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Comité permanent de la sécurité publique et nationale : Budget principal des dépenses et Budget supplémentaire des dépenses (B) pour 2020 à 2021 ()
Enjeux actuels

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Effet des mesures frontalières et statistiques

Sur l'ensemble : Données hebdomadaires

Admissibilité des membres de la famille immédiate des Canadiens/résidents permanents (du 9 juin au 22 novembre)

Remarque : Les membres de la famille immédiate peuvent entrer au Canada en vertu des nouveaux décret 31 et décret 32 si : (1) ils sont asymptomatiques; (2) ils entrent au Canada pour être avec un membre de leur famille immédiate; et (3) ils peuvent démontrer l'intention de rester au Canada pendant une période d'au moins 15 jours. Pour qu'un ressortissant étranger soit autorisé à entrer au Canada, la norme d'entrée doit être entièrement respectée, sinon il peut se voir refuser l'entrée au Canada.

Voyageurs : Mode aérien (du 22 mars au 22 novembre)

Voyageurs : Modes terrestre, ferroviaire et maritime (du 22 mars au 22 novembre)

Demandeurs d'asile

Canadiens refoulés à la frontière américaine (en date du 22 novembre)

Opérations commerciales : Données d'une année à l'autre

Service d'information sur la frontière (le 19 novembre)

ArriveCAN (en date du 19 novembre)

Restrictions pour les personnes voyageant au Canada en provenance des États-Unis (tous les modes)

Réponse suggérée

La frontière canado-américaine est ouverte aux déplacements essentiels qui soutiennent les échanges commerciaux et notre économie.

Le , les gouvernements du Canada et des États-Unis ont annoncé que les deux pays allaient mettre en œuvre des mesures de collaboration réciproques pour suspendre les déplacements non essentiels à la frontière canado‑américaine en réponse à la propagation de la COVID-19. Ces mesures sont en vigueur jusqu'au 21 décembre.

Les personnes asymptomatiques qui doivent franchir la frontière pour aller travailler ou pour d'autres raisons essentielles, comme des soins médicaux, pourront continuer à voyager.

La restriction concernant l'entrée au Canada ne s'applique pas aux citoyens canadiens, aux résidents permanents du Canada, aux personnes protégées ni aux Indiens inscrits en vertu de la Loi sur les Indiens.

De plus, les ressortissants étrangers asymptomatiques qui sont des membres de la famille immédiate ou des membres de la famille élargie d'un citoyen canadien, d'un résident permanent ou d'une personne désignée comme Indien sont désormais autorisés à entrer au Canada pour être avec les membres de leur famille.

Ces ressortissants étrangers doivent se conformer à toutes les exigences en matière de santé publique liées à la COVID-19 émises en vertu de la Loi sur la mise en quarantaine, incluant l'exigence d'auto isolement pendant une période de 14 jours. Ils recevront aussi toutes les informations relatives à la mise en quarantaine.

À compter du 21 novembre, les personnes qui arrivent par voie aérienne doivent fournir leurs coordonnées et leurs renseignements relatifs à la quarantaine par un moyen électronique (ArriveCAN) avant de monter à bord d'un avion à destination du Canada. L'utilisation d'un moyen électronique est facultative, mais fortement recommandée dans tous les autres modes.

Ils doivent aussi démontrer au moment de leur arrivée qu'ils ont l'intention de rester avec les membres de leur famille et de rester au Canada pour une période d'au moins 15 jours.

Les membres de la famille élargie doivent posséder une affirmation solennelle attestant de leur relation signée par le citoyen canadien, le résident permanent ou la personne désignée comme Indien; et doivent avoir une autorisation écrite de la IRCC pour entrer au Canada avant d'arriver à un point d'entrée canadien.

Les ressortissants étrangers qui cherchent à entrer pour des motifs d'ordre humanitaires tels que d'assister à des funérailles ou pour fournir un soutien à une personne gravement malade qui réside au Canada sont exemptés de l'interdiction d'entrer.

Les ressortissants étrangers qui souhaitent entrer au Canada pour des motifs d'ordre humanitaire doivent être en possession d'une lettre de l'Agence de santé publique du Canada avant d'arriver au point d'entrée.

Les étudiants internationaux peuvent seulement entrer au Canada pour étudier si leur école fait partie de la liste d'établissements d'apprentissage qui ont la capacité de recevoir des étudiants étrangers tout en respectant les mesures de santé publique. Cette liste est fournie par les autorités provinciales et publiée et entretenue par IRCC.

Les ressortissants étrangers ne sont pas autorisés à entrer au Canada pour y demander l'asile à moins qu'ils ne satisfassent à un ensemble limité d'exceptions, s'ils arrivent entre les points d'entrée ou qu'ils satisfassent à une exception en vertu de l'Accord sur les tiers pays sûrs, qui s'applique aux points d'entrée.

Les demandeurs d'asile peuvent également être autorisés à entrer au Canada si le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile ou le ministre de la Citoyenneté et de l'Immigration détermine que leur présence au Canada est dans l'intérêt national ou public.

Tous les voyageurs arrivant au Canada, y compris les travailleurs qui fournissent des services essentiels, doivent répondre à des questions sur leur santé.

Ces mesures s'appliquent aux modes terrestre, aérien, ferroviaire et maritime.

Si l'on insiste sur les étudiants transfrontaliers

Le décret relatif à la mise en quarantaine obligatoire et l'auto-isolement a été modifié afin d'exempter les étudiants transfrontaliers de l'exigence d'auto-isolement s'ils vont à l'école sur une base régulière et s'ils respectent les exigences supplémentaires soulignées dans le décret.

Si l'on insiste sur l'ouverture de l'ouverture de la frontière

Le gouvernement du Canada continue d'ajuster sa position au besoin étant donné que la situation est très fluide.

Le gouvernement du Canada continuera d'explorer une approche graduelle et fondée sur les risques pour alléger les restrictions de voyage.

Le gouvernement a introduit certaines mesures pour alléger certaines restrictions aux frontières pour les cas de famille, d'étudiants et de compassion, tout en équilibrant le risque pour la santé publique.

Les restrictions de voyage efficaces mises en œuvre par le Canada continuent d'atténuer les risques d'importation et d'assurer la confiance des Canadiens.

Le gouvernement du Canada continuera d'utiliser une approche fondée sur la science et les risques lorsqu'il examinera comment aller de l'avant avec l'assouplissement des restrictions aux frontières et aux déplacements.

Contexte

Chaque jour, des biens et des services d'une valeur de 2,7 milliards de dollars passent par la frontière canado-américaine. Ces échanges commerciaux sont essentiels à nos deux pays. En raison de la pandémie de la COVID-19, le Canada et les États-Unis restreignent temporairement tous les déplacements non essentiels à leurs frontières. Dans nos pays respectifs, on encourage et on recommande aux personnes de faire preuve de prudence en évitant tout contact inutile avec les autres (éloignement physique). Cette mesure de collaboration réciproque s'inscrit dans le prolongement de cette approche prudente.

Le Canada et les États-Unis reconnaissent la nécessité de préserver les chaînes d'approvisionnement entre les deux pays. Ces chaînes d'approvisionnement font en sorte que les populations des deux côtés de la frontière aient accès à de la nourriture, à du carburant et à des médicaments essentiels. Les chaînes d'approvisionnement, y compris le camionnage, ne seront pas touchées par cette nouvelle mesure. Des Canadiens et des Américains franchissent quotidiennement la frontière terrestre pour effectuer des tâches essentielles, pour étudier ou pour des raisons urgentes ou essentielles. Ces déplacements ne devraient pas être touchés.

Pour aider à gérer la menace posée par les voyages internationaux, le Canada a annoncé des mesures réciproques avec les États-Unis qui s'appliquent aux personnes de ces deux pays qui voyagent pour des raisons non essentielles, facultatives ou discrétionnaires.

Décret

Le nouveau décret 34 : 2020-0886 intitulé « Interdiction d'entrée au Canada en provenance des États-Unis », a effet à partir de la période commençant le et se terminant le . Cet décret abroge et remplace le Décret 31 : 2020-0838.

Pour qu'un citoyen américain ou un autre ressortissant étranger puisse entrer au Canada depuis les États-Unis :

Restrictions sur les voyages non essentiels

Le , les gouvernements du Canada et des États-Unis ont annoncé que les deux pays allaient mettre en œuvre des mesures de collaboration réciproques pour suspendre les déplacements non essentiels à la frontière canado-américaine en réponse à la propagation de la COVID-19. Les voyages non essentiels sont notamment ceux liés au tourisme, au loisir et au divertissement. La restriction est entrée en vigueur le pour 30 jours. Depuis lors, ces mesures temporaires ont été renouvelées et / ou révisées sur une base mensuelle et continueront d'être en vigueur tant que de tels renouvellements seront toujours nécessaires.

Voyages essentiels

Voici quelques exemples de voyages essentiels :

Les agents des services frontaliers doivent faire preuve de discernement dans l'application des restrictions.

Demandeurs d'asile

Arrivée entre deux points d'entrée (irrégulièrement)

Les demandeurs d'asile qui désirent entrer au Canada entre deux points d'entrée officiels (c'est-à-dire, des migrants irréguliers) continueront d'être renvoyés aux États-Unis, mais pourront subséquemment revenir au Canada pour présenter leur demande d'asile, une fois l'interdiction d'entrer au Canada est expirée ou abrogée.

Arrivée à un point d'entrée

L'Entente sur les tiers pays sûrs (ETPS) s'applique lorsque les demandeurs d'asile se présentent à un point d'entrée terrestre. Si une personne n'est pas admissible de présenter une demande en vertu de la ETPS, elle sera jugée non admissible, une mesure de renvoi sera émise, et elle sera retournée aux États-Unis. Si la personne rencontre une exception en vertu de la ETPS, elle pourra entrer au Canada et faire traiter sa demande d'asile.

Les exemptions et exceptions comprennent :

Voyageurs symptomatiques

Tout étranger présentant des signes et symptômes de fièvre et de toux ou qui fait de la fièvre et a des difficultés respiratoires est interdit d'entrée, même s'il voyage pour un motif essentiel. La seule exception aux ressortissants étrangers symptomatiques concerne les demandeurs d'asile qui satisfont aux exceptions décrites ci-dessus.

Les citoyens canadiens, les résidents permanents, les personnes inscrites comme Indiens en vertu de la Loi sur les Indiens et les personnes protégées ne sont pas visés par les mesures qui précèdent. On leur remet une brochure de l'Agence de santé publique du Canada contenant les derniers conseils en matière de santé et recommandant aux voyageurs de se mettre en quarantaine ou de s'isoler pendant 14 jours.

Exemptions pour les ressortissants étrangers

Membres de la famille immédiate

Aux fins des restrictions aux frontières, la définition de membre de la famille immédiate est alignée sur les décrets comme ce qui suit :

  1. l'époux ou le conjoint de fait de la personne;
  2. un enfant à charge de la personne ou de son conjoint ou conjoint de fait;
  3. l'enfant à charge d'un enfant à charge visé au point b);
  4. le parent ou le beau-parent de la personne ou de son époux ou conjoint de fait;
  5. le tuteur ou le curateur de la personne.

Toutefois, un étranger répondant simplement à la définition de « famille immédiate » ne voit pas son admission au Canada garantie. La personne voyageant dans un but non discrétionnaire (essentiel) peut toujours entrer au Canada. Mais les ressortissants étrangers peuvent être exemptés de l'obligation d'entrer pour un motif essentiel s'ils peuvent établir leur intention d'entrer au Canada pour être avec un membre de leur famille immédiate (qui est citoyen canadien ou résident permanent), leur intention de rester au Canada pendant 15 jours ou plus, et qui accepte de se conformer à toutes les exigences de quarantaine détaillées dans le décret relatif à l'isolement obligatoire.

Membres de la famille élargie

Conformément au décret interdisant l'entrée au Canada, le membre de la famille élargie, à l'égard d'une personne, s'entend:

  1. de l'individu avec qui la personne en cause entretient une relation amoureuse exclusive depuis au moins un an et qui a passé du temps en la présence physique de la personne en cause pendant la relation;
  2. de l'enfant à charge de l'individu visé à l'alinéa a);
  3. de son enfant ou de l'enfant de son époux, de son conjoint de faits ou de l'individu visé à l'alinéa a), autre qu'un enfant à charge;
  4. de l'enfant à charge de l'enfant visé à l'alinéa c);
  5. d'un des enfants de l'un ou l'autre de ses parents ou de ses beaux-parents ou des enfants de l'un ou l'autre des parents ou des beaux-parents de son époux ou conjoint de fait;
  6. d'un de ses grands-parents ou des grands-parents de son époux ou conjoint de fait.

Le simple fait de répondre à la définition de « famille immédiate » ou de « famille élargie » ne garantit pas l'admissibilité d'un étranger à entrer au Canada. Pour être autorisées à entrer au Canada, les personnes doivent également voyager dans un but non discrétionnaire (essentiel). Toutefois, les ressortissants étrangers peuvent être exemptés de l'obligation d'entrer pour un motif essentiel s'ils peuvent établir leur intention d'entrer au Canada pour être avec un membre de leur famille immédiate ou élargie (qui est citoyen canadien, résident permanent ou Indien inscrit), ainsi que leur intention de rester au Canada pendant au moins 15 jours. Ils doivent également accepter de se conformer à toutes les exigences de quarantaine détaillées dans le décret relatif à l'isolement obligatoire.

Les membres de la famille élargie doivent avoir, en vertu des deux interdictions d'entrée dans les décrets: :

  1. une déclaration solennelle attestant de leur relation avec le citoyen canadien, le résident permanent ou un Indien inscrit signée par le citoyen canadien, le résident permanent ou un Indien inscrit;
  2. une autorisation écrite d'entrée émise par un agent désigné en vertu du paragraphe 6(1) de la LIPR.

Voyage pour motifs d'ordre humanitaire

Aux fins des restrictions aux frontières, les ressortissants étrangers sont exemptés de l'interdiction d'entrer s'ils ont l'intention d'entrer au Canada afin :

  1. de fournir un soutien ou d'assister à la mort d'un citoyen canadien, un résident permanent, un résident temporaire, une personne protégée ou à une personne inscrite à titre d'Indien sous le régime de la Loi sur les Indiens qui réside au Canada, si un professionnel de la santé titulaire d'une licence ou d'un permis d'exercice est d'avis que la personne est gravement malade;
  2. de fournir des soins à un citoyen canadien, un résident permanent, un résident temporaire, une personne protégée ou à une personne inscrite à titre d'Indien sous le régime de la Loi sur les Indiens qui réside au Canada si un professionnel de la santé titulaire d'une licence ou d'un permis d'exercice est d'avis que ces soins sont médicalement justifiés;
  3. d'assister à des funérailles ou à une cérémonie de fin de vie.

Étudiants internationaux

Conformément au décret interdisant l'entrée au Canada, dès le 21 octobre, les étudiants internationaux sont exemptés de l'interdiction d'entrer s'ils cherchent à entrer afin de fréquenter un établissement répertorié et sont titulaires d'un permis d'études valide, ou s'ils peuvent faire une demande de permis d'étude au moment d'entrer au Canada, ou si leur demande pour obtenir un permis d'études a été approuvé par écrit mais ils ne se sont pas encore vus délivrer le permis.

Un établissement répertorié est un établissement qui, de l'avis du gouvernement de la province dans laquelle il est situé, a mis en place des mesures appropriés pour s'assurer que les étudiants peuvent respecter l'obligation de se mettre en quarantaine ou de s'isoler conformément à tout décret pris en vertu de l'article 58 de la Loi sur la mise en quarantaine.

Les membres de la famille immédiate des étudiants internationaux, sauf les enfants à charge des enfants à charge, sont également exemptés des restrictions aux frontières lorsqu'ils cherchent à entrer à des fins non discrétionnaires.

Remarque : Une nouvelle exemption (avec conditions) a été créée en vertu de l'ordonnance d'isolement obligatoire pour les étudiants transfrontaliers (et leurs chauffeurs) qui fréquentent régulièrement des établissements d'enseignement au Canada et aux États-Unis.

Exemption d'intérêt national : Demande d'asile

Malgré les restrictions frontalières actuelles, les demandes d'asile sont autorisées si le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile ou le ministre de la Citoyenneté et de l'Immigration estime qu'elles sont dans l'intérêt national ou public, tout en reconnaissant les intérêts primordiaux du Canada et des Canadiens en matière de santé publique.

