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Comité permanent de la sécurité publique et nationale : Budget supplémentaire des dépenses (B) 2019 à 2020 et Budget principal des dépenses 2020 à 2021 ()
Notes financières du Budget supplémentaire des dépenses (B)

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Aperçu financier budget supplémentaire des dépenses (b) 2019-2020

Messages clés :

Dans le Budget supplémentaire des dépenses (B), l’Agence des services frontaliers du Canada (l’ASFC) demande une augmentation de 3,3 millions de dollars des fonds alloués, ce qui équivaut à 0,1 % des autorisations disponibles à ce jour.

Pour l’ASFC, cela porte le total des autorisations proposées et votées à ce jour à 2 226,6 millions de dollars. Voici la répartition de cette somme :

Total des autorisations (2 226,6 M$)

Autorisations attendues

Dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) 2019-2020, les postes qui contribuent à l’augmentation de 3,3 millions de dollars des autorisations comprennent les suivants :

Nouvelles autorisations comprises dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) – 1 M$ :

Transferts d’autres organisations :

Transferts vers d’autres organisations :

Financement visant à soutenir le plan pluriannuel des niveaux d’immigration : 0,5 million de dollars

Messages clés

Dans le cadre du Plan pluriannuel des niveaux d’immigration, le gouvernement du Canada s’est engagé à accueillir 330 800 immigrants durant l’année civile 2019, y compris 800 femmes et filles vulnérables en provenance de zones de conflits. Il s’agissait d’une mesure extraordinaire, allant bien au delà des niveaux précédemment établis pour la réinstallation de réfugiés en 2019 et visant à répondre en partie à la situation tragique de la communauté yézidie dans le nord de l’Irak et de la Syrie.

Par l’entremise du Budget supplémentaire des dépenses (B) 2019 2020, l’ASFC reçoit 0,5 million de dollars pour soutenir les niveaux d’immigration du Canada, particulièrement vu la pression accrue causée par la décision d’accueillir 800 personnes à protéger de plus.

Au titre du Plan des niveaux d’immigration, l’ASFC a pour rôle d’effectuer les enquêtes de sécurité, de prendre les décisions sur l’admissibilité et de traiter les voyageurs et les marchandises à leur arrivée au point d’entrée.

L’Agence a également pour tâche de mener des activités d’exécution de la loi à l’intérieur du pays, à l’égard de personnes qui, pour quelque raison que ce soit, notamment parce qu’elles n’ont pas respecté leur obligation de résidence, perdent par la suite leur statut de résident permanent.

Aperçu

Le 31 octobre 2018, le ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté a présenté le nouveau Plan pluriannuel gouvernemental des niveaux d’immigration 2019-2021, lequel s’appuyait sur le Plan des niveaux d’immigration 2018-2020 et prévoyait 800 admissions supplémentaires par rapport à la cible de 2019.

Cette augmentation découle d’un engagement pris dans le cadre du Budget de 2018 en vue de réinstaller un nombre supplémentaire de 1 000 femmes et filles vulnérables de diverses zones de conflits partout dans le monde (dont 200 ont été admises en 2018).

Par l’entremise du Budget principal des dépenses 2019-2020, l’ASFC a obtenu 17,7 millions de dollars (ce qui exclut le RASE et les coûts relatifs à SPAC [locaux] et à SPC) pour ses activités liées au Plan pluriannuel des niveaux d’immigration.

Par l’entremise du Budget supplémentaire des dépenses (B) 2019-2020, l’ASFC reçoit 0,5 million de dollars supplémentaires pour faire face à la pression accrue causée par la décision d’accueillir 800 personnes à protéger de plus.

Le rôle de l’ASFC dans l’exécution du programme canadien d’immigration comprend ce qui suit :

Profil de financement

Explication du financement (DGFGO) (en millions de dollars) (exclut les coûts relatifs au RASE, à SPAC et à SPC):

financement 2017-2018 En 2017-2018, 41,6 millions de dollars ont été reçus par l’entremise du Budget supplémentaire des dépenses (A). 2018-2019 En 2018-2010, 6 millions de dollars ont été reçus par l’entremise du Budget supplémentaire des dépenses (A). 2019-2020 2020-2021 2021-2022 2022-2023 2023-2024 Total sur sept exercices Financement continu
Total 41,6 48,6 53,9 35,8 35,8 34,0 34,0 283,7 34,0
Budget principal des dépenses 2018 2019 41,6 42,6 35,6 21,8 21,7 20,8 (en cours) 20,8 (en cours) 204,9 20,8
2019-20 0,0 6,0 17,7 12,8 12,8 11,7 11,7 (en cours) 72,7 11,7
En attente d’approbation – Budget supplémentaire des dépenses n/d n/d 0,6 1,2 1,3 1,5 1,5 6,1 1,5

Explication du financement pour 2019-2020 :

En 2019-2020, l’ASFC a demandé un financement de 0,5 million de dollars par l’entremise du Budget supplémentaire des dépenses (B).

