leçons tirées de la pandémie en vue d'élaborer davantage de moyens souples de servir les Canadiens.

Les Canadiens et Canadiennes doivent continuer de faire confiance dans l'ASFC et dans le fait qu'elle se conforme aux lois et respecte la Charte canadienne des droits et libertés. L'ASFC doit aussi travailler pour éliminer le racisme systémique et les préjugés dans son fonctionnement et appliquer l'ASC+ dans ses politiques. À l'interne, l'Agence doit promouvoir une culture saine et inclusive au travail. À l'externe, il faut veiller à ce que les Canadiens et nouveaux arrivants racialisés n'ont pas à s'affronter à des obstacles supplémentaires et que les communautés minoritaires soient traiter équitablement.

Pour réaliser ces objectifs, le premier ministre m'a demandé de respecter les engagements suivants :

  • Déposer un projet de loi pour créer un organisme d'examen de l'ASFC, précisant des dates limites pour répondre aux plaintes et aux recommandations;
  • Continuer de travailler avec le ministre de la Santé et le ministre des Transports pour protéger la santé et la sécurité des Canadiens par une gestion sécuritaire, responsable et empathique de la frontière avec les États-Unis et des autres points d'entrée au Canada;
  • Poursuivre la modernisation de l'infrastructure et des processus aux points d'entrée du Canada, notamment en mettant en place des technologies numériques et d'autres technologies appropriées pour les voyageurs et les véhicules;
  • Assurer la sûreté, la sécurité et l'intégrité de nos frontières, dont prendre des mesures pour lutter contre la migration irrégulière, le trafic d'armes à feu et le trafic de drogues illicites.

Pour réussir, je m'attends à ce que l'ASFC effectue le travail suivant :

  • Collaborer avec Sécurité publique Canada et les partenaires du portefeuille pour créer un organisme d'examen pour l'ASFC et prendre les dispositions nécessaires pour travailler avec eux efficacement dès que le Parlement aura adopté sa loi. S'assurer que l'ASFC est prêt à répondre aux plaintes et aux recommandations dans les délais définis, favoriser une culture de sensibilisation et d'ouverture dans l'ensemble de l'Agence. Ces mesures sont essentielles pour maintenir la confiance du public, faire preuve d'équité et éliminer le racisme systémique.
  • Poursuivre le travail avec Santé Canada, l'Agence de la santé publique du Canada et Transports Canada pour assurer la santé et la sécurité des Canadiens. Ce travail doit se faire avec une gestion sécuritaire et compatissante à la frontière en raison de la pandémie.
  • Poursuivre la modernisation des points d'entrée au Canada : mettre en œuvre de la technologie numérique pour les voyageurs et le transport de biens; appuyer les différentes initiatives organisées par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, dont l'Entente sur les tiers pays sûrs; faire progresser les travaux sur l'initiative de modernisation des voyageurs pluriannuelle, dont la création d'une nouvelle autorité juridique pour la collecte de données biométriques par l'ASFC.
  • Assurer l'intégrité des frontières canadiennes : améliorer l'efficacité du traitement des demandes d'asile pour mettre fin à la migration irrégulière; accélérer le renvoi de personnes inadmissibles; examiner et accélérer le processus d'inadmissibilité pour maintenir l'équité procédurale. La sécurité de la population canadienne et la lutte contre le trafic d'armes à feu et de drogues illicites demeurent la priorité absolue dans l'intégrité de la frontière.

En plus de m'aider avec ces objectifs, je m'attends à ce que l'ASFC effectue le travail suivant aussi :