Contrôle

Quelle que soit la manière dont ils cherchent à entrer au Canada, tous les voyageurs qui arrivent au pays, y compris les travailleurs qui fournissent des services essentiels, doivent répondre à des questions sur leur santé. Les agents de l'ASFC ne se contentent pas de questionner les voyageurs sur leur état de santé, ils observent aussi les signes visibles de maladie et renvoient tout voyageur soupçonné d'être malade, peu importe ses réponses aux questions sur sa santé.

Rapports des médias sur l'admissibilité aux États-Unis par voie aérienne

L'ASFC ne peut pas commenter les récents rapports des médias selon lesquels les Canadiens peuvent toujours voler aux États-Unis. Les informations relatives aux règles spécifiques concernant l'admissibilité aux États-Unis doivent être adressées à la U.S. Customs and Border Protection.

Entre le et le , 5 509 796 personnes sont entrées au Canada en provenance des États-Unis, une baisse de 89,7 % par rapport à l'année dernière (53 541 148 en 2019).

Voyageurs qui sont entrés au Canada en provenance des États-Unis du 1er avril au 4 novembre (2019 versus 2020)
Mode 2019 2020
Aérien 11 594 588 331 672
Terrestre 38 723 625 5 053 591
Maritime 3 026 592 110 029
Ferroviaire 196 343 14 504
Total 53 541 148 5 509 796

Depuis la mise en œuvre des restrictions de voyage pour les voyageurs souhaitant entrer des États-Unis, jusqu'au  :

Volumes des voyageurs du 18 mars au 4 novembre (2019 versus 2020)
Mode 2019 2020
Aérien 12 401 991 513 301
Terrestre 40 729 776 5 617 166
Maritime 3 053 722 117 099
Ferroviaire 201 274 15 613
Volumes des voyageurs du 1er avril au 4 novembre (2019 versus 2020)
Mode 2019 2020
Aérien 11 594 588 331 672
Terrestre 38 723 625 5 053 591
Maritime 3 026 592 110 029
Ferroviaire 196 343 14 504

Interdiction d'entrée pour les personnes voyageant au Canada par voie aérienne et maritime (autres qu'en provenance des États-Unis)

Réponse suggérée

Les déplacements au Canada par voie aérienne et maritime sont interdits pour tous les ressortissants étrangers sauf s'ils en sont exemptés et s'ils n'y entrent pas pour des motifs optionnels ou discrétionnaires jusqu'au 30 novembre.

Il existe un certain nombre d'exemptions, qui comprennent, sans s'y restreindre :

  • Les membres de la famille immédiate des citoyens canadiens et des résidents permanents;
  • Les membres d'équipage de compagnies aériennes ou maritimes;
  • Les personnes qui ont un permis de travail ou d'études valide ou pour lesquelles une demande de travail ou d'études a été approuvée;
  • Les personnes invitées par le ministre de la Santé qui aideront aux mesures relatives à la COVID-19;
  • Les voyages internationaux à travers le Canada (arrivée et départ du même aéroport canadien dans les 24 heures).

Les ministres des Affaires étrangères, de la Citoyenneté et de l'Immigration et de la Sécurité publique et de la Protection civile peuvent également autoriser l'entrée de toute personne ou catégorie de personnes dont la présence au Canada est jugée dans l'intérêt national.

De plus, les étrangers asymptomatiques qui sont membres de la famille immédiate ou élargie d'un citoyen canadien, d'un résident permanent ou d'une personne inscrite comme Indien en vertu de la Loi sur les Indiens sont autorisés à entrer au Canada pour être avec les membres de leur famille.

Ces ressortissants étrangers doivent se conformer à toutes les exigences en matière de santé publique liées à la COVID-19 en vertu de la Loi sur la mise en quarantaine, incluant l'exigence d'auto isolement pendant une période de 14 jours et fournir des informations sur leur quarantaine.

Ils doivent aussi démontrer au moment de leur arrivée qu'ils ont l'intention de rester auprès des membres de leur famille au Canada pour une période d'au moins 15 jours.

Les membres de la famille élargie doivent posséder une affirmation solennelle attestant de leur relation signée par le citoyen canadien, le résident permanent ou la personne inscrite comme Indien; et doivent avoir une autorisation écrite de la IRCC pour entrer au Canada avant d'arriver à un point d'entrée canadien.

Les ressortissants étrangers qui cherchent à entrer pour des motifs d'ordre humanitaires tels que d'assister à des funérailles ou pour fournir un soutien à une personne gravement malade qui réside au Canada, sont exemptés de l'interdiction d'entrer.

Les ressortissants étrangers qui souhaitent entrer au Canada pour des motifs d'ordre humanitaire doivent être en possession d'une lettre d'autorisation de voyager de l'Agence de santé publique du Canada avant d'arriver au point d'entrée.

Les étudiants internationaux peuvent seulement entrer au Canada pour étudier si leur école fait partie de la liste d'établissements d'apprentissage qui ont la capacité de recevoir des étudiants étrangers tout en respectant les mesures de santé publique. Cette liste est fournie par les autorités provinciales et publiée et entretenue par IRCC.

Nonobstant les exemptions, tous les ressortissants étrangers sont interdits d'entrée s'ils présentent une fièvre et une toux, ou une fièvre et des difficultés respiratoires.

Jusqu'à présent cette année, nous avons traité 15 404 navires de charge.

601 ressortissants étrangers se sont vu refuser l'entrée au Canada en raison de l'interdiction à certains ressortissants étrangers d'entrer au Canada en provenance d'un pays autre que les États-Unis par avion (depuis des pays étrangers autres que les États-Unis). De plus, 395 ressortissants étrangers, autres que des citoyens américains, se sont vu refuser l'entrée au Canada en provenance des États-Unis pour des raisons de voyage discrétionnaires.

Contexte

Le , le gouvernement du Canada a émis un avis officiel global à l'intention des voyageurs afin d'éviter les voyages non essentiels à l'étranger. Afin de limiter la propagation de la COVID-19, de nombreux gouvernements ont mis en place des restrictions spéciales d'entrée et de sortie et de circulation pour leurs territoires. Par conséquent, le gouvernement du Canada a conseillé aux Canadiens d'éviter les voyages non essentiels à l'étranger jusqu'à nouvel ordre.

Pour compléter ces mesures, Transports Canada a mis en œuvre de mesures concernant les navires de croisière dans les eaux canadiennes. Il est interdit aux navires de croisière dont l'hébergement de nuit est autorisé à transporter plus de 100 personnes dans les eaux canadiennes jusqu'au . Depuis le , tous les autres navires à passagers doivent respecter les exigences des autorités sanitaires provinciales, territoriales, locales et régionales concernant les délais et les processus de reprise des opérations. Il est toujours interdit aux navires à passagers ayant la capacité de transporter plus de 12 personnes de pénétrer dans les eaux côtières de l'Arctique (y compris le Nunatsiavut, le Nunavik et la côte du Labrador) jusqu'au .

Décrets en conseil

Nouveau décret 32 : 2020-0839, intitulé Interdiction d'entrer au Canada en provenance de tout pays autre que les États-Unis, entre en vigueur à compter du et jusqu'au . Ce décret abroge et remplace le décret 28 : 2020-0796.

Pour un ressortissant étranger d'entrer au Canada à partir d'un pays autre que les États-Unis :

Le décret limite les déplacements des ressortissants étrangers au Canada par voie aérienne et maritime à partir de tout pays autre que les États-Unis. Cette restriction ne s'applique pas aux personnes inscrites comme Indien aux termes de la Loi sur les Indiens ni aux personnes protégées au sens de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés (LIPR). Il existe des exemptions spécifiques pour les personnes qui cherchent à entrer au Canada pour des motifs qui ne sont pas optionnels ou discrétionnaires. Malgré ces exemptions, les personnes qui présentent des signes et des symptômes comme de la fièvre et de la toux et des difficultés respiratoires ne peuvent pas monter à bord d'un vol vers le Canada ou entrer au Canada à la frontière.

Exemptions en vertu du paragraphe 3(1)

Pour autant qu'une personne ne soit pas symptomatique et ne voyage pas dans un motif optionnel ou discrétionnaire, les dérogations à cette interdiction d'entrée pour les ressortissants étrangers voyageant au Canada par voie aérienne et maritime à partir de destinations autres que les États-Unis comprennent :

  1. le membre de la famille immédiate d'un citoyen canadien, d'un résident permanent ou des personnes inscrites en tant qu'Indiens en vertu de la Loi sur les Indiens;
    a.1) le membre de la famille élargie d'un citoyen canadien, d'un résident permanent ou des personnes inscrites en tant qu'Indiens en vertu de la Loi sur les Indiens s'ils sont :
    1. En possession d'une affirmation solennelle attestant de sa relation signée; et
    2. Autorisé par écrit par IRCC à entrer au Canada;
  2. la personne autorisée par écrit à entrer au Canada pour réunir les membres de la famille immédiate;
  3. le membre d'équipage ou celui qui entre pour devenir membre d'un équipage en vertu du RAC;
  4. le membre d'équipage ou celui qui entre pour devenir membre d'un équipage en vertu de la LIPR;
  5. la personne dispensée de l'obligation d'obtenir un visa de résident temporaire en vertu de l'alinéa 190(2)a) du RIPR ainsi que les membres de sa famille immédiate;
  6. la personne qui cherche à entrer au Canada à l'invitation du ministre de la Santé dans le but de participer aux efforts de lutte contre la COVID-19;
  7. la personne qui arrive au moyen d'un aéronef exploité par les Forces canadiennes ou le ministère de la Défense nationale;
  8. le membre des forces canadiennes ou d'une force de visite et les membres de sa famille immédiate;
  9. le citoyen français qui réside à Saint-Pierre-et-Miquelon (SPM) et qui n'a séjourné qu'à SPM, aux É-U ou au Canada pendant 14 jours avant d'arriver au Canada;
  10. la personne ou la catégorie de personnes qui, selon l'administrateur en chef de la santé publique du Canada :
    1. Ne présentent pas de risque de préjudice important pour la santé publique, ou
    2. fourniront un service essentiel pendant leur séjour au Canada;
  11. la personne ou la catégorie de personnes, dont la présence serait dans l'intérêt national selon les ministres des Affaires étrangères, de la Citoyenneté et de l'Immigration ou de la Sécurité publique et de la Protection civile;
  12. le titulaire d'un permis de travail valide au sens de l'article 2 du RIPR ou la personne avisée par écrit que sa demande visant à obtenir le permis de travail a été approuvée;
  13. le titulaire d'un permis d'études valide au sens de l'article 2 du RIPR ou la personne avisée par écrit que sa demande visant à obtenir le permis de travail a été approuvée avant midi (HAE) le ;
  14. la personne qui cherche à entrer pour fréquenter un établissement répertorié, ainsi que les membres de sa famille immédiate (autre qu'un enfant à charge d'un enfant à charge) si elle :
    1. est titulaire d'un permis d'étude valide, au sens de l'article 2 du RIPR, qui est valide;
    2.  si elle peut faire une demande de permis d'études au moment de son entrée au Canada conformément à l'article 214 du RIPR ; ou
    3. a été avisée par écrit que sa demande visant à obtenir un permis d'études a été approuvée;
  15. la personne qui peut travailler au Canada à titre d'étudiant dans un domaine relié à la santé en vertu de l'alinéa 186p) du RIPR;
  16. la personne qui peut travailler au Canada afin d'offrir des services d'urgence en vertu de l'alinéa 186t) du RIPR;
  17. le professionnel de la santé titulaire d'une licence qui détient une preuve d'emploi au Canada;
  18. la personne qui cherche à entrer au Canada afin de livrer, entretenir ou réparer de l'équipement nécessaire du point de vue médical;
  19. la personne qui cherche à entrer au Canada afin de faire un don ou une livraison médicale de cellules souches, de sang ou de produits sanguins, de tissus, d'organes ou d'autres parties du corps pour les soins aux patients au Canada;
  20. la personne dont la demande de résidence permanente au Canada a été approuvée et a reçu un avis écrit de l'approbation avant midi (HAE) le ;
  21. la personne qui travaille dans le secteur maritime des transports qui est essentielle au transport de marchandises par bâtiment;
  22. la personne qui cherche à entrer au Canada pour y occuper un poste en tant qu'agent diplomatique, consulaire, représentant ou fonctionnaire d'un pays étranger, ou d'une organisation internationale, ainsi que les membres de sa famille immédiate;
  23. la personne qui arrive dans un aéroport canadien à bord d'un véhicule commercial pour passagers, qui transite vers un autre pays et demeure dans l'espace de transit isolé;
  24. la personne qui cherche à entrer au Canada à bord d'un bâtiment effectuant de la recherche qui est exploité par le gouvernement du Canada.

Ressortissants étrangers avec lettre d'exemption au titre de l'intérêt national en vertu du paragraphe 3(1)k)

Conformément au paragraphe 3(5) du décret, une personne ou une personne d'une catégorie de personnes dont la présence au Canada, comme déterminée par le ministre des Affaires étrangères, le ministre de l'Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté ou le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile, est d'intérêt national est exemptée de l'interdiction d'entrer au Canada à des fins facultatives ou discrétionnaires.

Membres de la famille immédiate

Aux fins des restrictions aux frontières, la définition de membre de la famille immédiate est alignée sur les décrets comme ce qui suit :

  1. l'époux ou le conjoint de fait de la personne;
  2. un enfant à charge de la personne ou de son conjoint ou conjoint de fait;
  3. l'enfant à charge d'un enfant à charge visé au point b);
  4. le parent ou le beau-parent de la personne ou de son époux ou conjoint de fait ; ou) le tuteur ou le curateur de la personne;
  5. le tuteur ou tuteur de la personne.

Toutefois, un étranger répondant simplement à la définition de « famille immédiate » ou de « famille élargie » ne garantit pas son admissibilité à entrer au Canada. La personne voyageant dans un but non discrétionnaire (essentiel) peut toujours entrer au Canada. Mais les ressortissants étrangers peuvent être exemptés de l'obligation d'entrer pour un motif essentiel s'ils peuvent établir leur intention d'entrer au Canada pour être avec un membre de leur famille immédiate ou élargie (qui est citoyen canadien, un résident permanent ou une personne enregistrée en tant qu'Indien en vertu de la Loi sur les Indiens), leur intention de rester au Canada pendant plus de 15 jours, et qui accepte de se conformer à toutes les exigences de quarantaine détaillées dans le décret relatif à l'isolement obligatoire.

Membres de la famille élargie

Conformément au décret interdisant l'entrée au Canada, le membre de la famille élargie, à l'égard d'une personne, s'entend :

  1. de l'individu avec qui la personne en cause entretient une relation amoureuse exclusive depuis au moins un an et qui a passé du temps en la présence physique de la personne en cause pendant la relation;
  2. de l'enfant à charge de l'individu visé à l'alinéa a)
  3. de son enfant ou de l'enfant de son époux, de son conjoint de fait ou de l'individu visé à l'alinéa a), autre qu'un enfant à charge;
  4. de l'enfant à charge de l'enfant visé à l'alinéa c);
  5. d'un des enfants de l'un ou l'autre de ses parents ou de ses beaux-parents ou des enfants de l'un ou l'autre des parents ou des beaux-parents de son époux ou conjoint de fait;
  6. d'un de ses grands-parents ou des grands-parents de son époux ou conjoint de fait.

Les membres de la famille élargie doivent respecter les exigences suivantes :

  1. avoir une déclaration solennelle attestant de leur relation avec le citoyen canadien ou le résident permanent, signée par ce dernier;
  2. avoir une autorisation écrite d'entrée émise par un agent désigné en vertu du paragraphe 6(1) de la LIPR.

Voyage pour motifs d'ordre humanitaire

En vertu de l'article 3.1, l'interdiction d'entrer au Canada ne s'applique pas aux ressortissants étrangers qui cherchent à entrer au Canada afin  :

  1. de fournir un soutien ou d'assister à la mort d'un citoyen canadien, un résident permanent, un résident temporaire, une personne protégée ou à une personne inscrite à titre d'Indien sous le régime de la Loi sur les Indiens qui réside au Canada, si un professionnel de la santé titulaire d'une licence ou d'un permis d'exercice est d'avis que la personne est gravement malade;
  2. de fournir des soins à un citoyen canadien, un résident permanent, un résident temporaire, une personne protégée ou à une personne inscrite à titre d'Indien sous le régime de la Loi sur les Indiens qui réside au Canada si un professionnel de la santé titulaire d'une licence ou d'un permis d'exercice est d'avis que ces soins sont médicalement justifiés;
  3. d'assister à des funérailles ou à une cérémonie de fin de vie.