Budget supplémentaire des dépenses (B) – 0,5 million de dollars (Les chiffres peuvent ne pas correspondre parce qu’ils ont été arrondis.)

Répartition du financement pour 2019-2020 (Les chiffres peuvent ne pas correspondre parce qu’ils ont été arrondis.)

Activité (en millions de dollars) Financement 2019-2020 (Présentation no 3 au CT)
Après l’arrivée au Canada – exécution de la loi et renseignement $0.3
Constitution des forces et technologie de l’information $0.2
Total pour 2019-2020 $0.5

Après l’arrivée au Canada – exécution de la loi et renseignement : 0,3 M$

Le Programme d’exécution de la loi et du renseignement de l’ASFC englobe les activités d’exécution de la loi dans les bureaux intérieurs liées aux résidents permanents qui perdent leur statut pour quelque raison que ce soit, notamment parce qu’ils n’ont pas respecté l’obligation de résidence ou qu’ils ont été reconnus coupables d’un acte criminel grave au Canada. Les responsables du programme d’exécution de la loi dans les bureaux intérieurs mènent des enquêtes, représentent le ministre lors des enquêtes et des contrôles des motifs de détention, mettent en détention les personnes qui présentent un danger ou un risque de fuite et renvoient les personnes jugées interdites de territoire au Canada et visées par une mesure de renvoi. Les fonds additionnels demandés au titre du Budget supplémentaire des dépenses (B) serviront à financer les activités d’exécution de la loi de l’ASFC liées à l’augmentation des niveaux d’admission au taux de 2019 pour lesquelles un financement n’existe pas déjà. Ces activités soutiennent la réalisation des objectifs énoncés dans la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés en ce qui concerne la sécurité publique.

Constitution des forces et technologie de l’information : 0,2 M$

Le Programme de constitution des forces de l’ASFC englobe les activités de recrutement, de formation et d’encadrement en milieu de travail des nouveaux agents de première ligne, notamment les agents des services frontaliers et les agents d’exécution de la loi et du renseignement. Il s’adapte aux exigences opérationnelles de l’ASFC et fournit de nouveaux agents en réaction aux taux d’attrition en première ligne. Parmi les activités, mentionnons les suivantes : la formation au cours de la période de résidence au Collège de l’ASFC (y compris de la formation en classe et fondée sur des scénarios et de la formation sur le recours à la force et les armes à feu, ainsi que l’offre du logement et des repas au Collège); le placement probatoire aux fins d’une période de perfectionnement à un point d’entrée (y compris le déménagement et le déplacement des agents); l’élaboration de normes nationales de formation pour les agents des services frontaliers; et des activités continues de renouvellement de la certification.

Financement pour soutenir le régime de sanctions : 0,5 million de dollars de dollars

Messages clés

L’Agence a besoin de financement pour établir une approche plus uniforme et cohérente à l’égard de l’interdiction de territoire en application de sanctions, ainsi que pour suivre les recommandations formulées par le Comité permanent des affaires étrangères et du développement international de la Chambre des communes (FAAE) dans son rapport intitulé Un cadre efficace et cohérent de mise en œuvre des régimes de sanctions du Canada : Honorer la mémoire de Sergueï Magnitski et aller plus loin.

Dans son Budget supplémentaire des dépenses (B) 2019-2020, l’ASFC demande 0,5 million de dollars (ce qui exclut le RASE et les coûts liés à SPAC [locaux] et à SPC) pour soutenir l’application des dispositions concernant les interdictions de territoire relatives aux sanctions, ce qui comprend des activités de renseignement opérationnel et d’exécution de la loi dans les bureaux intérieurs. Le financement servira également à l’élaboration de mesures législatives et réglementaires relatives à l’interdiction de territoire en application de sanctions, conformément aux recommandations du Comité permanent des affaires étrangères et du développement international.