  • Me donner des conseils rapidement sur les politiques frontalières post-pandémie pour assurer la santé et la sécurité des Canadiens, tout en entretenant la circulation efficace de voyageurs et de marchandises à la frontière.
  • Poursuivre les efforts pour contrer le racisme systémique et la discrimination, notamment en augmentant la diversité, favorisant l'inclusion dans l'effectif de l'Agence et assurant un environnement de travail sans harcèlement ou violence sexuelle. Je m'attends également à ce que vous appuyiez le plan du gouvernement visant à lutter contre la violence fondée sur le genre.
  • Continuer de travailler étroitement avec les partenaires pour faire progresser les mesures de réconciliation avec les communautés autochtones.
  • Faire progresser les engagements du gouvernement liés à la frontière dans la Feuille de route pour un partenariat renouvelé États Unis–Canada, notamment la collaboration avec les partenaires nationaux et américains pour appuyer mon engagement dans un Forum sur la criminalité transfrontalière entre le Canada et les É. U. et réaliser des progrès sur les priorités communes.
  • Soutenir Emploi et Développement social Canada et d'autres partenaires à mesure qu'ils font progresser les mesures visant à éliminer le travail forcé des chaînes d'approvisionnement canadiennes et à s'assurer que les entreprises canadiennes qui exercent leurs activités à l'étranger ne contribuent pas aux violations des droits de la personne.
  • Continuer d'appuyer les priorités en matière d'immigration avec les partenaires d'IRCC, comme assurer le passage et la réinstallation sécuritaire de personnes menacées, dont de l'Afghanistan et de l'Ukraine et de fournir un soutien opérationnel continu pour le Plan des niveaux d'immigration annuel.
  • Avec un point de vue intersectionnel, évaluer continuellement la façon dont les politiques et pratiques nuisent aux groupes marginalisés, dont les femmes, les Autochtones, les personnes noires, racialisées, LGBTQ2S+ et ayant un handicap, entre autres, dans le but d'assurer que les décisions prises sont sans préjugés.
  • Veiller à ce que les preuves et les documents décisionnels sur l'inadmissibilité sont exempts de préjugés et qu'ils soient actuels.
  • Assurer une bonne gestion des investissements accordés à l'ASFC.

J'attends avec impatience d'établir une relation de travail productive et collaborative pour moderniser la frontière, assurer son intégrité et protéger les Canadiens.

Sincèrement,

L'honorable Marco E. L. Mendicino, C.P., député
Ministre de la Sécurité publique

Autorités législatives

Aperçu

Ce document fournit une ventilation des autorisations législatives en vertu du mandat de l'ASFC qui relèvent exclusivement du ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile (ci-après appelé « le ministre ») ou du président de l'ASFC.

Contexte

Bien que l'ASFC applique plus de 100 lois, règlements et accords internationaux,bons, nombre d'entre eux le sont au nom d'autres ministères et organismes fédéraux, des provinces et des territoires. La plupart des fonctions et des tâches quotidiennes prévues dans la législation relative au programme de l'ASFC ont été déléguées par le ministre et/ou le président de l'Agence aux vice-présidents et aux échelons inférieurs, ou sont exercées par des fonctionnaires désignés. La délégation et la désignation des pouvoirs législatifs sont des pratiques courantes dans l'ensemble du gouvernement du Canada, y compris dans les cas où les ministres partagent les responsabilités législatives.

Un document de délégation et de désignation est un document dans lequel le ministre ou le président délègue à des fonctionnaires particuliers (ou à des catégories de fonctionnaires) les divers pouvoirs, fonctions et autorités statutaires spécifiques expressément conférés au ministre ou au président, ou désigne les fonctionnaires particuliers ou les catégories de fonctionnaires qui peuvent exercer les divers pouvoirs, fonctions et autorités statutaires spécifiques expressément conférés aux agents. Les documents de délégation et de désignation de l'ASFC contiennent des délégations pour la grande majorité des pouvoirs législatifs ministériels et présidentiels et des désignations pour la plupart des pouvoirs des agents. Les documents de délégation et de désignation clarifient qui peut exercer les diverses fonctions énoncées dans la législation et offrent donc une plus grande certitude qu'une décision ou un pouvoir est exercé légalement.