Étudiants internationaux

Conformément au décret interdisant l'entrée au Canada, un étudiant international est autorisé d'entrer s'il souhaite entrer au Canada pour fréquenter un établissement répertorié et :

Un établissement répertorié est un établissement qui, de l'avis du gouvernement de la province dans laquelle il est situé, a mis en place des mesures appropriées pour s'assurer que les étudiants peuvent respecter l'obligation de se mettre en quarantaine ou de s'isoler conformément à tout décret pris en vertu de l'article 58 de la Loi sur la mise en quarantaine. La liste d'établissements répertoriés est publiée par IRCC sur son site Web.

Les membres de la famille immédiate des étudiants internationaux, sauf les enfants à charge des enfants à charge, sont aussi exemptés de l'interdiction d'entrer.

Transit entre vols internationaux (TVI)

Le transit entre vols internationaux (TVI) est autorisé avec certaines restrictions, notamment le fait de rester côté piste, de ne pas entrer officiellement au Canada et d'arriver et de repartir du même aéroport canadien dans les 24 heures. Si l'un de ces voyageurs TVI devait entrer au Canada sans qu'il y ait faute de sa part (par exemple, fermeture des frontières ou annulation de vol), le ministre des Affaires étrangères a émis une lettre d'intérêt national pour permettre leur admission temporaire, à condition qu'ils s'isolent immédiatement en attendant leur vol de continuation et qu'ils signalent tout signe ou symptôme de COVID-19 à l'Agence de santé publique du Canada. Ces voyageurs sont soumis aux mêmes règles que toute autre personne entrant au Canada, sauf que leur mesure d'auto-isolement peut être de courte durée et prendre fin lorsqu'ils quittent le Canada, à condition qu'ils soient asymptomatiques.

Cette approche favorise les relations bilatérales positives du gouvernement dans le monde entier et encourage une coopération accrue pendant cette crise grâce à l'embarquement réciproque sur les vols de rapatriement soutenus par le gouvernement pour aider les Canadiens à rentrer chez eux, et les ressortissants étrangers à retourner dans leur pays d'origine.

Note : Les voyageurs qui sont en transit et qui demeurent dans des zones de transit stériles sont également exemptés de l'obligation de soumettre des renseignements sur la quarantaine par voie électronique (ArriveCAN).

Transiter vers l'Alaska

Réponse suggérée

L'ASFC a mis au point une approche solide pour assurer une meilleure conformité et une application potentielle. Cette approche a été lancée le .

Les ressortissants étrangers en santé et asymptomatiques, qui voyagent par le Canada pour des raisons non discrétionnaires, comme pour revenir à leur domicile en Alaska, peuvent transiter par le Canada.

L'entrée pour le transit des 48 États inférieurs vers l'Alaska est limitée à cinq points d'entrée désignés : Osoyoos, Kingsgate et Abbotsford-Huntingdon en Colombie-Britannique, Coutts, en Alberta et North Portal, en Saskatchewan. L'entrée à partir de l'Alaska peut se faire à n'importe quel point d'entrée.

À l'arrivée à l'un des cinq points d'entrée, un voyageur qui cherche à transiter par le Canada vers l'Alaska devra justifier son intention de se rendre en Alaska. Le voyageur ne sera admis au Canada que s'il est considéré comme transitant par l'Alaska dans un but non discrétionnaire. Cela s'applique également aux voyageurs qui cherchent à transiter par le Canada de l'Alaska vers les États-Unis.

Les décisions en matière d'admissibilité sont prises par un agent des services frontaliers, en se basant sur les renseignements dont ils disposent au moment du traitement.

Si un voyageur est admis, il est tenu de transiter par la route la plus directe, d'éviter les activités touristiques, de respecter le temps de séjour autorisé au Canada et de confirmer son départ du Canada.

Les voyageurs reçoivent également une étiquette à accrocher à leur rétroviseur qui les rend facilement identifiables en tant que voyageurs en transit.

Si l'on insiste

À l'arrivée à l'un des PDE désignés, les voyageurs en transit doivent convaincre un ASF qu'ils satisfont aux exigences d'entrée au Canada.

Les voyageurs sont encouragés à se munir de documents attestant de la raison de leur voyage. La décision finale est prise par un ASF sur la base des informations dont il dispose au moment du traitement.

De fournir de fausses informations à un ASF peut entraîner des conséquences, telles que le refus d'entrée et/ou l'interdiction de revenir au Canada.

Les voyageurs qui arrivent à un PDE non identifié dans le but de transiter vers l'Alaska se verront refuser l'entrée, et il leur sera conseillé de se rendre à l'un des cinq PDE identifiés.

Si l'on insiste au sujet des villes transfrontalières entre les États-Unis et le Canada

Nous sommes au courant de la question concernant les villes transfrontalières entre l'Alaska et la Colombie-Britannique.

Le gouvernement du Canada continue de prendre les mesures appropriées pour prévenir la propagation du COVID-19 au Canada.

L'ASFC réitère que les personnes saines et asymptomatiques pour lesquelles le passage de la frontière est essentiel au travail et à la vie quotidienne peuvent encore le faire.

Si l'on insiste au sujet des statistiques

En date du , depuis l'entrée en vigueur des mesures de transit améliorées pour les voyageurs en transit à destination ou en provenance de l'Alaska, il y a eu 7 860 cas de passage frontalier impliquant un groupe ou une seule personne (1 741 y compris plusieurs voyageurs). Parmi ces cas, 63 % étaient des ressortissants étrangers cherchant à entrer de l'Alaska et à transiter vers le sud vers les États inférieurs, tandis que les ressortissants étrangers cherchant à entrer en Alaska depuis les États inférieurs pour transiter vers le nord représentaient 37 %.

Environ 99 % des cas de voyageurs en transit à destination ou en provenance de l'Alaska se sont conformés à l'exigence de quitter le Canada dans le délai désigné par l'agent de l'ASFC au moment de l'entrée.

Sur le petit nombre de cas où un voyageur a été confirmé par l'ASFC qu'il était au Canada au-delà du délai prévu pour son transit, l'ASPC et la Gendarmerie royale du Canada (GRC) ont été avisés.

Certains des cas ont été le résultat d'incidents échappant au contrôle des voyageurs, y compris des accidents de la route.

Contexte

Les médias ont laissé entendre que certains ressortissants étrangers qui entrent au Canada, bien qu'ils prétendent effectuer des déplacements à destination et en provenance de l'Alaska, entrent en fait à des fins de tourisme et de voyage. Selon cette couverture, un nombre inconnu de ressortissants étrangers américains ne se dirigent pas directement vers leur destination déclarée, mais se livrent plutôt à des activités touristiques ou récréatives (par exemple, visiter des parcs ou d'autres établissements).

La Gendarmerie royale du Canada a validé un certain nombre de renvois connexes du grand public et a infligé des amendes à des ressortissants étrangers américains qui avaient indiqué à leur entrée qu'ils avaient l'intention de passer par le Canada pour se rendre en Alaska. Bien que le nombre d'incidents et d'infractions à la conformité soient faibles, il sera important de s'attaquer à ce problème de conformité, particulièrement dans le contexte de l'augmentation des cas de COVID-19 aux États-Unis.

Les voyageurs qui cherchent à transiter des 48 États inférieurs vers l'Alaska sont limités à cinq points d'entrée désignés : Osoyoos, Kingsgate et Abbotsford-Huntingdon en Colombie-Britannique; Coutts en Alberta; et North Portal en Saskatchewan.

À l'arrivée à un point d'entrée, un voyageur qui désire passer par le Canada doit justifier son intention de se rendre en Alaska. Ce n'est que dans les circonstances où l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) détermine que le voyageur effectue un passage à des fins non discrétionnaires (c'est-à-dire, se rendre au travail ou à la résidence principale) qu'il sera admis au Canada.

L'ASFC exige que ces voyageurs fournissent l'objet de leur voyage ainsi qu'une justification. Au moment d'interagir avec les voyageurs dont le passage par l'Alaska est non discrétionnaire, l'ASFC fournit aux voyageurs en transit des conditions écrites exigeant qu'ils transitent par la route la plus directe et qu'ils évitent les lieux touristiques, limitant le temps qui leur est accordé au Canada et exigeant qu'ils confirment leur départ du Canada.

Les voyageurs en transit reçoivent également une étiquette à accrocher à leur rétroviseur qui leur indique qu'ils doivent emprunter la route la plus directe, utiliser le service au volant et payer à la pompe pour l'essence et où ils doivent porter un masque lorsqu'il n'est pas possible de s'éloigner physiquement. Cette étiquette rend également leur véhicule facilement visible pour les services de police qui interviennent.

L'ASFC a adopté une approche robuste afin d'assurer une plus grande conformité et une application éventuelle de la loi le , à 0 h 10 HAP.

Au , depuis l'entrée en vigueur des mesures de transit améliorées pour les voyageurs en transit à destination ou en provenance de l'Alaska, il y a eu 7 860 cas de passage frontalier impliquant un groupe ou une seule personne (1 741 y compris plusieurs voyageurs). Parmi ces cas, 63 % étaient des ressortissants étrangers cherchant à entrer de l'Alaska et à transiter vers le sud vers les États inférieurs, tandis que les ressortissants étrangers cherchant à entrer en Alaska depuis les États inférieurs vers le nord en transit représentaient 37 %. Au 1er novembre, sur les 7 860 avis de surveillance saisis, 93 % (7 286) avis de surveillance saisis étaient expirés, 4 % (342) étaient actifs et 3 % (232) étaient en attente d'expiration. Notez que, dans certains cas, certains des clients qui font l'objet d'un avis de surveillance actif peuvent avoir quitté le pays et l'avis de surveillance est en cours d'expiration ou en attente d'expiration.

Environ 99 % des cas de voyageurs en transit à destination ou en provenance de l'Alaska se sont conformés à l'exigence de quitter le Canada dans le délai désigné par l'agent de l'ASFC au moment de l'entrée.

Sur les 7 860 cas de voyageurs en transit de l'Alaska au 1er novembre, environ 1 % (114) ont été confirmés par l'ASFC comme étant au Canada au-delà du délai prévu pour leur transit. Dans tous les cas où des voyageurs en transit de l'Alaska ont été identifiés comme ayant séjourné au Canada au-delà du délai prévu, la GRC et l'ASPC ont été avisés. Certains des cas ont été le résultat d'incidents échappant au contrôle des voyageurs, y compris des accidents de la route. En date du 1er novembre, 3 % (11) des cas en transit actifs (342) étaient des voyageurs qui avaient été identifiés comme étant toujours au Canada au-delà de leur temps de transit autorisé. Il est à noter qu'ils ont peut-être quitté le pays au moment de la production ou de la présentation du présent rapport.

Depuis le , l'ASFC est au courant de 4 cas dans lesquels des contraventions associées à des voyageurs en transit de l'Alaska ont été délivrées en vertu du Règlement sur les contraventions et ont été déclarées à l'ASPC comme étant délivrées pour des infractions à la Loi sur la mise en quarantaine parce qu'elles n'avaient pas respecté l'ordonnance de mesure raisonnable pendant leur passage du Canada aux États-Unis. De plus, l'ASFC a émis une ordonnance de renvoi relative à un voyageur en transit en Alaska. Le retrait de ce client a été confirmé. D'autres contraventions peuvent avoir été données en vertu d'autres lois (par exemple, la législation provinciale).

Depuis le , l'ASFC est au courant de 4 cas dans lesquels des contraventions associées à des voyageurs en transit de l'Alaska ont été émises en vertu du Règlement sur les contraventions en vertu de la Loi sur la quarantaine, pour ne pas avoir respecté l'ordonnance de mesure raisonnable pendant leur transit. De plus, l'ASFC a émis une mesure de renvoi associée à un voyageur de l'Alaska en transit. La suppression de ce client a été confirmée. D'autres contraventions peuvent avoir été prononcées en vertu d'autres lois (par exemple, Législation provinciale).

Exigences d'isolement et de quarantaine obligatoires

Réponse suggérée

Pour se rendre au Canada, les ressortissants étrangers doivent satisfaire à toutes les exigences d'entrée énoncées dans les décrets applicables et dans la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés et son règlement d'application.

Les ressortissants étrangers ne devraient pas voyager au Canada s'ils présentent des symptômes de la COVID-19. Les transporteurs aériens ne peuvent pas permettre aux voyageurs symptomatiques de monter à bord d'un avion. Toutefois, les citoyens canadiens, les résidents permanents et les personnes inscrites en vertu de la Loi sur les Indiens, qu'ils présentent ou non des symptômes, ont le droit d'entrer au Canada.

Tous les voyageurs internationaux arrivant au Canada doivent avoir un plan de quarantaine approprié pour la période obligatoire de 14 jours, qui commence à la date de leur arrivée.

À compter du 20 novembre, tous les voyageurs devront soumettre leur plan de quarantaine et leurs coordonnées par voie électronique (ArriveCAN), à moins qu'ils ne puissent le faire en raison d'un handicap, d'une infrastructure inadéquate, d'une interruption de service ou d'une catastrophe naturelle.

Les voyageurs arrivant par voie aérienne devront fournir des informations par voie électronique avant de monter à bord d'un vol à destination du Canada.

Les voyageurs arrivant par tous les autres modes (terrestre, ferroviaire, maritime), devront soumettre des informations par voie électronique lorsqu'ils entreront au Canada.

Tous les voyageurs entrant au Canada sont tenus de soumettre à l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) des informations sanitaires obligatoires en vertu de la Loi sur la quarantaine, notamment un plan de quarantaine et les coordonnées des personnes à contacter, comme le précise l'ASPC.

Toute personne entrant au Canada est tenue de répondre à toute question posée par un agent de contrôle, un agent de quarantaine ou un agent de santé publique pendant la période de 14 jours qui commence le jour de son entrée au Canada.

Les représentants du gouvernement du Canada effectueront un dépistage sanitaire au moment de l'entrée au Canada afin de déterminer la nécessité d'une mise en quarantaine ou d'un isolement.

Toute personne qui entre au Canada doit porter un masque ou un couvre-visage non médical approprié lorsqu'elle entre au Canada, dans les lieux publics où la distanciation physique ne peut être respectée, et lorsqu'elle se rend à son lieu de quarantaine ou d'isolement, selon les besoins.

Si l'on insiste sur l'exemption pour des raisons humanitaires

Le gouvernement a créé un processus pour permettre aux ressortissants étrangers de venir au Canada pour des raisons humanitaires, dans des circonstances limitées, et avec une levée limitée de la mise en quarantaine, si applicable.

Des renseignements sur la façon de demander l'autorisation d'entrer au Canada et une levée limitée de la quarantaine obligatoire pour des motifs humanitaires seront publiés sur le site Web de l'ASPC.

Dans tous les cas, les ressortissants étrangers souhaitant entrer sur le territoire pour des raisons humanitaires, notamment en cas de décès, de maladie grave, d'obsèques ou de cérémonie de fin de vie, doivent être en possession d'une lettre d'autorisation de voyage délivrée par l'ASPC et doivent disposer d'un plan de quarantaine approprié à leur arrivée, même s'ils ont une levée limitée de la mise en quarantaine.

Les voyageurs ne devraient pas voyager avant d'avoir reçu une autorisation écrite pour l'entrée au Canada.

Si l'on insiste sur les nouvelles exemptions en matière de quarantaine

Les étudiants transfrontaliers qui fréquentent régulièrement l'école au Canada et aux États-Unis et leurs conducteurs sont exemptés des exigences de quarantaine lorsqu'ils entrent au Canada, sous réserve de certaines conditions.

Les élèves des écoles primaires et secondaires qui entrent au Canada ne peuvent fréquenter que les établissements d'enseignement répertoriés qui ont accepté d'accueillir des élèves exemptés de quarantaine, sous réserve de la confirmation de l'approbation du ministre de la santé que l'autorité sanitaire locale concernée et le gouvernement provincial ne s'y opposent pas.

Les enfants à charge et leurs conducteurs qui entrent au Canada en vertu d'un accord écrit ou d'une ordonnance judiciaire concernant la garde, le droit de visite ou le rôle parental sont exemptés des exigences de quarantaine, sous réserve de certaines conditions.

Les résidents habituels ou les communautés transfrontalières éloignées, qui ne traversent la frontière canado-américaine que pour accéder aux nécessités de la vie dans la communauté la plus proche où ces nécessités sont disponibles, sont exemptés des exigences de quarantaine ; ces communautés comprennent :

  • Northwest Angle, Minnesota;
  • Hyder, Alaska;
  • Campobello Island, Nouveau-Brunswick;
  • Stewart, Colombie-Britannique.

Les personnes qui entrent au Canada par une frontière terrestre sont exemptées des exigences de quarantaine à condition qu'elles n'aient jamais quitté leur véhicule après s'être vu refuser l'entrée aux États-Unis ou après être entrées sur le territoire américain sans demander l'autorisation officielle d'entrer.