Aperçu

Au cours de la dernière décennie, l’utilisation par le Canada, ainsi que par des alliés clés et les Nations Unies, de sanctions comme instrument de politique étrangère a augmenté de façon importante en réaction à des crises politiques de plus en plus complexes. Toutefois, le Canada n’a pas suivi la cadence sur le plan de la capacité et des outils stratégiques.

En avril 2017, le Comité permanent des affaires étrangères et du développement international a publié un rapport dans lequel il se montre hautement critique à l’égard de l’administration du régime de sanctions du Canada.

Même si 12 des 13 recommandations formulées dans le rapport relèvent de la compétence du ministre des Affaires étrangères, une recommandation relève de la compétence du ministre de la Sécurité publique. Cette recommandation concerne la modification de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés (LIPR) pour que toutes les personnes désignées par un règlement pris en vertu de la Loi sur les mesures économiques spéciales (LMES) soient interdites de territoire au Canada.

Par la suite, en octobre 2017, la Loi sur la justice pour les victimes de dirigeants étrangers corrompus (LJVDEC) est entrée en vigueur, tout comme des modifications apportées à la LMES et à la LIPR. La LJVDEC ajoutait deux nouveaux motifs d’interdiction de territoire à la LIPR, ce qui a eu une incidence sur le programme d’exécution de la loi en matière d’immigration de l’ASFC.

À la suite de l’entrée en vigueur de la LJVDEC, on a annoncé, dans le Budget de 2018, l’octroi de 22,2 millions de dollars sur cinq ans (à compter de l’exercice 2018-2019) afin qu’Affaires mondiales Canada et l’ASFC disposent des fonds nécessaires pour renforcer le régime de sanctions du Canada. De cette somme, 2,6 millions de dollars sur cinq ans étaient réservés à l’ASFC pour qu’elle affecte des ressources spéciales à l’élaboration de politiques et de programmes, à la coordination des activités et à l’exécution du régime canadien d’interdiction de territoire en application de sanctions. Les fonds octroyés pour l’exercice 2018-2019 n’ont pas été utilisés.

Profil de financement (en millions de dollars) exclut les coûts relatifs au RASE, à SPAC et à SPC (Les chiffres peuvent ne pas correspondre parce qu’ils ont été arrondis.)

2019-2020 2020-2021 2021-2022 2022-2023 2023-2024 Total sur cinq exercices Financement continu
0.5 0.5 0.3 0.3 0.3 1.8 0.3

Explication du financement pour 2019-2020

En 2019-2020, l’ASFC a demandé un financement de 0,5 million de dollars par l’entremise du Budget supplémentaire des dépenses (B).

Budget supplémentaire des dépenses (B) – 0,5 million de dollars (Les chiffres peuvent ne pas correspondre parce qu’ils ont été arrondis.)

Répartition du financement pour 2019-2020 :
Activité (en millions de dollars) Financement 2019-2020
Activité 1 – activités d’exécution de la loi dans les bureaux intérieurs $57 892
Activité 2 – renseignement $88 477
Activité 3 – gestion des programmes et élaboration de politiques $235 428
Activité 4 – soutien de l’organisation $67 764
Total pour 2019-2020 $449 561

Activité 1 – activités d’exécution de la loi dans les bureaux intérieurs : 0,06 million de dollars

Un financement supplémentaire sera offert aux régions pour les aider à faire face à toute augmentation des exigences opérationnelles liée aux sanctions. Des mesures d’exécution de la loi dans les bureaux intérieurs seront prises contre les personnes devenues interdites de territoire en raison de l’imposition d’une sanction. Les mesures d’exécution de la loi dans les bureaux intérieurs comprennent l’établissement de rapports d’interdiction de territoire, la mise en détention et le renvoi.

Activité 2 – renseignement : 0,09 million de dollars

Les fonds destinés aux activités de renseignement visent à financer l’établissement et la mise à jour d’avis de surveillance du Renseignement. En outre, sur le plan opérationnel, on assurera une plus grande coordination entre les responsables du renseignement de l’ASFC et AMC afin de veiller à ce que des avis de surveillance soient établis pour toutes les personnes faisant l’objet d’une sanction unilatérale ou multilatérale. Cela permettra à l’ASFC et à Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada d’intercepter les personnes visées dès que possible.