Parmi les principaux textes législatifs de l'ASFC, mentionnons la Loi sur l'Agence des services frontaliers du Canada (Loi sur l'ASFC), la Loi sur les douanes, la Loi sur le Tarif des douanes, la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés (LIPR), la Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes (LRPCFAT) et la Loi sur les mesures spéciales d'importation. Une explication des pouvoirs conférés par ces lois est présentée dans la section ci-dessous. Pour remplir le mandat de l'ASFC, les pouvoirs législatifs sont généralement administrés et appliqués par les agents des services frontaliers en première ligne à la frontière.

Étant l'une des plus grande organisation de première ligne du gouvernement du Canada, l'ASFC s'emploie à respecter l'objectif de la Loi sur les langues officielles et de la Loi canadienne sur l'accessibilité. La Loi sur les langues officielles requiert que l'ASFC fournisse un service de même qualité dans les deux langues officielles à tous les principaux points d'entrées, dans toutes les régions désignées bilingues et dans les communautés de langue officielle en situation minoritaire. La Loi canadienne sur l'accessibilité requiert que l'ASFC, qui fait partie du continuum des transports, offre des services exempts obstacles aux voyageurs et à ses clients.

Considérations

Loi sur l'Agence des services frontaliers du Canada

La Loi sur l'Agence des services frontaliers du Canada, qui établit l'Agence, est entrée en vigueur le . Elle définit les « lois-programmes », que l'ASFC est chargée d'administrer et d'appliquer. Le tableau suivant souligne les différences entre les responsabilités ministérielles et présidentielles concernant l'Agence en vertu de cette loi.

Ministre Président

6(1) Le ministre est responsable de l'ASFC.

8(1) Le président, sous la direction du ministre, est chargé de la gestion de l'Agence et de tout ce qui s'y rattache.

12 Sous réserve des instructions que peut donner le ministre, l'Agence exerce les attributions relatives à la législation frontalière qui sont conférées, déléguées ou transférées à celui-ci sous le régime d'une loi ou d'un règlement.

12 Sous réserve des instructions que peut donner le ministre, l'Agence exerce les attributions relatives à la législation frontalière qui sont conférées, déléguées ou transférées à celui-ci sous le régime d'une loi ou d'un règlement.

6(2) Il peut déléguer à toute personne les attributions qui lui sont conférées sous le régime de la présente loi ou de la législation frontalière.

Remarque Cela ne s'applique pas si une loi fédérale, autre que la Loi sur l'ASFC, autorise le ministre à déléguer les attributions. Par exemple, la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés comprend une disposition relative à la délégation des pouvoirs du ministre. À ce titre, le paragraphe 6(2) ne peut être utilisé; il faut plutôt citer la disposition précise de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés.
Remarque Cela ne s'applique pas non plus lorsqu'il s'agit d'un pouvoir de formulation de règlements, conformément au paragraphe 6(4).

9(1) Le président peut déléguer à toute personne les attributions qu'il est lui-même autorisé à exercer sous le régime de la Loi sur l'ASFC ou de tout autre texte législatif.

 

9(2) Le président peut désigner toute personne pour assumer des tâches et des fonctions en application de la Loi sur les douanes.

Remarque Cela comprend le pouvoir de désigner des personnes à titre d'inspecteurs, d'inspecteurs vétérinaires ou d'autres agents pour l'exécution de toute loi ou de tout instrument pris en application de cette loi que le ministre, l'Agence, le président ou un fonctionnaire de l'Agence est autorisé à appliquer.

 

9(3) Il peut exercer les pouvoirs de désignation des agents éventuellement conférés au ministre en vertu du paragraphe 6(1) de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés.

Le président approuve la majorité des documents de délégation et de désignation de l'ASFC, à l'exception du document qui se rapporte à la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés. L'autorisation pour une telle mesure découle de l'article 12 de la Loi sur l'ASFC, selon lequel le président de l'Agence est légalement autorisé à exercer les pouvoirs conférés au ministre qui sont décrits dans les lois qui répondent à la définition de « législation frontalière »; cela comprend le pouvoir du ministre d'effectuer des délégations et des désignations. Il est demandé au président d'approuver les délégations et désignations pour permettre davantage de flexibilité et répondre rapidement aux besoins opérationnels actuels quant à la désignation de nouveaux agents ou d'agents ayant de nouvelles fonctions désignées.