Si l'on insiste sur d'autres mesures pour limiter la propagation du virus à la frontière

Tous les voyageurs qui entrent au Canada, qu'ils soient en quarantaine ou en isolement obligatoire, doivent :

  • prévoir un lieu adéquat pour se mettre en quarantaine ou s'isoler;
  • se rendre directement à leur lieu de quarantaine ou d'isolement, sans s'arrêter nulle part;
  • porter un masque non médical ou un couvre-visage lorsqu'ils se rendent au lieu de quarantaine ou d'isolement;
  • rester à leur lieu de quarantaine ou d'isolement pendant 14 jours (sauf pour obtenir une assistance médicale au besoin);
  • éviter d'accueillir des invités;
  • surveiller leur état de santé pour détecter l'apparition d'une toux et d'une fièvre, ou d'une fièvre et de difficultés respiratoires.

Contexte

Le , l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclaré que l'éclosion de la maladie à coronavirus maintenant appelée COVID-19 répondait aux critères d'une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI); le 11 mars, l'OMS a qualifié la situation de pandémie. La COVID-19 a démontré qu'elle pouvait se répandre à grande échelle si elle n'était pas endiguée correctement. Les efforts déployés à l'échelle internationale visent principalement à contenir l'éclosion et à éviter la propagation du virus.

La priorité absolue du gouvernement du Canada est d'assurer la santé et la sécurité des Canadiens. Si l'éclosion n'est pas endiguée, elle pourrait entraîner une propagation de la maladie au Canada, accroître les effets négatifs sur la santé et surcharger le système de santé. À ce jour, le Canada a réussi à ralentir la propagation du virus en adoptant une série de mesures, notamment des restrictions sur les voyages non essentiels aux frontières internationales du Canada et des mesures obligatoires de quarantaine et d'isolement pour aider à prévenir la propagation de la COVID-19. La réduction réussie de la transmission des cas de COVID-19 liés aux voyages internationaux est le résultat direct des restrictions frontalières et des mesures de quarantaine mises en place. Le gouvernement du Canada surveille et évalue en permanence la situation et veille à ce que les mesures de protection restent en place jusqu'à ce qu'elles puissent être levées en toute sécurité.

Décret en conseil

Le nouveau décret 33 : 2020-0840 intitulé Décret no 7 visant la réduction du risque d'exposition à la COVID-19 au Canada (obligation de s'isoler), est en vigueur à partir de la période commençant le et se terminant le . Ce décret abroge et remplace le décret 29 : 2020-0797.

Exigences générales

Tous les voyageurs entrant au Canada qui sont soumis à une quarantaine ou à un isolement obligatoire, ainsi que les personnes exemptées de quarantaine, sont tenus de fournir des informations sanitaires obligatoires à l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) en vertu de la Loi sur la quarantaine :

Les voyageurs asymptomatiques peuvent soumettre leurs coordonnées par l'intermédiaire de

Les voyageurs qui refusent de fournir leurs informations peuvent être soumis à des mesures supplémentaires, comme l'obligation de se soumettre à une évaluation de santé ou des accusations pour une infraction à la Loi sur la quarantaine.

Obligation de fournir des renseignements par voie électronique : ArriveCAN (*nouveau*)

À partir du , tous les voyageurs devront fournir les informations requises par voie électronique (ArriveCAN) :

Le plan de quarantaine et les coordonnées des personnes avec qui communiquer doivent être soumis à l'ASPC par voie électronique pendant la période de quarantaine de 14 jours, à moins que les voyageurs ne puissent le faire en raison d'un handicap, d'une infrastructure inadéquate, d'une interruption de service ou d'une catastrophe naturelle, auquel cas ces informations peuvent être fournies d'une autre manière, comme le précise l'ASPC. Cette obligation ne s'applique pas aux personnes en transit qui restent dans des zones de transit stériles.

Catégories de personnes exemptées :  Article 6

L'article 6 du décret sur l'isolement obligatoire décrit toutes les catégories de personnes exemptées des exigences de quarantaine, y compris :

  1. Les membres d'équipage en vertu du Règlement de l'aviation canadien;
  2. les membres d'équipage en vertu du Règlement sur l'immigration et la protection des réfugiés (RIPR);
  3. les personnes invitées par le ministre de la Santé à participer à l'intervention COVID-19;
  4. les membres des Forces canadiennes ou d'une force en visite;
  5. les personnes dont l'ACSP a déterminé qu'elles fournissent un service essentiel (sous certaines conditions);
  6. les personnes dont la présence est jugée dans l'intérêt national par les ministres de l'IRC, des AMC ou du SP (avec conditions);
  7. Les personnes autorisées à travailler au Canada en tant que fournisseur de services d'urgence en vertu de l'article 186(t) du RIPR;
  8. Les personnes qui entrent au Canada pour fournir des services médicaux, notamment des soins, des fournitures, du matériel et des réparations;
  9. Les personnes qui entrent au Canada pour recevoir des services médicaux essentiels (non liés à la COVID) dans les 36 heures suivant leur entrée;
  10. Les personnes autorisées à travailler au Canada en tant qu'étudiants dans le domaine de la santé en vertu de l'article 186(p) du RIPR;
  11. Les praticiens de la santé autorisés à travailler au Canada avec une preuve d'emploi;
  12. Les personnes soutenant des activités commerciales ou de recherche liée à la pêche qui entrent sur un navire;
  13. Résident habituel d'une communauté transfrontalière intégrée (c'est-à-dire Akwasasne);
  14. Résident habituel du Canada revenant des États-Unis après avoir exercé une fonction quotidienne nécessaire;
  15. Les personnes entrant à bord d'un navire de recherche et autorisées par le gouvernement;
  16. les étudiants inscrits dans un établissement inscrit sur la liste au Canada qui entrent pour le fréquenter régulièrement (nouveau);
  17. Les conducteurs des étudiants visés au point p) (nouveau);
  18. Les étudiants inscrits dans un établissement d'enseignement aux États-Unis qui le fréquentent régulièrement mais qui vivent au Canada (nouveau);
  19. Les conducteurs des étudiants visés au point r) (nouveau);
  20. Les enfants à charge entrant au Canada en vertu d'un accord écrit (nouveau);
  21. Les conducteurs des enfants visés au point t) qui entrent au Canada (nouveau);
  22. Conducteurs d'enfants visés au point t) revenant des États-Unis (nouveau);
  23. Les résidents habituels de communautés éloignées de Northwest Angle (Minnesota) ou de Hyder (Alaska) (nouveau);
  24. Les résidents habituels des communautés éloignées de Campobello Island (NB) et Stewart (BC) (nouveau);
  25. les personnes qui rentrent au Canada en provenance des États-Unis sans avoir quitté leur véhicule (nouveau).

Détails supplémentaires

Étudiants transfrontaliers (*nouveau*)

Les élèves du primaire et du secondaire inscrits dans des établissements inscrits au Canada qui entrent pour fréquenter régulièrement l'école sont exemptés des exigences de quarantaine, à condition que l'autorité compétente et les autorités sanitaires locales aient approuvé les élèves exemptés de quarantaine. Les conducteurs de ces étudiants sont également exemptés de l'obligation de quarantaine. Leurs conducteurs sont également exemptés lorsqu'ils voyagent entre le Canada et les États-Unis afin de respecter ces dispositions, à condition qu'ils portent un masque (ou qu'ils se couvrent le visage) lorsqu'ils sont à l'extérieur du véhicule, le cas échéant, et uniquement pour escorter l'enfant vers et depuis le véhicule.

Les étudiants inscrits dans des établissements d'enseignement aux États-Unis qui fréquentent régulièrement le Canada et y retournent à leur lieu de résidence habituel sont exemptés des exigences de quarantaine. L'exemption s'applique également à leurs conducteurs qui reviennent au Canada après avoir déposé ou récupéré des étudiants dans une école aux États-Unis, à condition qu'ils portent un masque (ou qu'ils se couvrent le visage) lorsqu'ils sont à l'extérieur du véhicule, le cas échéant, et uniquement pour escorter l'étudiant à l'aller et au retour de l'école.

Dispositions transfrontalières relatives aux ententes de garde partagée (*nouveau*)

Les enfants à charge qui entrent au Canada en vertu d'une entente écrite ou d'une ordonnance judiciaire concernant la garde, le droit de visite ou le rôle parental sont exemptés des exigences de quarantaine. Leurs conducteurs sont également exemptés lorsqu'ils voyagent entre le Canada et les États-Unis afin de respecter ces dispositions, à condition qu'ils portent un masque (ou qu'ils se couvrent le visage) lorsqu'ils sont à l'extérieur du véhicule, le cas échéant, et uniquement pour escorter l'enfant vers et depuis le véhicule.

Communautés transfrontalières (*nouveau*)

Les résidents habituels des communautés éloignées de Northwest Angle (Minnesota) ou de Hyder (Alaska) sont exemptés des exigences de quarantaine lorsqu'ils entrent au Canada pour accéder aux produits de première nécessité de la communauté la plus proche au Canada où ces produits sont disponibles.

Les résidents habituels des communautés éloignées de Campobello Island (Nouveau-Brunswick) et Stewart (Colombie-Britannique) qui reviennent au Canada après s'être rendus aux États-Unis uniquement pour se procurer les produits de première nécessité dans la communauté la plus proche où ces produits sont disponibles.

Passage de la frontière terrestre (*nouveau*)

Les personnes qui cherchent à entrer au Canada à un poste frontalier terrestre sont exemptées des exigences de quarantaine tant qu'elles sont restées dans leur véhicule en tout temps après avoir quitté le Canada :

Projets

Le décret d'isolement obligatoire a été mis à jour pour inclure une exemption de quarantaine pour les personnes qui participent à un projet (c'est-à-dire Alberta Pilot) visant à recueillir des informations pour éclairer les exigences de développement ou de quarantaine autres que celles prévues dans le décret, tant qu'elles respectent les conditions qui leur sont imposées par l'ASPC. Ces projets sont conclus dans le cadre d'un accord entre le ministre de la Santé et le ministre responsable des soins de santé de la province où la personne entre au Canada.

Entrée à titre humanitaire

En vertu du paragraphe 7.1(1), les conditions de maintien en quarantaine sont différentes pour une personne qui a une autorisation écrite du ministre de la Santé pour l'entrée et une libération limitée de la quarantaine pour l'une des raisons suivantes :

  1. Pour assister au décès d'un citoyen canadien, d'un résident permanent, d'un résident temporaire, d'une personne protégée ou d'une personne inscrite comme Indien en vertu de la Loi sur les Indiens, ou pour lui apporter un soutien, qui réside au Canada et qui est considérée comme gravement malade par un professionnel de la santé agréé;
  2. pour fournir des soins à un citoyen canadien, un résident permanent, un résident temporaire, une personne protégée ou une personne inscrite comme Indien en vertu de la loi sur les Indiens, qui réside au Canada et qui est considéré par un professionnel de la santé agréé comme ayant une raison médicale de nécessiter un soutien;
  3. Pour assister à un enterrement ou à une cérémonie de fin de vie.

Changements temporaires des services dans certains points d'entrée

Réponse suggérée

En appui aux efforts récents déployés pour contenir la propagation de la COVID-19, le et le , l'ASFC a pris des mesures pour réduire temporairement les heures de services dans certains points d'entrée terrestres et pour suspendre temporairement les services dans plusieurs sites de déclaration aérienne et maritime.

En outre, j'ai autorisé la réduction temporaire des heures de services dans des points d'entrée aériens et maritimes supplémentaires en plus de différer les heures d'ouvertures dans certains points d'entrée.

Afin de maintenir la capacité de l'effectif dans la foulée de la COVID‑19, l'ASFC a réduit les heures de service à 12 points d'entrée terrestre supplémentaires et 8 points d'entrée aériens. L'Agence a également différé l'ouverture saisonnière dans un point d'entrée maritime et reporté la mise en œuvre des heures estivales dans un point d'entrée terrestre. Ces changements sont entrés en vigueur le .

Suite à la décision de l'U.S. Customs and Border Protection de réduire leurs heures de service, l'ASFC, dans le but d'aligner les heures de service, a réduit les heures de service à 2 points d'entrée terrestre supplémentaires et a réduit davantage les heures de service à un point d'entrée terrestre annoncé précédemment. Ces changements sont entrés en vigueur le .

Au total, l'ASFC a:

  • réduit temporairement les heures de service à 41 points d'entrée à faible trafic et 8 points d'entrée aériens;
  • suspendu temporairement le service dans 126 petits aéroports et 342 sites de déclaration des petits navires;
  • retardé l'ouverture saisonnière de trois points d'entrée terrestres et d'un petit site de déclaration aérienne / maritime;
  • reporté la mise en œuvre des heures saisonnières à un point d'entrée terrestre.

Ces modifications restent en vigueur jusqu'à nouvel ordre.

Afin de déterminer dans quels points d'entrée les services sont temporairement réduits, l'ASFC a procédé à une analyse approfondie et une consultation avec les États-Unis. L'un des critères clés incluait l'évaluation de l'incidence possible sur :

  • le soutien aux infrastructures critiques ;
  • la santé, la sureté et la sécurité ;
  • les collectivités autochtones ;
  • les déplacements essentiels et le traitement des expéditions commerciales.

L'ASFC évalue sans cesse ses opérations, et la réduction des services aux points d'entrée en est souvent le résultat.

Si l'on insiste

Les chaines d'approvisionnements économiques et le commerce continuent de travailler à assurer que l'accès aux biens et services reste ininterrompu. Ainsi, ces changements ne devraient pas avoir d'impact sur le trafic commercial.

L'ASFC reste engagée à assurer que les peuples Autochtones continuent de se déplacer entre leurs communautés et sont en mesure de fournir et d'accéder aux biens et services essentiels.

L'ASFC continuera de travailler avec les intervenants touchés par ces réductions temporaires de service afin de s'assurer que l'entrée des biens et services essentiels dans les collectivités voisines est atténuée par des autres procédures de dédouanement.

Contexte

De nombreuses mesures de contrôle renforcées à la frontière canado-américaine ont été mises en place aux points d'entrées terrestres depuis le . De plus, depuis le HAE, les heures de service dans 27 points d'entrée canadiens ont été réduites. Le HE, l'ASFC a temporairement suspendu le service dans 476 petits centres de déclaration aérienne et maritime. Le HE, l'ASFC a temporairement réduit les heures de service dans 12 points d'entrée terrestres et 8 points d'entrée aériens, tout en différant l'ouverture saisonnière d'un point d'entrée maritime et en retardant la mise en œuvre des heures saisonnières à un point d'entrée terrestre. Le HE, suite à la décision de l'US CBP de réduire les heures de service, l'ASFC a temporairement réduit les heures de service à 2 points d'entrée terrestres, et a encore réduit les heures de service à 1 point d'entrée terrestre précédemment annoncé. Ces mesures resteront en vigueur jusqu'à nouvel ordre et sont en réponse à la pandémie COVID-19.

Lors de ces réductions temporaires de service, les considérations suivantes ont été prises en compte :

Efficacité de l'effectif

La mesure permet à l'ASFC de maintenir sa capacité au cas où le personnel de première ligne devait être considérablement réduit en raison de la COVID-19. De plus, elle permet de réaffecter l'effectif de première ligne aux emplacements plus achalandés.

Santé et sécurité

La réduction temporaire des heures de service ou la suspension de service dans certains points d'entrée terrestres pourrait également aider à limiter des points de transmission de la COVID-19 pour les voyageurs et les marchandises à l'arrivée. Cette mesure permettra également à l'ASFC de concentrer ses ressources sur le dépistage et l'évaluation des voyageurs potentiellement symptomatiques et d'aider l'Agence de la santé publique du Canada à faire respecter l'obligation d'auto-isolement et de mise en quarantaine. Cette mesure est aussi alignée avec l'objectif actuel du gouvernement d'évaluer tous les voyageurs à l'arrivée pour des symptômes de la COVID-19.

Autres points pris en considération

Les changements n'affecteront pas l'approvisionnement au Canada durant la pandémie.

Les agents des services frontaliers à la frontière

Réponse suggérée

Nous prenons la sécurité de nos employés de première ligne très au sérieux.

L'ASFC informe quotidiennement ses agents des services frontaliers (ASF) et le Syndicat des douanes et de l'immigration qui les représente, de l'évolution de la situation.

L'Agence travaille en étroite collaboration avec les experts de Santé Canada pour s'assurer de prendre les mesures adéquates. Entre autres, elle revoit ses procédures normales d'exploitation concernant les voyageurs symptomatiques.