Activité 3 – gestion des programmes et élaboration de politiques : 0,24 million de dollars

D’un point de vue stratégique, on a besoin de financement afin d’élaborer les politiques, lois et règlements nécessaires pour intégrer les nouveaux motifs d’interdiction de territoire en application de sanctions aux processus existants de prise de décisions en matière d’interdiction de territoire, ainsi que pour respecter pleinement la recommandation contenue dans le rapport du Comité permanent des affaires étrangères et du développement international. Ce financement servira aussi à soutenir la mobilisation des intervenants et à maintenir de façon générale le cadre législatif relatif aux sanctions. Des fonds seront également fournis pour la gestion générale des programmes liés au régime d’interdiction de territoire en application de sanctions de l’ASFC, ce qui comprend l’élaboration de manuels de politique, le fait de répondre aux questions des agents des services frontaliers et la rédaction de bulletins opérationnels et de mises à jour. De plus, des fonds modestes seront fournis pour appuyer tout recours judiciaire pouvant découler de ces cas.

Activité 4 – soutien de l’organisation : 0,07 million de dollars

L’ASFC a besoin de fonds pour doter son programme de sanctions du soutien organisationnel indirect nécessaire au moment d’embaucher de nouveaux employés et de mettre en œuvre de nouveaux programmes ou de nouvelles initiatives. Cela comprend un financement supplémentaire destiné aux ressources humaines, aux technologies de l’information, aux services juridiques et aux services intégrés.

Transferts entre l’ASFC et d’autres organisations : 2,33 millions de dollars

Finances – faits saillants

Des fonds sont transférés entre l’Agence des services frontaliers (ASFC) et d’autres organisations pour l’administration de responsabilités ou d’initiatives communes et au titre d’ententes de partage des coûts.

Par l’entremise du Budget supplémentaire des dépenses, l’ASFC reçoit une somme nette de 2,33 millions de dollars d’autres organisations :

Aperçu

Au total, le Budget supplémentaire des dépenses prévoit, entre l’ASFC et d’autres organisations, cinq transferts de fonds pour l’administration de responsabilités ou d’initiatives communes et au titre d’ententes de partage des coûts.

Les organisations sont les suivantes : la Gendarmerie royale du Canada (GRC), le ministère de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté du Canada (IRCC), l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), Transports Canada (TC) et le ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement (MAECD).

Profil de financement
Transferts Financement 2019-2020
Transfert 1 de l’ASFC à TC (0,86) M$
Transfert 2 de l’ACIA à l’ASFC 0,18 M$
Transfert 3 d’IRCC à l’ASFC 2,13 M$
Transfert 4 de la GRC à l’ASFC 1,70 M$
Transfert 5 de l’ASFC au MAECD (0,82) M$
Total des transferts au titre du Budget supplémentaire des dépenses pour 2019-2020 2,33 M$

Explication du financement pour 2019-2020

En 2019-2020, dans le cadre des transferts interorganisationnels, l’ASFC a demandé un transfert net de 2,33 millions de dollars (ce qui exclut le RASE et les coûts relatifs à SPAC [locaux] et à SPC).

Budget supplémentaire des dépenses – 2,33 millions de dollars

Répartition du financement pour 2019-2020

Transferts d’autres ministères – 4,01 millions de dollars :

0,18 million de dollars de l’Agence canadienne d’inspection des aliments à l’Agence des services frontaliers du Canada pour mettre en œuvre et soutenir un bureau de gestion des groupes dans le cadre de l’initiative Laboratoires Canada.

2,13 millions de dollars du ministère de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté à l’Agence des services frontaliers du Canada pour partager les coûts relatifs au Centre de soutien des transporteurs aériens.

1,70 million de dollars de la GRC à l’ASFC pour appliquer les exigences pertinentes relatives à l’importation prévues dans la Loi sur les armes à feu. L’Agence applique les dispositions relatives à la frontière de la Loi sur les armes à feu pour le compte de la GRC. Les agents des services frontaliers ont pour tâche de déterminer l’admissibilité des importateurs d’armes à feu en s’assurant qu’ils respectent toutes les dispositions pertinentes de la Loi sur les armes à feu.

Transferts vers d’autres ministères – (1,68) million de dollars :

(0,86) million de dollars à Transports Canada pour mettre sur pied le centre opérationnel du Programme de protection des passagers (PPP), afin de soutenir la centralisation des appels relatifs aux contrôles et au règlement des différends des transporteurs aériens.