Loi sur les douanes

La Loi sur les douanes est l'un des principaux textes législatifs que l'ASFC administre et applique. Elle traite principalement de la présentation des personnes à leur arrivée au Canada et de la déclaration des marchandises lors de leur importation ou de leur exportation du Canada. Elle établit, entre autres, l'autorité législative permettant de contrôler l'importation et l'exportation de marchandises. La Loi sur les douanes donne aux agents de l'ASFC le pouvoir, par exemple, de fouiller les personnes, d'examiner les marchandises importées ou exportées, et de détenir ou de saisir les marchandises en cas de non-conformité.

L'article 2 de la Loi sur les douanes est important parce qu'il traite des délégations. Plus particulièrement, le paragraphe 2(3) prévoit que les pouvoirs et les attributions conférés au président de l'ASFC peuvent être exercés par toute personne qu'il autorise à agir ainsi. Aux termes du paragraphe 2(4), le ministre peut déléguer ses attributions, y compris les fonctions judiciaires ou quasi judiciaires (par exemple, selon l'article 131 de la Loi sur les douanes, le ministre a le pouvoir d'étudier les circonstances de cas particuliers, tels les saisies de marchandises ou de moyens de transport — et décider s'il y a eu infraction à la loi ou à ses règlements). L'alinéa 9(2)a) prévoit que le président a le pouvoir de désigner des agents aux fins de la Loi sur les douanes et de préciser les pouvoirs ou les fonctions que ces agents peuvent exercer. Ces délégations et désignations se trouvent dans le document relatif à la Loi sur les douanes.

Au total, il existe six pouvoirs non délégués pour le ministre aux termes de la Loi sur les douanes, ainsi que trois pouvoirs non délégués pour le président. Ces pouvoirs ne sont que rarement exercés et, quand ils le sont, c'est dans des circonstances précises seulement.

Ministre
(pouvoirs qui ne sont pas délégués)
Président
(pouvoirs qui ne sont pas délégués)

2(4) Le ministre peut autoriser un agent ou une catégorie d'agents à exercer les pouvoirs et fonctions, y compris les pouvoirs et fonctions judiciaires ou quasi judiciaires, qui lui sont conférés en vertu de la présente loi.

2(3) Les attributions conférées au président par la présente loi peuvent être exercées par toute personne qu'il autorise à agir ainsi ou par tout agent appartenant à une catégorie d'agents qu'il autorise à agir ainsi. Les attributions ainsi exercées sont réputées l'avoir été par le président.

11.6(1) Il peut désigner à titre de corridor de circulation mixte toute partie d'une route ou autre voie.

(2) Il peut modifier, supprimer ou rétablir en tout temps une désignation faite en vertu du présent article.

70(1) Il peut consulter le Tribunal canadien du commerce extérieur sur toute question se rapportant à l'origine, au classement tarifaire ou à la valeur en douane de toute marchandise ou catégorie de marchandises.

97.211(1)(b) Le ministre du Revenu national est responsable de l'application de la partie V.1 de la Loi (« Perception »). Afin de faciliter l'application de cette partie de la loi, le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile peut, en concomitance avec le ministre du Revenu national, recommander que le gouverneur en conseil autorise le ministre du Revenu national à exercer les autres pouvoirs prévus dans les dispositions de la Loi (c'est-à-dire en plus des pouvoirs déjà accordés au ministre du Revenu national en application de la partie V.1). Une telle autorisation se produirait par décret. À ce jour, un tel décret n'a jamais été pris.

 

106(3) Lorsque dans deux actions distinctes, l'une intentée en vertu de la présente loi, l'autre non, des faits sensiblement identiques sont en cause, il y a suspension d'instance dans la seconde action, sur demande du ministre présentée à la juridiction saisie, jusqu'au règlement définitif de la première action.

 

147.1(3) Le ministre et la Société canadienne des postes peuvent conclure un accord écrit par lequel, d'une part, le ministre autorise la Société à percevoir les droits afférents au courrier à titre de mandataire du ministre et, d'autre part, la Société s'engage à percevoir ces droits à ce titre.