L'Agence examine également en permanence les volumes à nos points d'entrée dans le but d'optimiser les horaires des agents et de fournir des congés pour les soins personnels et le repos, à la fois physique et mental, afin de maintenir ses effectifs en bonne santé et de prévenir l'épuisement professionnel.

Actuellement, l'ASFC a des stocks suffisants d'équipements de protection individuelle. Où qu'ils travaillent, ses agents ont accès à l'équipement de protection individuelle nécessaire pour assurer leur santé et sécurité. Grâce aux efforts déployés par Services publics et Approvisionnement, l'ASFC continue de regarnir ses stocks au besoin.

Si pressé sur l'équipements de protection individuelle

Des agents de santé au travail de l'Agence de santé publique du Canada (ASPC) donnent de la formation au personnel de l'ASFC de façon continue depuis le . Cette formation se concentre sur le coronavirus, et sur la bonne façon d'utiliser l'équipement de protection individuelle.

Tous les ASF ont été formés, et continuent de l'être, sur la bonne façon de mettre et de porter l'équipement de protection individuelle, y compris les masques, par le biais de séances d'information importants, de bulletins préparatoires et d'une vidéo interne. À cela se sont ajoutées 88 séances d'information, qui ont permis de former en personne 1 139 agents.

L'ASFC continue de suivre les directives de Santé Canada et de l'ASPC concernant l'équipement de protection individuelle, par exemple :

  • les agents de l'ASFC qui manipulent les documents et des bagages de personnes potentiellement malades doivent porter des gants;
  • lorsqu'un agent de l'ASFC doit se trouver à proximité d'un voyageur potentiellement infecté pendant longtemps, les agents doivent porter des gants, un masque, et une protection des yeux ou du visage.

Si l'on insiste sur le nombre d'ASF qui ont contracté le virus

La santé et la sécurité du public voyageur, des agents et du personnel de l'ASFC sont de la plus haute importance pour l'Agence. L'ASFC travaille en étroite collaboration avec Santé Canada, nos employés et le syndicat pour s'assurer que des mesures appropriées sont en place pour assurer la santé et la sécurité du public et de première ligne tout en exécutant efficacement le mandat de l'Agence et en limitant la propagation du COVID-19.

L'ASFC a pris des mesures pour empêcher la transmission et la propagation du COVID-19 grâce aux restrictions frontalières actuelles et à l'établissement de procédures dans les installations de l'ASFC. Ces mesures sont essentielles pour les Canadiens ainsi que pour les employés de l'ASFC et leurs familles.

L'équipement de protection individuelle (EPI) est facilement accessible à tout le personnel de première ligne et porté avec soin par les agents conformément aux procédures opérationnelles standard existantes. Des pratiques régulières de nettoyage et de désinfection des espaces et surfaces partagés sont en place.

De plus, l'ASFC a installé du plexiglas dans les installations de l'ASFC à haut risque comme mesures supplémentaires pour empêcher la propagation du COVID-19. Pour les points d'entrée où l'ASFC n'est pas le propriétaire, l'ASFC continue de collaborer avec des partenaires pour confirmer comment les installations se dérouleront. L'installation en plexiglas est une mesure temporaire pour créer une barrière contre la propagation des gouttelettes pour empêcher la transmission de virus, et n'est pas conçue pour traiter d'autres mesures de sécurité ou menaces ou protection balistique.

Si l'on insiste sur les agents de santé publique à la frontière

La présence fédérale de santé publique à la frontière est en train d'être augmentée pour couvrir 36 points d'entrée qui représentent 90 pour cent de tout le trafic au Canada pendant les opérations normales.

Chaque point d'entrée dispose d'un accès 24/7 au support des agents de quarantaine via le système central de notification.

Une force totale de plus de 190 responsables de la santé publique sera déployée dans tout le pays d'ici la fin de l'année, contre 18 au début de la pandémie.

Il y a actuellement 70 agents de santé publique à la frontière à tout moment.

Contexte

La direction des bureaux d'entrée fait régulièrement le point avec le personnel sur les mesures et autres procédures plus sévères en place, sur les enjeux émergents, et sur les situations qui pourraient survenir.

Outre ces séances d'information régulières à l'intention du personnel fournies par la gestion du point d'entrée de l'ASFC, là où des agents de l'ASPC postés sur place ou à proximité sont disponibles, ces derniers assistent la direction des bureaux d'entrée dans les réunions préparatoires aux quarts de travail, pour s'assurer que les agents disposent des renseignements les plus à jour, comprennent les tendances, et puissent poser leurs questions sur la COVID-19 y compris les risques et comment s'en protéger.

La santé et la sécurité de ses agents revêtent une importance capitale pour l'ASFC. À l'heure actuelle, Santé Canada conseille aux agents de porter des gants quand ils manipulent les bagages et les documents de personnes potentiellement malades, et de porter des gants, un masque ainsi qu'une protection des yeux ou du visage quand ils accompagnent des personnes malades ou restent en leur compagnie. Enfin, il est continuellement enseigné et rappelé aux employés comment utiliser l'équipement de protection individuelle.

Information supplémentaire de Santé Canada sur la formation des ASF

Ce sont des séances de recyclage consacrées spécialement à la COVID-19. Comme le veulent les procédures applicables aux substances très toxiques (comme les opioïdes), tous les ASF doivent être formés sur la bonne manière de mettre et d'enlever l'équipement de protection individuelle (dont font partie les masques N95). L'ASFC a une vidéo interne sur le sujet. Et selon son programme de protection respiratoire, aucun employé ne doit avoir à porter un respirateur sans essais d'ajustement préalables.

En raison de COVID-19, la direction régionale a organisé des séances de formation locales et supplémentaires pour les agents de l'ASFC par des infirmières de Santé Canada.

Cas de COVID-19 à l'ASFC

Il y a eu 95 cas confirmés de COVID-19 chez des employés de l'ASFC, dont 67 cas qui sont maintenant déclarés complètement rétablis.

Cas positifs
Cas rétablis
Cas confirmés de COVID-19 à l'ASFC

Demandeurs d'asile

Réponse suggérée

L'intégrité de la frontière est une responsabilité partagée entre l'ASFC et la GRC.

L'ASFC traite les demandeurs d'asile à n'importe quel point d'entrée (PDE) désigné ou à l'intérieur du pays à un bureau d'IRCC, qu'ils soient entrés ou non à un PDE désigné.

Le gouvernement du Canada a conclu une entente avec les États-Unis concernant le retour direct de tout ressortissant étranger cherchant à entrer dans le pays entre les points d'entrée au cours de cette pandémie.

Un décret révisé, qui est entré en vigueur le , stipule que les personnes qui se rendent au Canada dans le but de présenter une demande d'asile peuvent être renvoyées aux États-Unis pendant cette crise de santé publique.

Le décret maintient diverses exemptions pour certains demandeurs d'asile, notamment : les personnes qui cherchent à entrer au Canada à un point d'entrée terrestre pour demander l'asile et qui satisfont à une exemption de l'Accord sur les tiers pays sûrs, y compris les citoyens des États-Unis; les mineurs non accompagnés; et les apatrides résidents habituels des États-Unis. Toutes les autres personnes seront renvoyées aux États-Unis jusqu'à ce que l'ordre de santé publique soit levé.

Toute personne qui cherche à entrer au Canada est soumise à un dépistage pour la COVID-19 et tout autre problème de santé, quelle que soit la façon dont elle entre au Canada (c'est-à-dire aux points d'entrée ou entre les points d'entrée).

L'ASFC continue de filtrer les demandeurs d'asile pour détecter d'éventuels signes de maladie conformément au processus standard.

Si une personne présente des symptômes, elle est référée à l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) pour un examen plus approfondi.

Le volume des demandes de statut de réfugié a diminué au cours de cet exercice en raison des restrictions de voyage actuellement en place pour réduire la propagation de la COVID-19. On prévoit que les volumes augmenteront une fois les restrictions levées, les États-Unis ayant déjà assoupli les mesures relatives aux voyages.

Le budget de 2019 a investi 1,18 milliard de dollars pour presque doubler la capacité du système d'asile du Canada au cours des 5 prochaines années, y compris des ressources supplémentaires pour gérer efficacement l'afflux de migrants irréguliers à la frontière du Canada. De ce montant, l'ASFC a reçu 382 millions de dollars sur 5 ans et 7,3 millions de dollars par année par la suite.

Ces fonds ont été utilisés par plusieurs partenaires fédéraux, notamment; l'ASFC, la GRC, IRCC, la CISR et le ministère de la Justice, pour assurer la sûreté et la sécurité des Canadiens et respecter les obligations juridiques et internationales du gouvernement du Canada concernant le traitement des demandeurs d'asile.

L'ASFC a utilisé des fonds pour accroître le traitement des demandes d'asile, le filtrage de sécurité, la détention et les renvois afin de gérer l'afflux entre les points d'entrée et les points d'entrée.

Si on pose d'autres questions

Si une personne est asymptomatique et a besoin d'accommodements pour la période d'isolement ou de quarantaine de 14 jours, elle sera transférée aux soins d'Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) ou de l'ASPC.

Si on pose des questions sur l'obligation de surveiller les conditions aux États-Unis

La Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés (LIPR) oblige Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) à surveiller en permanence les facteurs prescrits en ce qui concerne la désignation des États-Unis comme tiers pays sûr.

Le Canada surveille en permanence la situation aux États-Unis en fonction de ces facteurs. Un cadre solide est utilisé pour suivre les développements aux États-Unis et l'impact que les changements de politiques et de pratiques peuvent avoir sur l'intégrité du système de protection des réfugiés du pays.

IRCC s'appuie sur diverses sources pour mener son examen, notamment les rapports du gouvernement américain, les résultats des décisions de justice américaines et les contributions de l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés, des parties prenantes de la société civile et d'autres experts.

Contexte

La sécurité et l'intégrité de la frontière sont un mandat partagé entre l'ASFC et la Gendarmerie royale du Canada (GRC). L'ASFC est responsable de l'application de la loi aux points d'entrée désignés au Canada, tandis que la GRC est responsable de l'application de la loi entre les points d'entrée désignés. De même, la préservation de l'intégrité du système d'immigration est un mandat partagé entre l'ASFC et Immigration, réfugiés et citoyenneté Canada (IRCC). Ensemble, l'ASFC et IRCC administrent la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés (LIPR), qui régit à la fois l'admissibilité des personnes au Canada et l'identification, la détention et le renvoi des personnes jugées inadmissibles en vertu de la Loi.

Depuis 2017, le Canada observe une augmentation en ce qui concerne le nombre de demandeurs d'asile traversant la frontière entre des points d'entrée dans la région du Québec, plus particulièrement au chemin Roxham. En 2018 et 2019, la moyenne quotidienne d'arrivées entre des points d'entrée est demeurée stable avec 50 demandeurs d'asile.

Depuis l'apparition de la COVID‑19, des procédures ont été mises en œuvre par l'ASFC, y compris des questions de contrôle additionnelles et la distribution d'un document de sensibilisation à la COVID‑19 de l'Agence de la santé publique du Canada.

Le nouveau décret intitulé « Minimiser le risque d'exposition au COVID-19 au Canada (interdiction d'entrée au Canada en provenance des États-Unis) » communément appelé décret 32 est en vigueur pour la période du et expirait le . Ce décret remplace un décret antérieur (décret 28).

Le décret soutient l'effort continu du Canada pour réduire l'entrée et la propagation de la COVID-19 en diminuant le risque d'importer des cas de l'extérieur du pays. Compte tenu des obligations internationales du Canada en matière de non-refoulement, le décret soutient également la poursuite de l'application de l'Entente sur les tiers pays sûrs (ETPS) et permet ainsi la reprise du traitement des demandes d'asile aux points d'entrée terrestres désignés, conformément aux dispositions applicables de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés. Cela signifie que ceux qui satisfont à l'une des rares exceptions seront autorisés à entrer et à déposer une demande d'asile. Le décret ne lève pas l'interdiction d'entrée dans le but de présenter une demande d'asile à tout autre endroit, y compris les aéroports, les ports maritimes et entre les points d'entrée officiels. De plus, le décret contient un nouveau pouvoir selon lequel le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile ou le ministre de l'Immigration, réfugiés et citoyenneté Canada peut exempter une personne de l'interdiction de territoire aux fins de présenter une demande d'asile lorsqu'il est déterminé que cela est dans l'intérêt national ou public « tout en reconnaissant les intérêts primordiaux du Canada et des Canadiens en matière de santé publique ».

Les ressortissants étrangers, y compris les demandeurs d'asile, auxquels un agent a délivré des renvois directs seront effectifs pour la durée de la période indiquée dans l'ordonnance ou le règlement d'urgence. Une fois le décret d'urgence levé, tous les ressortissants étrangers qui ont présenté une demande d'asile et qui ont été retournés seront autorisés à revenir au Canada pour la suite du traitement de leur demande.

L'ASFC a créé un site Web externe pour fournir de l'information aux demandeurs d'asile à qui on a ordonné de retourner aux États-Unis.

Entre et , l'ASFC et IRCC ont traité 7 797 demandes comparativement à 17 165 pour la même période l'an dernier (80 390 demandes au total pour l'exercice 2019 à 2020).

Entente sur les tiers pays sûrs (ETPS)

Réponse suggérée

L'ETPS a été signée en 2004 par le Canada et les États-Unis en reconnaissance du fait que les deux pays partagent une responsabilité mutuelle de protection des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Le Canada et les États-Unis ont tous deux bénéficié d'une longue histoire de coopération mutuelle sur les questions relatives à l'intégrité des frontières.

Lorsque l'ETPS a été négociée, son application a été limitée aux points d'entrée (PE) des frontières terrestres pour des raisons opérationnelles, notamment la capacité des agents à confirmer visuellement les arrivées en provenance de pays tiers sûrs.

Les responsables de l'ASFC sont en pourparlers avec leurs homologues américains pour remédier à une faille, par laquelle les personnes qui traversent les points d'entrée pour contourner l'application de l'ETPS.

Des modifications législatives ont également été apportées à la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés (LIPR) en afin d'empêcher les personnes ayant déjà demandé l'asile dans certains pays de présenter une demande ultérieure au Canada (c'est-à-dire aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Australie et en Nouvelle-Zélande).

Depuis la fermeture de la frontière jusqu'au , 206 demandeurs d'asile ont été jugés non admissibles en vertu de la ETPS, tandis que 988 demandeurs d'asile ont été admis au Canada en provenance des États-Unis à titre d'exception à la ETPS.

Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada est responsable de l'examen continu de tous les pays désignés comme des pays tiers sûrs.

Si l'on insiste sur la récente décision de la Cour fédérale sur l'accord sur les pays tiers sûrs

La Cour fédérale a récemment rendu une décision selon laquelle l'ETPS enfreint l'article 7 de la Charte canadienne des droits et libertés.

Le gouvernement du Canada fait appel de la décision de la Cour fédérale car il a estimé que certaines des principales conclusions de la Cour fédérale contiennent des erreurs de fait et de droit.

Les conclusions suggèrent que tous les demandeurs inéligibles de l'ETPS renvoyés aux États-Unis sont automatiquement détenus à titre de sanction et ce n'est pas le cas.

Il y a des principes juridiques importants à déterminer dans cette affaire, et il incombe au gouvernement du Canada de faire appel, afin d'assurer la clarté du cadre juridique régissant le droit d'asile.

L'ETPS est toujours en vigueur à l'heure actuelle.

Comme l'appel du gouvernement du Canada de la décision et la motion de suspension associée sont actuellement devant les tribunaux, il serait inapproprié pour moi de parler des questions abordées dans ce forum.

Le 26 octobre, la Cour d'appel fédérale a accédé à la demande du gouvernement de suspendre temporairement la décision du tribunal inférieur. Le gouvernement réagira en conséquence à toute décision rendue par les tribunaux au cours de la nouvelle année.

Si l'on insiste sur l'obligation de surveiller les conditions aux États-Unis

La Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés (LIPR) exige que le ministère de l'Immigration, Réfugiés et Citoyenneté du Canada (IRCC) surveille en permanence les facteurs prescrits en ce qui concerne la désignation des États-Unis comme pays tiers sûr.

Le Canada surveille en permanence la situation aux États-Unis en fonction de ces facteurs. Un cadre solide est utilisé pour suivre l'évolution de la situation aux États-Unis et l'impact que les changements de politiques et de pratiques peuvent avoir sur l'intégrité du système de protection des réfugiés du pays.

L'IRCC s'appuie sur diverses sources pour mener son examen, notamment les rapports du gouvernement américain, les résultats des décisions de justice américaines, les points de vue de l'Agence des Nations unies pour les réfugiés et des acteurs et experts de la société civile.