(0,82) million de dollars au MAECD pour soutenir le personnel de l’ASFC déployé dans le cadre de missions à l’étranger. Conformément à un protocole d’entente signé en 2009, l’ASFC transfère des fonds au MAECD pour soutenir le personnel de l’ASFC déployé dans le cadre de missions à l’étranger. Le montant du transfert varie au fil du temps selon le nombre d’employés de l’ASFC déployés à l’étranger.

Budget de 2019 – aperçu organisationnel : Agence des services frontaliers du Canada

Principaux faits saillants du Budget de 2019 pour l’ASFC (Financement pour la réforme du système d’octroi de l’asile et la lutte contre la migration irrégulière)

Des sommes de 382 millions de dollars sur cinq ans et de 7,3 millions de dollars en financement continu pour aider à augmenter la capacité du système d’octroi de l’asile, renforcer les processus à la frontière, accélérer le traitement des demandes d’asile, faciliter le renvoi en temps opportun des demandeurs d’asile déboutés et conférer de nouveaux pouvoirs au titre de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés (LIPR) afin de mieux gérer, décourager et prévenir la migration irrégulière, réparties de la façon suivante :

Aperçu détaillé des coûts directs et des équivalents temps plein (ETP)

Le Budget de 2019 octroie 382 millions de dollars sur cinq ans à l’ASFC afin d’améliorer l’intégrité des frontières et du système d’octroi de l’asile du Canada. Cela comprend un financement supplémentaire à court terme pour accroître la capacité de l’Agence de traiter les demandes et de mener des évaluations d’enquête de sécurité pour un plus grand nombre de demandeurs d’asile, ainsi que pour renforcer les processus à la frontière dans le but de gérer l’afflux continu des migrants irréguliers au cours des deux prochaines années.

Le Budget de 2019 octroie également à la Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada (CISR) un financement temporaire pour rendre un plus grand nombre de décisions au cours des deux prochaines années. La CISR augmentera le nombre de décisions rendues à 41 000 durant l’exercice 2019-2020 et à 50 000 durant l’exercice 2020-2021, ce qui devrait faire augmenter le nombre de demandeurs d’asile déboutés durant cette période. Par conséquent, les fonds octroyés à l’ASFC au titre du Budget de 2019 permettra de s’assurer que l’Agence peut prendre davantage de mesures d’exécution de la loi en aval à l’endroit du nombre accru de demandeurs d’asile déboutés, ce qui comprend des enquêtes, des mises en détention, des audiences et des renvois. Ils permettront également à l’ASFC de prendre des mesures à l’étranger pour dissuader les migrants irréguliers de venir au Canada et d’accroître sa capacité de s’entretenir avec les pays récalcitrants dans le but d’obtenir des documents de voyage pour permettre le renvoi en temps opportun des demandeurs d’asile déboutés.

Gestion de la frontière

Financement : 78,88 millions de dollars sur deux ans (exercices 2019-2020 et 2020-2021), sans financement continu. Cette somme comprend :

ETP requis : sommet de 107 durant l’exercice 2019-2020, y compris:

Enquête de sécurité préliminaire

Financement : 6,03 millions de dollars sur deux ans (exercices 2019-2020 et 2020-2021), sans financement continu, afin de mener des évaluations d’enquête de sécurité pour tous les demandeurs d’asile adultes, de réduire l’arriéré de cas à l’ASFC et de permettre à l’ASFC de passer à un modèle opérationnel selon un horaire de 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, au besoin, si le volume augmente de façon importante durant cette période.

ETP requis : sommet de 22 durant l’exercice 2019-2020, y compris :

Exécution de la loi dans les bureaux intérieurs

Financement : 159,73 millions de dollars sur trois ans (exercices 2019-2020 à 2021-2022), sans financement continu, y compris :

ETP requis : sommet de 227 durant l’exercice 2020-2021, y compris :

Changements des systèmes de TI

Financement : 51,04 millions de dollars sur trois ans (exercices 2019-2020 à 2021-2022), sans financement continu, y compris :

ETP requis : sommet de 46 durant l’exercice 2020-2021 pour la gestion des programmes et les activités de développement des TI.

Mobilisation internationale

Financement : 36,11 millions de dollars sur cinq ans (exercices 2019-2020 à 2023-2024) et 6,87 millions de dollars en financement continu, y compris :

ETP requis : sommet de 16 durant l’exercice 2019-2020, y compris :

Entreprise

Financement : 49,96 millions de dollars sur cinq ans (exercices 2019-2020 à 2023-2024) et 0,46 millions de dollars en financement continu (p. ex. Services partagés Canada, locaux et services internes).

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