 

164(1.1) Sur recommandation du ministre, le gouverneur en conseil peut prendre des règlements en vue de l'interprétation, de l'application et de l'exécution uniformes des chapitres ou dispositions de tout accord mentionné à la colonne 1 (Accords de libreéchange).

 

Loi sur le Tarif des douanes

La Loi sur le Tarif des douanes est une loi qui régit notamment l'imposition des droits de douane et d'autres frais, la Convention internationale sur le Système harmonisé de désignation et de codification des marchandises ainsi que l'exonération de certains droits de douane ou d'autres frais. Les pouvoirs du ministre relatifs à cette loi sont tous délégués à un niveau inférieur à celui de vice-président, à l'exception de tous les pouvoirs de prise de règlements. Seul le paragraphe 68(3) ne fait pas l'objet d'une délégation sous le président.

68(3) Le président de l'Agence des services frontaliers du Canada peut exonérer des marchandises de la surtaxe imposée sur des produits agricoles par décret, s'il estime que celles-ci ont été achetées pour importation par un acheteur qui croyait de bonne foi que la surtaxe en question n'aurait pas été applicable à ces marchandises, dans le cas où les marchandises sont en transit à destination de l'acheteur au Canada.

Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés et Loi sur la citoyenneté

La responsabilité inhérente à l'application et à l'exécution de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés (LIPR) est répartie principalement entre le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile et le ministre de l'Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté. Chaque ministre est le seul responsable de certains aspects de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés, alors que les deux ministres sont conjointement responsables de certains autres articles de la Loi.

Les responsabilités précises du ministre de la Sécurité publique, au titre du paragraphe 4(2) de la Loi, ont trait au contrôle des personnes aux points d'entrée; aux mesures d'exécution de la présente loi, notamment en matière d'arrestation, de détention et de renvoi; à l'établissement des orientations en matière d'exécution de la présente loi et d'interdiction de territoire pour raison de sécurité ou pour atteinte aux droits de la personne ou internationaux ou pour activités de criminalité organisée; aux déclarations visées à l'article 42.1.

Selon le paragraphe 6(2) de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés, « le ministre peut déléguer, par écrit, les attributions qui lui sont conférées par la présente loi et il n'est pas nécessaire de prouver l'authenticité de la délégation » [caractères gras ajoutés]. À ce titre, le ministre doit lui-même signer tous les documents servant à déléguer ses pouvoirs, ses attributions et ses fonctions selon le paragraphe 6(2) de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés. Le président a le pouvoir d'effectuer toutes les désignations qui ne tombent pas sous le coup du paragraphe 6(2).

Presque tous les pouvoirs prévus par la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés sont délégués aux agents à un niveau inférieur à celui de vice-président. Pour la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés, il existe 80 délégations de pouvoirs et désignations approuvées par le ministre. Elles sont énoncées dans les documents de délégation et de désignation de l'ASFC relatifs à la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés. Toutefois, le ministre ne peut pas déléguer les pouvoirs qui lui sont conférés en application du paragraphe 20.1(1) (arrivées irrégulières), ou du paragraphe 42.1(1) ou (2) (exception) ou du paragraphe 77(1) (certificats de sécurité) de la Loi. Ces pouvoirs ne sont que rarement exercés et, quand ils le sont, c'est dans des circonstances précises seulement.

Même si le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile n'a pas de rôle direct en ce qui concerne l'application de la Loi sur la citoyenneté (la révocation de la citoyenneté est à la seule discrétion du ministre de l'Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté), il est à noter que cette loi lui confère un rôle dans certains éléments du processus de révocation de la citoyenneté en lien avec les articles 34 (raison de sécurité), 35 (atteinte aux droits de la personne ou internationaux) et 37 (activités de criminalité organisée) de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés. Il s'agit d'articles dont le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile a la responsabilité exclusive.