Contexte

L'Entente sur les tiers pays sûrs (ETPS) a été signée par le Canada et les États-Unis et est en vigueur depuis le mois de . En vertu de l'ETPS, les personnes qui demandent l'asile doivent présenter une demande dans le premier pays où elles arrivent (États-Unis ou Canada ), à moins qu'ils ne remplissent les conditions pour une exception à l'Entente.

Les principaux objectifs de l'ETPS sont d'améliorer le traitement ordonné des demandes d'asile, de renforcer la confiance du public dans l'intégrité de nos systèmes de réfugiés et de partager la responsabilité de fournir une protection à ceux qui répondent à la définition de réfugié.

L'ETPS s'applique aux demandeurs d'asile qui cherchent à entrer au Canada en provenance des États-Unis à un point d'entrée terrestre. L'Entente ne s'applique pas aux citoyens américains ni à ceux qui arrivent des États-Unis par voie maritime ou aérienne. Elle ne s'applique pas non plus aux réclamations faites par des personnes qui sont entrées au Canada entre les points d'entrée. Les personnes qui ne sont pas éligibles pour présenter une demande d'asile au point d'entrée terrestre en vertu de l'ETPS sont immédiatement renvoyées aux États-Unis.

L'ETPS contient plusieurs exceptions, notamment: les demandeurs ayant de la famille au Canada; les mineurs non accompagnés; les titulaires de certains documents canadiens (comme les visas ou les permis de travail ou d'études); et les exceptions d'intérêt public.

Depuis 2017, le gouvernement du Canada est en contact permanent avec le U.S. Department of Homeland Security et le U.S. State Department sur des questions liées à notre frontière commune, y compris notre désir de moderniser l'ETPS.

Contestation devant la Cour fédérale

En 2017, trois demandeurs ont déposé une demande d'autorisation et de contrôle judiciaire auprès de la Cour fédérale pour contester l'ETPS.

Le , la Cour fédérale du Canada a rendu sa décision dans l'affaire Canadian Council for Refugees v. Canada (Immigration, Refugees and Citizenship), 2020 FC 770.

La Cour s'est prononcée en faveur des demandeurs; cependant, elle a suspendu sa déclaration d'invalidité de l'Entente sur les tiers pays sûrs (l'Entente) pendant une période de 6 mois. Pendant cette période, l'Entente demeurera en vigueur.

Le , le Canada a déposé un avis d'appel de cette décision. La Cour d'appel fédérale devrait entendre l'appel entre le et le .

Le , le Canada a déposé une requête pour suspendre la décision de la Cour fédérale jusqu'à ce que la question soit tranchée par la Cour d'appel fédérale. Si elle est accordée, elle suspendra la décision du tribunal inférieur pendant la durée de l'appel et permettra au Canada de continuer à appliquer l'ETPS jusqu'à ce que la décision finale sur l'appel soit rendue. En cas de refus, l'ETPS ne s'appliquera plus à compter du .

Une audience sur la motion de suspension est prévue pour le . Le 26 octobre, la Cour d'appel fédérale a accordé la demande du gouvernement de suspendre temporairement la décision du tribunal inférieur. Le gouvernement attend maintenant que la décision soit rendue.

Le Canada continue de collaborer activement avec les États-Unis sur l'ETPS, en veillant à ce que l'accord reflète notre engagement à l'égard de nos obligations internationales, tout en coopérant continuellement sur la façon dont nous gérons notre frontière commune.

Mesures relatives à la COVID-19 dans les Centres de surveillance de l'Immigration

Réponse suggérée

La santé et le bien-être du personnel de l'ASFC, des travailleurs sous contrat dans les centres de surveillance de l'Immigration, des détenus et de la population en général passent avant tout.

Nous collaborons activement avec l'Agence de la santé publique du Canada, ainsi qu'avec le personnel médical sous contrat, dans le but de développer, mettre en œuvre et maintenir des mesures pour limiter la propagation éventuelle de la COVID-19 dans nos installations et veiller à ce que la détention se déroule de manière sécuritaire pour tous.

La détention liée à l'immigration est une mesure de dernier recours qui n'est pas utilisée que dans des circonstances limitées, et seulement après que des solutions de rechange à la détention aient d'abord été envisagées.

L'ASFC continue d'examiner le nombre de détenus pour s'assurer que les volumes demeurent au minimum et que toutes les options de libération sont explorées dans les cas où le risque d'un individu peut être géré dans la communauté.

Grâce aux solutions de rechange à la détention mises à profit le nombre de détenus a beaucoup diminué, passant de 353 personnes le à 138 personnes au .

Au , les trois centres de rétention des immigrants avaient un total combiné de près de 400 lits. Sur les 138 personnes détenues, 28 % se trouvent dans des centres de rétention des immigrants, 70 % dans des établissements provinciaux et 3 % dans d'autres établissements.

Il n'y a actuellement aucun cas confirmé de COVID-19 dans aucun centre de rétention d'immigration, mais un détenu d'immigration dans un établissement provincial qui a été testé positif au COVID-19. À ce jour, il y a eu 12 cas confirmés de COVID-19 dans les centres de rétention d'immigration (y compris le personnel, les gardiens sous contrat et les détenus (2)) et 1 détenu dans un établissement provincial.

Les trois centres de surveillance a l'immigration, totalisent près de 400 lits. Sur les 153 personnes détenues, 26 % des personnes ont été détenues dans un CSI , 71 % dans un établissement provincial, et 3 % dans un autre établissement.

La décision de remettre une personne en liberté est prise au cas par cas; les personnes qui représentent un grand danger pour la sécurité publique resteront en détention.

Si on insiste

Si un détenu présente des symptômes, le personnel médical sur place donne des instructions sur ce qui est requis d'un point de vue médical. Si un détenu pris en charge par l'ASFC était gravement malade et avait besoin de soins médicaux immédiats, il serait immédiatement référé à l'autorité sanitaire locale ou d'urgence appropriée pour une évaluation médicale. Cela pourrait inclure le transfert à l'hôpital si nécessaire.

En date du , quatre détenus étaient soumis à l'auto-isolement au Centre de détention de l'immigration à Laval, huit au Centre de détention de l'immigration à Toronto et trois détenus devant s'auto-isoler au Centre de détention de l'immigration Surrey.

L'auto-isolement est utilisé comme mesure préventive pour toutes les nouvelles prises dans un IHC afin d'atténuer la propagation et l'exposition du COVID-19 au sein de l'établissement. Une fois qu'une personne a terminé son auto-isolement (14 jours), elle sera transférée dans une unité d'habitation générale.

Il n'y a actuellement aucun cas confirmé de COVID-19 dans aucun centre de rétention d'immigration, mais un détenu d'immigration dans un établissement provincial qui a été testé positif au COVID-19. À ce jour, il y a eu 12 cas confirmés de COVID-19 dans les centres de rétention d'immigration (y compris le personnel, les gardiens sous contrat et les détenus (2)) et 1 détenu dans un établissement provincial.

L'ASFC continue également de travailler d'une façon collaboratif avec ses partenaires provinciaux sur des mesures visant à assurer la sûreté et la sécurité des détenus de l'ASFC qui sont détenus dans les établissements provinciaux.

Si on insiste sur une éventuelle mort en détention

Dans l'éventualité où le décès d'une personne détenue découlerait de COVID-19, l'ASFC s'efforcerait de divulguer le plus de renseignements possible, tout en respectant la législation sur la protection des renseignements personnels et les souhaits des membres de la famille touchés.

L'ASFC prend au sérieux la question d'un décès en détention. Dans tous les cas de décès d'un individu détenu en vertu de la LIPR, la police et le coroner sont avises. L'ASFC examine toutes les circonstances de l'incident et collabore avec les organismes d'enquête et les autorités provinciales.

Si on insiste sur les mineurs en détention

L'intérêt supérieur de l'enfant est toujours la principale considération. L'ASFC cherche activement et continuellement des solutions de rechange à la détention, comme le placement avec des membres de la famille, lorsqu'il n'est pas indiqué de mettre en liberté un parent ou un tuteur légal.

Lorsque des mineurs sont hébergés ou détenus, l'ASFC s'assure que ceux‑ci ont accès aux programmes et services adéquats, y compris aux services de soins de santé, à des loisirs intérieurs et extérieurs, ainsi qu'à une alimentation adéquate qui tient compte des besoins alimentaires spéciaux. Les mineurs placés dans un centre de surveillance de l'immigration pendant une période de plus de sept jours ont accès à des programmes d'enseignement.

L'ASFC s'emploie également à réduire le nombre de détenus, y compris les adultes avec des enfants mineurs, par l'entremise de son programme de solutions de rechange à la détention.

En date du , il n'y a aucun mineur détenu ni hébergé aux centres de surveillance de l'immigration.

Si l'on insiste sur la décision de la Cour fédérale sur la détention des immigrants

Une décision a été récemment rendue par la Cour d'appel fédérale qui a conclu que le maintien en détention en vertu de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés n'est plus possible s'il n'y a pas de lien entre la détention et une fin d'immigration.

Comme la décision fut récemment rendue, l'Agence évalue actuellement l'incidence qu'elle aura sur ses opérations.

Contexte

Le , des manifestations coordonnées et non violentes ont eu lieu à l'extérieur des trois CSI de l'ASFC. Dans un article publié par Global News, ces manifestations ont appelé à la libération des détenus de l'immigration à la lumière de la nouvelle pandémie de coronavirus. Les institutions, telles que les CSI, sont critiquées pour leur incapacité à fournir un traitement médical acceptable en plus de faciliter l'auto-isolement / la distanciation sociale. Le , une autre manifestation a eu lieu à l'extérieur du CSI à Laval pour dénoncer l'utilisation de bracelets de repérage électroniques sur les migrants suite à leur libération.

L'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) s'efforce d'appliquer les plus hautes normes aux conditions de détention qui tombent sous sa responsabilité. La santé et le bien-être physiques et mentaux des personnes détenues sont des considérations primordiales, au même titre que la sécurité des Canadiens. La Charte canadienne des droits et libertés garantit les droits des personnes détenues; les personnes détenues à des fins d'immigration sont protégées contre les arrestations et les détentions arbitraires et ont accès à des recours efficaces. Le Canada ne place pas les demandeurs d'asile en détention simplement parce qu'ils soumettent une demande d'asile.

Les agents de l'ASFC mettent en détention des étrangers et des résidents permanents lorsqu'ils ont des motifs raisonnables de croire que la personne est interdite de territoire au Canada et :

Les agents de l'ASFC peuvent également détenir des étrangers et des résidents permanents à un bureau d'entrée lorsqu'il y a des motifs raisonnables de soupçonner que la personne est interdite de territoire pour raison de sécurité, atteinte aux droits humains ou criminalité.

L'ASFC collabore étroitement avec l'Agence de sécurité publique du Canada (ASPC) afin d'empêcher la propagation du nouveau coronavirus 2019 (COVID‑19). S'il est nécessaire de prendre des mesures supplémentaires à la frontière canadienne pour empêcher l'introduction et la propagation de maladies transmissibles graves au Canada, l'ASPC est tenue d'en aviser l'ASFC.

Toutes les personnes qui ont entrepris une détention en vertu de la LIPR à un point d'entrée doivent porter un masque chirurgical pendant leur transport à un établissement de détention. Les trois CSI de l'ASFC sont situés à Surrey en Colombie-Britannique, à Laval au Québec, et à Toronto en Ontario. Dans les autres régions, l'ASFC utilise les établissements correctionnels provinciaux.

Comme toujours, si une personne détenue par l'ASFC est gravement malade et a besoin de soins médicaux immédiats, elle sera dirigée vers l'autorité sanitaire locale ou d'urgence appropriée pour subir une évaluation médicale sans tarder. Cela s'applique aussi aux personnes arrêtées à des bureaux intérieurs du Canada.

À la lumière de la nouvelle pandémie de coronavirus, des mesures temporaires ont été mises en œuvre pour atténuer davantage les risques pour les détenus les plus vulnérables, et limiter autant que possible le recours à la détention. Dans le but de minimiser le risque d'introduction et de propagation de COVID-19 dans les installations de l'ASFC, l'ASFC a:

Dans les situations pour lesquelles la Commission de l'immigration et du statut de réfugié considère que la période de détention se termine avant la fin de la période d'auto-isolement de 14 jours, une équipe médicale rencontrera le détenu, lui fournira des directives pour poursuivre son auto-isolement et lui donnera la même documentation que celle qui est offerte dans les aéroports.

L'ASFC continuera de collaborer avec l'ASPC pour tous les cas soupçonnés d'exposition à la COVID‑19. L'ASFC réévalue continuellement ses processus et procédures pour les adapter à la situation actuelle. L'ASFC continue également de travailler avec ses partenaires provinciaux sur des mesures visant à assurer la sûreté et la sécurité des détenus de l'ASFC qui sont détenus dans les établissements provinciaux.

Statistiques sur les détentions

Depuis novembre 2016, l'ASFC publie en ligne des statistiques sur les détentions liées à l'immigration.

En date du , les trois centres de rétention des immigrants avaient un total combiné de près de 400 lits. Sur les 138 personnes détenues, 28 % se trouvent dans des centres de surveillance de l'immigration, 70 % dans des établissements provinciaux et 3 % dans d'autres établissements.

Depuis le début de la pandémie du COVID-19, l'ASFC a déployé des efforts concentrés pour s'assurer que le nombre de personnes détenues demeure au minimum. Au cours du dernières deux semaines, la majorité (96 %) des nouvelles admissions en détention peuvent être attribuées à l'ASFC qui a répondu aux renvois d'un organisme partenaire d'exécution de la loi, qui a intercepté des personnes à l'intérieur du pays ou qui a reçu des personnes transférées en détention d'immigration à l'ASFC à la fin d'une détention judiciaire ou d'une peine purgée.

Mineurs en détention

L'ASFC ne sépare pas un mineur de ses parents / tuteur légal à moins que ce soit dans l'intérêt supérieur de l'enfant (par exemple, pour sa santé et sa sécurité) et met tout en œuvre pour maintenir l'unité familiale en trouvant une solution de rechange à la détention raisonnable et adaptée ou en trouvant d'autres moyens (pour les mineurs non détenus ou non hébergés). Lorsqu'aucune solution ne convient et qu'un parent / tuteur légal est placé en détention, un enfant non détenu peut être hébergé dans un centre de surveillance de l'immigration avec le parent / tuteur légal, à la demande de celui‑ci et avec son consentement. La majorité des mineurs dans les CHI sont hébergés chez leurs parents / tuteurs légaux.

L'ASFC veille à ce que les mineurs hébergés ou détenus aient un accès adéquat aux programmes et aux services. Conformément aux obligations internationales, les mineurs ont accès aux services de soins de santé (par exemple, infirmière, médecin, psychologique ou psychiatre), à des loisirs intérieurs et extérieurs qui comprennent une salle de jeux avec des jouets, des livres et des jeux de société, ainsi qu'à une alimentation adéquate (conforme au Guide alimentaire canadien) qui tient compte des besoins alimentaires spéciaux (allergies alimentaires, régime spécial, etc.). Les familles disposent d'aires de vie et de dortoirs distincts, de salles de bain et d'une buanderie, et le centre de surveillance de l'immigration fournit des berceaux, des couches et d'autres produits, au besoin. Les mineurs placés dans un centre de surveillance de l'immigration pendant une période de plus de sept (7) jours ont accès à des programmes d'enseignement.

Renvois

Réponse suggérée

Le renvoi rapide des demandeurs déboutés est essentiel pour préserver l'intégrité du système d'octroi de l'asile du Canada.

L'ASFC a l'obligation légale de renvoyer dès que possible les personnes qui n'ont pas le droit légal de demeurer au Canada.

Le 17 mars, tous les renvois prévus ont été reportés et continueront d'être suspendus.

Cependant, le , l'ASFC a recommencé à exécuter des renvois sous escorte de personnes interdites de territoire pour motifs graves dans le cadre de son plan de reprise des renvois.

Des exceptions peuvent être envisagées au cas par cas, que ce soit aux points d'entrée ou à l'intérieur, en particulier dans les situations suivantes :

  • cas d'interdiction de territoire pour des motifs graves;
  • personnes qui communiquent avec l'ASFC afin de présenter une demande de départ volontaire.

Si on insiste sur le nombre de renvois

Selon les données du , le nombre total de renvois exécutés pour l'exercice 2020 à 2021 était de 6 147 personnes.

Le nombre total de renvois exécutés au cours de l'exercice 2019 à 2020 s'élevait à 11 518 personnes.

Le nombre total de renvois exécutés au cours de l'exercice 2018 à 2019 s'élevait à 9 694 personnes.

Contexte

Processus de renvoi de l'ASFC

Dans le cadre de l'exécution de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés (LIPR), l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) est tenue de renvoyer tout ressortissant étranger visé par une mesure de renvoi par suite d'une infraction à la LIPR. Les renvois font partie intégrante du mandat de l'ASFC en matière de sécurité.

Aux termes de la LIPR, une personne peut être interdite de territoire pour n'importe laquelle des raisons suivantes : sécurité ; crimes contre l'humanité et crimes de guerre ; criminalité ; crime organisé ; risque pour la santé des Canadiens ou fardeau excessif pour les services de santé ; fausses déclarations ; incapacité de subvenir à ses besoins ou à ceux de personnes à charge, en se basant sur l'interdiction de territoire d'un membre de la famille et la non-conformité à la LIPR (par exemple, avoir indûment prolongé la durée autorisée de son séjour au Canada).

Tout ressortissant étranger visé par une mesure de renvoi a droit à l'application régulière de la loi, et toutes les mesures de renvoi sont assujetties à divers paliers d'appel. Ces ressortissants étrangers ont le droit de présenter une demande d'autorisation et de contrôle judiciaire à la Cour fédérale, par le processus, accompagné d'une demande de sursis pour ceux qui font face à un renvoi éminent. Certains résidents permanents visés par une mesure de renvoi peuvent aussi interjeter appel devant la Section d'appel de l'immigration de la CISR. Une mesure de renvoi ne peut être exécutée qu'une fois tous les recours juridiques épuisés.

L'ASFC établit l'ordre de priorité des renvois en fonction d'un régime de gestion du risque, comme suit :

Au cours de l'exercice 2018 à 2019, l'ASFC a renvoyé 9 694 personnes du Canada; il en a renvoyé 11 518 au cours de l'exercice 2019 à 2020. Ceux-ci représentent les chiffres de renvoi les plus élevés des quatre dernières années pour l'Agence. Au , l'ASFC a renvoyé 6 147 personnes pour l'exercice 2020 à 2021, qui a été touchée par un arrêt de renvoi en raison du COVID-19. La répartition des numéros est la suivante:

Total de renvois: 6 147

Renvois durant la pandémie de COVID-19

Le 17 mars, tous les renvois prévus ont été reportés et continueront d'être suspendus. Des exceptions peuvent être envisagées au cas par cas, que ce soit aux points d'entrée ou à l'intérieur, en particulier dans les situations suivantes :

Bien que la majorité des mesures de renvoi soient actuellement reportées, certaines mesures de renvoi peuvent toujours être exécutées de manière administrative conformément aux modifications réglementaires entrées en vigueur en 2018 (paragraphe 240(3)). Lorsque l'ASFC reçoit de l'information crédible selon laquelle un étranger a quitté le Canada sans confirmer son départ, la mesure de renvoi peut être exécutée dans les systèmes de l'ASFC, et le dossier est fermé (c'est-à-dire qu'il n'apparaît plus dans les inventaires des mesures de renvoi). Ces renvois administratifs conduisent à une plus grande intégrité des données de renvoi, comme l'Agence s'y est engagée dans sa réponse au bureau du vérificateur général suite au récent audit sur le programme (publié le ). Cette activité peut être effectuée par les agents qui travaillent à la maison en raison des mesures d'intervention liées à la pandémie et contribuera à l'ajout de statistiques sur les renvois pendant la période de pandémie et contribue au nombre total de cas enregistrés jusqu'à présent dans l'exercice financier 2020 à 2021.

De plus, un report administratif des renvois vers la province de Hubei, en Chine, a été ordonné le . Il a par la suite été levé le . Le , l'ASFC a recommencé à exécuter des renvois sous escorte de personnes interdites de territoire pour motifs graves dans le cadre de son plan de reprise des renvois.

Le blanchiment d'argent par voie commerciale

Réponse suggérée

Le Canada adopte une approche complète et coordonnée en matière de lutte contre le blanchiment d'argent, le financement des activités terroristes et le crime organisé.

Le blanchiment d'argent par voie commerciale est le processus qui consiste à convertir des produits de la criminalité et d'autres flux financiers illicites en transactions commerciales légitimes.

Il alimente la criminalité, le terrorisme et la corruption à l'échelle mondiale. Cela prive les pays de revenus et sape la concurrence économique légitime.

Malgré la pression exercée régir à la pandémie de COVID-19, l'ASFC continue d'avancer ses autres initiatives clés, et le , il a officiellement lancé son Centre d'expertise sur la fraude commerciale et le blanchiment d'argent par voie commerciale (le Centre).

Le nouveau Centre renforcera la capacité de l'Office d'identifier et d'enquêter sur les fraudes commerciales complexes et de renvoyer les cas à la police fédérale canadienne.

Même si de nombreux canaux traditionnels de blanchiment d'argent ont été réduits par des mesures de quarantaine, notamment par le biais des casinos, le blanchiment d'argent basé sur le commerce se poursuivra, car le commerce reste relativement exempt de restrictions de quarantaine. Cela renforce le mandat pour l'Agence de continuer à faire avancer cette importante initiative.

Cette initiative appuiera les efforts pangouvernementaux visant à rehausser la sûreté et la sécurité des Canadiens ainsi que la protection de l'intégrité des systèmes financiers et commerciaux du Canada.

Contexte

Le Canada adopte une approche complète et coordonnée en matière de lutte contre le blanchiment d'argent, le financement des activités terroristes et le crime organisé. Le blanchiment d'argent constitue une menace à la sécurité et à la qualité de vie des Canadiens et nuit à l'intégrité et à la stabilité du secteur financier et à l'économie. On craint de plus en plus que des fonds illicites se fraient une voie dans l'économie canadienne à l'aide de moyens dont dépendent des millions de Canadiens, notamment par le commerce international.

Compte tenu du contexte de menaces en évolution, le régime canadien de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement des activités terroristes est examiné et renforcé régulièrement pour que l'on puisse s'assurer qu'il correspond adéquatement aux normes internationales et continue de lutter efficacement contre le blanchiment d'argent et le financement des activités terroristes. Une lacune cernée dans le régime se rapporte aux enquêtes et aux poursuites limitées en matière de blanchiment d'argent par voie commerciale.

Dans le budget de 2019, le gouvernement a annoncé 162 millions de dollars sur cinq ans et 19 millions de dollars de financement permanent dans le but de soutenir une approche pangouvernementale visant à renforcer la capacité du gouvernement du Canada au sein de six organisations fédérales (le ministère des Finances, Sécurité publique et Protection civile, CANAFE, le ministère de la Justice, Statistique Canada et l'ASFC), ce qui permettra de mieux communiquer et analyser les renseignements financiers et d'entreprendre une planification afin que l'on puisse concevoir des initiatives à long terme destinées à lutter contre ces types de crimes financiers.

Du financement total annoncé dans le budget de 2019, 28 millions de dollars sur cinq ans et 10 millions de dollars de financement permanent ont été réservés à l'ASFC pour la création d'un centre d'expertise sur la fraude commerciale et le blanchiment d'argent par voie commerciale.

L'initiative réunira des experts de l'ASFC à l'Administration centrale et dans les bureaux régionaux du Canada. Ces agents amélioreront la capacité de l'Agence à déceler et à intercepter les infractions de fraude commerciale douanière qui permettent au blanchiment d'argent par voie commerciale de se produire, ainsi qu'à enquêter sur de telles infractions.

Le centre générera également un plus grand nombre de renvois en matière de renseignement et aux fins d'enquêtes à l'Équipe d'action, de coordination et d'exécution de la loi pour la lutte contre le recyclage des produits de la criminalité dirigée par Sécurité publique Canada et à la Gendarmerie royale du Canada (GRC) lorsque le blanchiment d'argent par voie commerciale est soupçonné. L'initiative devrait également entraîner une augmentation des renvois de l'Agence à d'autres ministères, comme l'Agence du revenu du Canada, pour des infractions connexes telles que l'évasion fiscale.

On s'attend à ce que les mesures prises par l'ASFC pour accroître sa capacité d'intervention face à la fraude commerciale et au blanchiment d'argent par voie commerciale soient bien accueillies par les partenaires internationaux et nationaux en matière de sécurité, les organisations multilatérales et non gouvernementales ayant un mandat commercial, ainsi que les institutions financières du secteur privé et les intervenants canadiens de la chaîne commerciale internationale.

Contrats sur la Sécurité à la frontière avec Nuctech

Réponse suggérée

La sûreté et la Sécurité du Canada est la priorité pour l'ASFC.

L'ASFC a rempli ses obligations contractuelles avec Nuctech.

Nous pouvons confirmer que ces dispositifs ne sont pas connectés aux réseaux de l'ASFC puisqu'ils sont des systèmes autonomes et isolés des réseaux du gouvernement du Canada.

Tout nouvel achat sera effectué en vertu de nouvelles lignes directrices sur la sécurité des marchés, qui feront en sorte que l'équipement de détection au point d'entrée soit assujetti à des considérations de sécurité plus élevées.

Les décisions d'attribuer des marchés font l'objet d'un examen approfondi et sont prises conformément aux lignes directrices établies par le gouvernement du Canada.

Si l'on insiste

Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) est l'autorité contractante du gouvernement du Canada.

L'ASFC travaille étroitement avec SPAC sur les gros contrats et se fie à son expertise pour aborder tous les risques en matière de sécurité liés à ces activités de passation de contrats. Ces évaluations en matière de sécurité sont entreprises par le programme de sécurité industrielle des SPAC.

Une liste de vérification des exigences en matière des normes de Sécurité est remplie pour les contrats, soulignant toutes exigences précises en matière de sécurité.

Le personnel du fournisseur, qui entreprend les activités d'installation ou d'entretien requises dans les contrats, est autorisé par l'Agence à assurer la sécurité avant d'avoir accès aux installations de l'ASFC et il est escorté.

Si l'on insiste sur l'évaluation de l'intégrité de la chaîne d'approvisionnement par le Centre de la sécurité des télécommunications (CST)

Bien que cet équipement ne soit pas connecté à aucun système de réseautage interne, afin d'assurer l'intégrité de l'équipement, l'ASFC a demandé qu'une évaluation soit complétée par le CST lorsqu'elle a été mise au courant des préoccupations potentielles. L'évaluation n'était qu'un aspect de l'examen global de l'ASFC, qui a aidé à informer l'ASFC de tout risque associé et à appliquer des mesures d'atténuation appropriées en ce qui concerne l'intégrité de la chaîne d'approvisionnement.

Contexte

Le , Global News a publié un article faisant remarquer que Nuctech avait obtenu quatre contrats relatifs à la sécurité frontalière et aux entrepôts de douane pour fournir des scanners et du matériel de laboratoire à l'ASFC. Le , Global News a publié un autre article, faisant référence aux quatre mêmes contrats.

À l'heure actuelle, l'ASFC a conclu quatre contrats d'approvisionnement pour l'acquisition de technologies de détection avec Nuctech, dont le premier a commencé à l'automne 2017 et le dernier à l'automne 2020. Il était également prévu d'acheter cinq systèmes d'imagerie à grande échelle (IGE) dans le cadre du Fonds de lutte contre la violence liée aux armes à feu et aux gangs (FLVAFG) et de les installer dans les principaux centres de fret aérien du pays.

Le dernier contrat pour l'IGE mobile fut rempli en . Après avoir effectué des tests de performance et de convivialité, il était prévu de déployer l'unité à une frontière terrestre. En cas de succès, ce produit pourrait remplacer l'IGE mobile déjà désuet ; toutefois, l'ASFC n'a pas déployé cet équipement.

Tous ces appareils sont des appareils autonomes, qui ne sont pas directement reliés aux réseaux de l'ASFC ou du gouvernement du Canada (GC). Les images et les informations sont stockées directement sur les périphériques eux-mêmes, avec une fonction de réécriture une fois le disque dur rempli. Il est suggéré que ce soit environ tous les 30 jours. Auparavant, les appareils avaient été entretenus entre une et deux fois par année (ce qui comprendrait l'entretien et les mises à jour) par un employé ou un ingénieur de la Nuctech, qui a besoin d'être escorté dans les locaux de l'ASFC. Chaque contrat aurait une garantie de deux ans couvrant la maintenance préventive (1 à 2 fois par an) ainsi que l'entretien pour tout problème. Après cela, il y aurait des options dans le contrat pour prolonger la maintenance/l'entretien.

Le cycle de vie type de ces périphériques est d'environ huit ans ; toutefois, étant donné le rôle délicat que joue la technologie de détection à la frontière et pour la sécurité du Canada, ainsi que la récente classification de la technologie de détection à la frontière par SPAC comme secteur sensible, l'ASFC examine actuellement toutes ses technologies de détection et ses futurs achats.

L'ASFC collabore avec le Programme de sécurité industrielle spécialisé de SPAC pour s'attaquer aux risques de sécurité liés aux activités de passation de marchés. Le travail de dédouanement de Nuctech Co. Ltd, ainsi que de tout fournisseur particulier, est effectué par le Programme de la sécurité industrielle de SPAC. En tant que client de SPAC, l'ASFC fournit les exigences du contrat, comme elle le ferait pour tout autre contrat, dans l'énoncé des travaux. Une fois que le fournisseur a été autorisé et que le marché a été adjugé par SPAC, l'ASFC est responsable de la vérification de sécurité de tous les entrepreneurs qui ont besoin d'un accès illimité aux locaux ou aux renseignements de l'ASFC.

Voici les détails des quatre contrats de l'ASFC avec Nuctech :

  1. Contrat A (valeur de [Caviardé] de dollars canadiens) a été conclu le pour l'achat d'un système d'imagerie à grande échelle ou de palettes — il a été installé dans l'installation d'examen des conteneurs maritimes de Robert Banks en Colombie-Britannique et sert à la radiographie des marchandises palettisées déchargées des conteneurs maritimes.
  2. Contrat B (valeur de 1,01 million de dollars canadiens) a été conclu le pour l'achat de [Caviardé] systèmes de rayons X d'entrepôt — ces systèmes ont été installés dans un certain nombre d'installations au Canada et sont utilisés pour la radiographie des marchandises commerciales déchargées des conteneurs maritimes et des transporteurs aériens.
  3. Contrat C (valeur de 0,48 million de dollars canadiens) a été conclu le pour l'achat de [Caviardé] systèmes de rayons X à bas convoyeur, qui ont été installés dans un certain nombre d'installations au Canada et sont utilisés pour les bagages à passagers à rayons X dans le cadre d'opérations secondaires.
  4. Contrat D (valeur de [Caviardé} de dollars canadiens) a été conclu le pour l'achat d'un système d'imagerie mobile à grande échelle — cet appareil a été livré en novembre 2020 et pourrait être utilisé pour la radiographie de conteneurs, de camions commerciaux et de véhicules maritimes entièrement chargés. L'ASFC n'a pas déployé cet équipement.

Respect en milieu de travail

Réponse suggérée

Le gouvernement du Canada s'engage à assurer que tous ses employés soient traités avec respect et dignité au travail.

L'ASFC prend les mesures nécessaires pour mettre à profit les initiatives déjà en place pour assurer un milieu de travail sain pour tous les employés.

L'ASFC prend très au sérieux toutes les allégations de harcèlement.

Suite aux enquêtes où tous les partis sont représentés, s'il est conclu que les allégations sont fondées, des mesures disciplinaires appropriées suivront.

L'ASFC a mis sur pied un Centre d'expertise national en matière d'intégrité pour éduquer et prévenir les plaintes de harcèlement. De plus, le Centre permet de faire une gestion globale et cohérente des cas, ainsi que la saisie de données systématique et rigoureuse afin de mesurer et de déclarer nos progrès annuellement.

L'ASFC continuera de travailler conjointement avec tous les employés afin de développer une culture plus saine qui est exempte de harcèlement, de discrimination et de violence en milieu de travail.

Le Comité consultatif des minorités visibles de l'Agence, créé en juillet 2020, élabore une stratégie antiraciste pour lutter contre le racisme structurel au sein de l'ASFC.

À la lumière des événements récents, le Plan d'action 2020 à 2023 pour l'équité en matière d'emploi, la diversité et l'inclusion a été réexaminé pour s'assurer que l'Agence a identifié et travaille à éliminer les obstacles systémiques à l'égalité.

Si l'on insiste sur la peur des représailles

Le gouvernement du Canada veut que ses employés sachent qu'ils travaillent pour une organisation qui se soucie d'eux et les place en premier.

Pour ce faire, les procédures de divulgation de plaintes confidentielles sont en place à l'ASFC et sont promues auprès des employés afin qu'ils connaissent les mécanismes en place à leur disponibilité.