Lorsque la Cour fait une telle déclaration, elle constitue une mesure de renvoi contre la personne en vertu de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés; la mesure de renvoi est une mesure d'expulsion, et l'ASFC prendrait les mesures nécessaires pour exécuter la mesure. De cette façon, l'ASFC serait responsable du renvoi du Canada d'une personne qui a été déchue de sa citoyenneté en vertu de la Loi sur la citoyenneté.

Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes

Les principaux objectifs de la Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes (LRPCFAT) consistent à lutter contre le recyclage des produits de la criminalité et contre le financement des activités terroristes, ainsi qu'à établir le Centre d'analyse des opérations et déclarations financières du Canada. L'exercice des pouvoirs prévus par cette loi est partagé entre le ministre, le président et le ministre des Finances. La majorité des pouvoirs est déléguée à un niveau inférieur à celui de vice-président, à l'exception des pouvoirs suivants :

Ministre Président

24.1(1) Le ministre ou l'agent que le président délègue pour l'application du présent article peut, dans les 90 jours suivant la saisie effectuée ou l'établissement de la pénalité :
(a) si le ministre est convaincu qu'aucune infraction n'a été commise, annuler la saisie, ou annuler ou rembourser la pénalité;
(b) s'il y a eu infraction, mais que le ministre est d'avis qu'une erreur ait été commise concernant la somme établie ou versée et que celle-ci doit être réduite, réduire la pénalité ou rembourser le trop-perçu.

Les autorisations consenties ne déléguaient pas les pouvoirs du président prévus au paragraphe 24.1(1) de la Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes (mesures de redressement). Il ne s'agit pas d'une omission volontaire, mais plutôt d'un oubli. Les modifications proposées à l'instrument du président (le document devrait être acheminé à des fins d'approbation au début de 2024) incluent la délégation du pouvoir du président prévu au paragraphe 24.1(1).

38(1) Le ministre, avec le consentement du ministre des Finances, peut conclure, avec le gouvernement d'un État étranger — ou un organisme de celui-ci — qui exige des déclarations similaires à celles que prévoit la présente partie, un accord écrit prévoyant que :
(a) les renseignements figurant dans les déclarations faites à l'égard des espèces ou effets importés de cet État au Canada sont communiqués à un ministère ou organisme de cet État dont les attributions sont similaires à celles de l'ASFC en matière de déclarations à l'égard des espèces ou effets importés;
(b) les renseignements figurant dans les déclarations à l'égard des espèces ou effets importés dans cet État du Canada sont communiqués à l'ASFC.

38(1) - Pouvoir délégué expressément au président

38.1 Le ministre, avec le consentement du ministre des Finances, peut conclure, avec le gouvernement d'un État étranger ou un organisme de celui-ci dont les attributions sont similaires à celles de l'Agence des services frontaliers du Canada, un accord écrit stipulant que celle-ci peut fournir à ce gouvernement ou à cet organisme les renseignements qui figurent dans un rapport, si elle a des motifs raisonnables de soupçonner que ces renseignements serait utiles aux fins d'enquête ou de poursuite relativement à une infraction de recyclage des produits de la criminalité ou à une infraction de financement des activités terroristes.

38.1 - Pouvoir délégué expressément au président

39(1) Le ministre peut autoriser un agent ou une catégorie d'agents à exercer les pouvoirs et fonctions, y compris les pouvoirs et fonctions judiciaires ou quasi judiciaires, qui lui sont conférés en vertu de la présente partie.

39(2) Le président peut autoriser un agent ou une catégorie d'agents à exercer les pouvoirs et fonctions qui lui sont conférés en vertu de la présente partie.

Loi sur les mesures spéciales d'importation

La Loi sur les mesures spéciales d'importation (LMSI) constitue la principale loi qui régit le mécanisme de recours commerciaux du Canada. Son objectif est de prévoir l'application de droits pour gérer des situations où des importations sous-évaluées et subventionnées causent un préjudice aux producteurs nationaux, et d'aider à protéger l'industrie canadienne contre ces pratiques commerciales déloyales. L'exercice des pouvoirs prévus par cette loi est partagé entre le ministre, le président, le ministre des Finances et le ministre du Commerce international, particulièrement dans le contexte de traités internationaux. La grande majorité des pouvoirs qui ne concernent pas les traités internationaux sont conférés au président, et ceux qu'il délègue demeurent au niveau des hauts responsables (vice-président, directeur général et directeur). Très peu de pouvoirs sont délégués à l'échelon des agents. Trois pouvoirs sont conférés au ministre, et ils sont délégués au président de la façon suivante :

Ministre Président

Régles particulières

25(1) Si, pour des marchandises vendues à un importateur se trouvant au Canada, selon le cas :

(e) dans les cas que ne prévoient pas les alinéas c) et d), le prix établi conformément aux modalités que fixe le ministre.

25(1)(e) - Pouvoir délégué au président

Renseignements insuffisants

29(1)La valeur normale et le prix à l'exportation sont établis selon les modalités que fixe le ministre dans les cas où le président est d'avis qu'il est impossible de les établir conformément aux articles 15 à 28 vu l'insuffisance ou l'inaccessibilité des renseignements nécessaires.

Expédition pour mise en consignation

(2) La valeur normale et le prix à l'exportation de marchandises expédiées ou destinées à l'expédition vers le Canada pour y être mises en consignation alors qu'on ne connaît pas d'acheteur se trouvant au Canada, sont établis selon les modalités que fixe le ministre.

29(1)(2) - Pouvoir délégué au président

Montant de subvention

30.4(1) Le montant de subvention relatif à des marchandises subventionnées est, sous réserve des paragraphes (2) et (3), établi selon les modalités réglementaires.

Absence de modalités réglementaires

(2) Si les règlements ne prévoient aucune façon d'établir le montant de subvention ou si, de l'avis du président, des renseignements suffisants ne sont pas fournis ou ne sont pas disponibles pour permettre la détermination du montant de subvention selon les modalités réglementaires, ce montant est, sous réserve du paragraphe (3), établi selon les modalités fixées par le ministre.

30.4(1)(2) - Pouvoir délégué au président

Loi sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones

La Loi sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones confirme que la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (la Déclaration) constitue un instrument universel garantissant les droits internationaux de la personne et trouve application au Canada; et propose un cadre pour sa mise en œuvre. Elle prévoit trois obligations légales à exécuter en consultation et en coopération avec les peuples autochtones, notamment veiller à ce que les lois canadiennes reflètent les normes énoncées dans la Déclaration.

Bien que le ministre de la Justice ait été désigné comme ministre responsable de la Loi sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, les obligations de prendre des mesures pour assurer la compatibilité des lois fédérales relèvent également d'autres ministres fédéraux et de leurs ministères et organismes respectifs. Le rôle de l'ASFC fait partie de l'approche pangouvernementale pour la mise en œuvre de la Loi. Chaque direction, direction générale et région est chargée d'évaluer en quoi la Déclaration et la Loi sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones touchent leur secteur d'activité en ce qui concerne les responsabilités législatives.

L'ASFC collabore également avec Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada pour coopérer avec les partenaires et les organisations autochtones et mener des consultations auprès d'eux à l'automne 2023 dans le but d'élaborer des options visant à modifier le droit d'entrée au Canada en vertu de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés. Ces consultations pourraient entraîner des modifications à l'article 19 de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés ou la création de nouvelles lois afin de répondre aux appels de longue date des peuples autochtones concernant les répercussions des frontières internationales du Canada.

La Loi sur les langues autochtones, une loi concernant les langues autochtones

La Loi sur les langues autochtones, qui répond aux appels à l'action 13 et 17 de la Commission de vérité et réconciliation, a reçu la sanction royale le . Sous la section 6 de la Loi, intitulée « Droits relatifs aux langues autochtones », le gouvernement du Canada reconnait que les droits des peuples autochtones reconnus et confirmés par l'article 35 de la Loi constitutionnelle de 1982 comportent des droits relatifs aux langues autochtones.

L'objectif premier de la Loi est de supporter les efforts des peuples autochtones pour se réapproprier, revitaliser, maintenir et renforcer les langues autochtones, incluant l'établissement d'un cadre pour faciliter l'exercice efficace des droit des peuples autochtones relatifs aux langues autochtones. La reconnaissance et la mise en œuvre des droit relatifs aux langues autochtones sont au cœur de la réconciliation avec les peuples autochtones et sont fondamentaux pour façonner le pays. Le gouvernement du Canada s'est engagé à mettre en œuvre la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, qui souligne également les droits relatifs aux langues autochtones.

Les langues autochtones sont les premières langues qui ont été utilisées sur les terres qui sont maintenant au Canada et elles ont joué un rôle significatif dans l'établissement de relations entre les Européens et les peuples autochtones. Ces langues contribuent à la diversité et la richesse de l'héritage linguistique et culturel du Canada. Toutefois, un historique de politiques et de pratiques gouvernementales discriminatoires ont porté atteinte aux langues autochtones et contribué de façon importante à leur érosion. L'état des langues autochtones varie d'une langue à l'autre. Il y a une grave perte de langues autochtones et un besoin urgent de les maintenir, les revitaliser et les promouvoir, et de supporter les efforts des peuples autochtones pour se les réapproprier et les renforcer.

Même si le ministre du Patrimoine est le ministre désigné pour supporter la Loi sur les langues autochtones, en collaboration avec le commissaire et les directeur pour les langues autochtones, les obligations de mettre en place des mesures pour assurer la cohérence et l'implémentation de cette loi sont la responsabilité de tous les ministres et de leurs départements, agences et sociétés de la Couronne respectifs. Le rôle de l'ASFC s'inscrit dans une approche pangouvernementale pour mettre en œuvre cette loi. Chaque direction générale, région et direction est responsable d'évaluer comment la Loi sur les langues autochtones affecte ses secteurs d'activités en ce qui concerne ses responsabilité législatives.

Désignation des bureaux de douane et des ports d'entrée

Le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile a le pouvoir, en vertu de l'article 5 de la Loi sur les douanes, de désigner, de modifier, d'annuler ou de rétablir des bureaux de douane et de préciser leur fonction. Ce pouvoir a été délégué au président, au premier viceprésident et aux vice-présidents de l'ASFC.

Le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile a également le pouvoir de désigner les points d'entrée, ainsi que leurs dates et heures d'ouverture, conformément à l'article 26 du Règlement sur l'immigration et la protection des réfugiés (RIPR). Le pouvoir d'annuler, de modifier ou de rétablir la désignation de tout point d'entrée est implicite. En vertu de l'article 26.1 du Règlement sur l'immigration et la protection des réfugiés, le ministre a également le pouvoir de préciser si certains services d'immigration énumérés seront fournis dans les points d'entrée désignés (par exemple, la collecte de données biométriques ou la réception d'une demande de permis de travail). Ces deux pouvoirs relatifs aux points d'entrée n'ont pas été délégués et, par conséquent, l'approbation du ministre est requise pour toute modification des services d'immigration offerts à un point d'entrée ou de ses dates et heures d'ouverture.

Le ministre de la Sécurité publique précédent a approuvé les dernières modifications apportées au Document de désignation des bureaux de douane et des points d'entrée le .

Prochaines étapes

L'Agence a mis à jour et modifié certains des documents de délégation et de désignation de l'ASFC en 2022 à 2023 afin de refléter son environnement opérationnel régulier, mais aussi pour réagir au contexte post pandémie de COVID-19, en particulier en ce qui concerne la désignation des bureaux de douane et des points d'entrée. D'autres mises à jour sont attendues au cours des prochains mois pour ajuster les documents de délégation et de désignation pour refléter les modifications apportées aux organigrammes et aux changements dans les besoins opérationnels de l'Agence. C'est votre réponse diligente à ces modifications proposées aux documents de délégation et de désignation qui offre à l'ASFC la flexibilité dont elle a besoin pour adapter les autorités frontalières à la situation actuelle. De futures séances d'information seront organisées selon les besoins.

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