Toutes les allégations sont examinées de façon objective et impartiale, peu importe le poste.

Les employés peuvent aussi accéder aux ressources externes comme le Commissariat à l'intégrité du secteur public du Canada.

Si on pose des questions sur le racisme systémique

L'ASFC s'efforce d'être un lieu de travail de choix pour tous et travaille continuellement à l'élimination du racisme systémique et de toutes les formes de discrimination au sein de l'organisation.

Toutes les personnes, y compris les citoyens canadiens, qui cherchent à entrer au Canada sont soumises aux mêmes règles et règlements sans égard à leur nationalité, race et/ou sexe.

L'ASFC s'est engagée à lutter contre le racisme systémique et a mis sur pied un groupe de travail sur la lutte contre le racisme, qui sera responsable de la rédaction de la stratégie antiracisme, de la formation sur les préjugés inconscients et la compétence culturelle, et des efforts de restauration des lieux de travail visant à favoriser une plus grande diversité et inclusion sur le lieu de travail.

De plus, l'Agence a souligné aux employés l'importance de suivre les cours de formation obligatoires qui sont les suivants : créer un milieu de travail respectueux ; Diversité et relations raciales ; Santé et sécurité au travail sur le lieu de travail ; et Prévention de la violence sur le lieu de travail. Environ 90 % des employés de l'ASFC ont réussi ces cours.

De plus, l'ASFC a établi un groupe de travail conjoint avec le syndicat pour intégrer la formation antiraciste à la formation sur la désescalade des agents armés qui sont en contact régulier avec le public.

En collaboration avec ses partenaires du portefeuille de la Sécurité publique, l'Agence élabore une formation plus approfondie sur les préjugés inconscients accessible à tous les employés.

Si on pose des questions sur la fine ligne bleue

Traditionnellement, le symbole de la fine ligne bleue a été adopté par les forces de l'ordre comme un signe de solidarité, de fierté et de reconnaissance des sacrifices des agents de la force publique et de leurs familles.

Plus récemment, cependant, le symbole de la fine ligne bleue a été coopté par des groupes et des individus qui continuent de perpétuer le racisme et la discrimination dans des secteurs de notre société.

Bien que l'ASFC soit très fière de ce qu'elle fait et souhaite afficher fièrement son dévouement à l'application de la loi, le symbole de la fine ligne bleue n'est plus perçu comme un symbole unificateur représentatif du travail acharné et du dévouement de tous les employés de l'ASFC.

Dans ce contexte, le symbole de la fine ligne bleue n'est plus autorisé sur le lieu de travail et ne doit pas être porté sur l'uniforme.

La décision est prise pour garantir que les droits et libertés individuels de toutes les personnes, y compris nos propres employés de l'ASFC, demeurent libres de tout préjudice, harcèlement et traitement injuste.

Contexte

L'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) a une politique de tolérance zéro en ce qui concerne le harcèlement en milieu de travail.

En juillet  2018, on a créé un nouveau carrefour, soit le Centre national d'expertise sur l'intégrité, afin de regrouper le nouveau Bureau de la prévention et de la résolution du harcèlement, le Bureau des valeurs et de l'éthique et le Bureau de gestion informelle des conflits. Il s'agit d'un centre national à guichet unique auquel tous les employés peuvent s'adresser pour obtenir de l'information, du soutien et une orientation.

Le Centre a défini des mesures concrètes ainsi qu'une stratégie de communication et une stratégie de sensibilisation afin que l'on puisse mieux donner suite aux allégations de comportements inappropriés en milieu de travail.

Il a notamment préparé un formulaire d'allégations de harcèlement accessible en ligne pour faciliter le signalement des comportements inappropriés et irrespectueux ; le formulaire peut être transmis à une adresse de courriel générique dont les messages sont relevés toutes les heures.

Le Centre a en outre établi des normes de service et envoie maintenant des accusés de réception personnalisés dans les deux jours ouvrables . Qui plus est, au cours des derniers mois, le Centre a adopté une approche proactive pour la résolution des problèmes en milieu de travail au plus bas échelon possible par l'entremise du système de gestion informelle des conflits ; cette approche se révèle très fructueuse. Le Centre a également intensifié les activités de sensibilisation au moyen de diverses tribunes afin de promouvoir le respect et la courtoisie en milieu de travail.

De même, l'ASFC s'affaire à élaborer et à mettre en œuvre une stratégie exhaustive pour faciliter l'établissement, en milieu de travail, d'une culture exempte de harcèlement et de comportements contraires à la courtoisie. Il s'agira plus précisément d'une stratégie à trois objectifs, à savoir accroître la portée des mesures préventives déjà en place, améliorer les mécanismes d'intervention et voir à ce que l'on accorde toute l'attention due au rétablissement du milieu de travail. À titre d'exemple, au nombre des mesures associées à cette stratégie, l'ASFC établira des activités de formation et d'apprentissage organisationnel de premier niveau , lesquelles aideront à renforcer les capacités pour ce qui est de la résolution rapide des conflits, à accroître la résilience et la compétence, et à garantir la collaboration.

Par ailleurs, au moyen de cette stratégie, on appuiera la mise en œuvre du projet de loi C ‑65, Loi modifiant le Code canadien du travail (harcèlement et violence), la Loi sur les relations de travail au Parlement et la Loi no 1 d'exécution du budget de 2017, et on veillera ainsi à ce que les employés comprennent mieux leurs droits et à ce qu'ils aient recours au mécanisme de plainte qui convient.

Sur le plan de la formation, tous les nouveaux employés de l'ASFC sont tenus de suivre les cours sur la santé et la sécurité au travail et sur la prévention de la violence en milieu de travail dans le mois qui suit leur embauche.

Dans les six mois suivant leur embauche, les employés doivent également suivre des cours sur : la sensibilisation à la santé mentale ; les valeurs, l'éthique et la divulgation d'actes répréhensibles ; la création d'un milieu de travail respectueux ; la diversité et les relations interraciales. De plus, des séances ciblées d'apprentissage et d'information sur les pratiques exemplaires de courtoisie et de respect en milieu de travail sont offertes toute l'année.

Afin de favoriser encore davantage l'apprentissage continu et de voir au soutien requis en milieu de travail, des services consultatifs sont offerts par l'intermédiaire du Programme d'aide aux employés de l'ASFC et de Homewood Health, le fournisseur de services externe de l'Agence. De même, la formation sur les premiers soins en santé mentale continue d'être donnée aux groupes prioritaires qui sont les plus susceptibles de devoir composer avec une personne en détresse qui a besoin d'aide.

Diversité à l'ASFC

Au cours du premier trimestre de l'exercice 2020 à 2021, les embauches de l'ASFC ont été les suivantes :

À partir de juillet 2020 (premier trimestre)
Tous les employés 14 196 100 %
Femmes 6 752 47,6 %
Minorités visibles 2 232 15,7 %
Autochtones 463 3,3 %
Personnes handicapées 496 3,5 %
  1. Le taux d'auto-identification est de 60,6 %, ce qui signifie des données manquantes pour 39,4 % de la population.
  2. Les données incluent uniquement les employés indéterminés, déterminés et saisonniers.
  3. L'ASFC n'a pas les chiffres de l'intersectionnalité en main - c'est-à-dire. nous ne savons pas combien de femmes sont également membres de minorités visibles.

Au cours du deuxième trimestre de l'exercice 2020 à 2021, les embauches de l'ASFC ont été les suivantes :

À partir de d'octobre 2020 (deuxième trimestre)
Tous les employés 14 235 100 %
Femmes 6 764 47,5 %
Minorités visibles 2 236 15,7 %
Autochtones 462 3,2 %
Personnes handicapées 492 3,5 %
  1. Le taux d'auto-identification est de 60,6 %, ce qui signifie des données manquantes pour 39,4 % de la population.
  2. Les données incluent uniquement les employés indéterminés, déterminés et saisonniers.
  3. L'ASFC n'a pas les chiffres de l'intersectionnalité en main - c'est-à-dire. nous ne savons pas combien de femmes sont également membres de minorités visibles.

Dirigeants d'entreprise américains qui sont entrés au Canada ()

Réponse suggérée

Toutes les personnes qui cherchent à entrer au Canada sont assujetties aux mêmes règles et règlements.

Notre priorité absolue est la santé et la sécurité du public, du personnel de l'ASFC et de tous les Canadiens.

Bien que les restrictions à la frontière et les exigences de quarantaine soient en vigueur, il existe des exemptions qui peuvent permettre aux personnes réputées voyager à des fins de travail non discrétionnaires de renoncer à l'ordonnance de quarantaine obligatoire de 14 jours, à condition qu'elle soit accordée par l'un des trois ministres fédéraux désignés (en consultation avec le ministre de la Santé) ou l'administrateur en chef de la santé publique.

Nos agents ont dû s'adapter rapidement aux nouvelles exigences et aux changements qui ont été mis en œuvre très rapidement. Les ASF ont un rôle complexe et stimulant à jouer à la frontière et s'efforcent de prendre la meilleure décision possible avec l'information dont ils disposent au moment de l'entrée.

Après un examen plus approfondi, l'ASFC a déterminé que les voyages des cadres de Costco et d'Uline auraient dû être classés comme facultatifs et que l'entrée aurait dû être refusée en vertu des restrictions de voyage en vigueur à ce moment-là.

Les agents de l'ASFC prennent plus de 30 000 décisions par jour pour déterminer si un étranger est admissible à entrer au Canada et si un voyageur, peu importe son statut au Canada, doit être mis en quarantaine. Depuis la mise en place des restrictions sur les voyages, l'ASFC a refusé l'entrée à plus de 25 000 voyageurs.

Lorsqu'elle a été informée de cas où des cadres d'entreprise ont été autorisés à entrer au Canada où leur voyage aurait dû être interdit, l'ASFC a examiné chaque cas, a clarifié l'application des dispositions pertinentes avec tout le personnel, a rappelé aux agents l'existence de la ligne de soutien au point d'entrée 24/7 pour les aider à répondre à leurs questions.

L'ASFC continue de s'assurer que les agents disposent des outils dont ils ont besoin pour appliquer correctement les dispositions pertinentes énoncées dans les ordonnances d'urgence prises en vertu de l'art. 58 de la Loi sur la quarantaine.

Si l'on insiste sur les mesures récemment prises par l'ASFC suite à ces deux erreurs

À la suite de ces cas en août, l'ASFC a pris les mesures suivantes pour assurer l'application uniforme des décrets pertinents à tous les voyageurs qui entrent au Canada :

  • renforcement des directives à l'intention des ASF soulignant la nécessité d'évaluer clairement l'objet des voyages de tous les voyageurs d'affaires, tout en s'assurant qu'il y a une justification suffisante pour que le voyageur d'affaires soit physiquement présent au Canada;
  • préparation d'un document à l'intention des ASF décrivant l'application de chacune des exemptions de quarantaine prévues à l'article 6 et les exigences auxquelles doit satisfaire un voyageur pour être considéré comme satisfaisant à l'exemption;
  • il a rappelé aux ASF les ressources dont ils disposent, y compris une ligne de soutien au point d'entrée 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, pour répondre à toute question et signaler toute personne de haut rang qui tente d'entrer au Canada.

Les lignes directrices mises à jour de l'ASFC fonctionnent. Depuis que la clarification a été publiée, l'Agence a refusé des cas de cadres supérieurs qui avaient l'intention d'entrer au Canada pour des voyages discrétionnaires semblables.

Les Canadiens s'attendent à ce que nos agents soient cohérents et justes envers toutes les personnes qui cherchent à entrer au pays, et nous continuerons de faire de notre mieux pour nous assurer que nous pouvons toujours répondre à leurs attentes.

Contexte

Uline

[Caviardé]

Après un examen plus approfondi des informations fournies au groupe de travail frontalier de l'ASFC (créé pour mettre en œuvre et soutenir les mesures frontalières, notamment en fournissant un soutien interprétatif à l'exécution du décret aux agents de première ligne de l'ASFC) il semblerait que le voyage des cadres aurait dû être classé comme discrétionnaire et l'entrée refusée en vertu des restrictions de voyage actuelles du décret. Des informations supplémentaires, si elles ont été demandées à l'entreprise, peuvent avoir entraîné une évaluation différente. L'exigence d'exemption de mise en quarantaine n'aurait pas dû s'appliquer sur la base du fait que le voyage n'était pas discrétionnaire. De plus, ces cadres n'étaient pas couverts par les exemptions de l'administrateur en chef de la santé publique du Canada (l'alinéa 6 (e) du décret), ce qui constituait d'une erreur d'interprétation de la part des agents de l'ASFC qui ont effectué le contrôle.

Il y a deux décrets qui s'appliquent aux ressortissants étrangers qui cherchent territoire au Canada en provenance des États-Unis :

Les agents de l'ASFC évaluent chaque cas au moment de l'entrée conformément aux décrets respectifs et prennent la décision en se basant sur les renseignements qui leur sont fournis au moment du contrôle des personnes.

Costco

[Caviardé]

Grâce à ces renseignements, les ASF ont modifié leur interprétation antérieure selon laquelle les voyages étaient facultatifs et ont permis aux voyageurs d'entrer au Canada en trouvant que leur voyage n'était pas discrétionnaire. Les voyageurs ont été exemptés de l'obligation de quarantaine pendant 14 jours. Les ASF ont déterminé que les voyages étaient autorisés parce qu'ils n'étaient pas discrétionnaires en ce sens qu'ils appuyaient l'activité économique et les lignes d'approvisionnement. De plus, les ASF ont appliqué une exemption en vertu de l'alinéa 6e), en vertu du Décret d'isolement obligatoire en conseil, pour les « techniciens ou spécialistes désignés par un gouvernement, un fabricant ou une entreprise qui entrent au Canada au besoin pour entretenir, réparer, installer ou inspecter l'équipement nécessaire pour appuyer les infrastructures essentielles (énergie et services publics, technologies de l'information et des communications, finances, santé, alimentation en eau, transport, sécurité, gouvernement et fabrication) et qui sont tenus de fournir leurs services dans les 14 jours suivant leur entrée au Canada et qui ont des motifs raisonnables pour justifier l'immédiateté des travaux et l'incapacité de planifier une quarantaine de 14 jours ».

Après un examen plus approfondi des renseignements fournis au Groupe de travail sur la frontière de l'ASFC, il semble que les voyages des cadres auraient dû être refusés en vertu des décrets existants, étant donné que les voyageurs n'ont pas été en mesure de se conformer à l'exigence de mise en quarantaine pendant 14 jours. Ces cadres n'étaient pas visés par les exemptions de l'ACSP (article 6(e) du décret), ce qui constituait une erreur d'interprétation de la part des agents de l'ASFC qui ont effectué l'autorisation.

Décrets en conseil

Il y a deux décrets qui s'appliquent aux étrangers qui cherchent à entrer au Canada à partir des États-Unis :

Les agents de l'ASFC évaluent chaque cas au moment de l'entrée conformément aux décrets respectifs et prennent une décision en fonction des renseignements présentés au moment du traitement.

Restrictions de voyage

Conformément aux restrictions de voyage soulignées dans le décret C.P. 2020-0565, il y a trois conditions qui doivent être remplies afin qu'un ressortissant étranger soit admis au Canada :

Si ces trois conditions ne sont pas remplies dans leur intégralité, le ressortissant étranger se verra interdire l'entrée au Canada.

Parmi les exemples de raisons de voyage non discrétionnaires, on peut citer, entre autres, les services économiques et les chaînes d'approvisionnement, le soutien aux infrastructures essentielles, la santé (soins médicaux immédiats), la sûreté et la sécurité, l'achat de biens essentiels, tels que les médicaments ou les biens nécessaires pour préserver la santé et la sécurité d'une personne ou d'une famille, et d'autres activités à la discrétion de l'agent des services frontaliers.

Bien que le voyage d'un ressortissant étranger soit considéré comme non discrétionnaire, il peut se voir interdire l'entrée sur le territoire conformément à l'article 4 (1) du décret C.P. 2020-0565. L'article 4 (1) interdit à un étranger d'entrer au Canada en provenance des États-Unis si, compte tenu de l'objet de l'entrée et de la durée de son séjour, l'exigence de mise en quarantaine en vertu du Décret no4 visant la réduction du risque d'exposition à la COVID-19 au Canada (obligation de s'isoler) ne peut être respectée.

Exigence de mise en quarantaine

Conformément à l'article 3 (1)(a) du décret visant la réduction du risque d'exposition à la COVID-19 au Canada (obligation de s'isoler) « tout individu doit se mettre en quarantaine sans délai conformément aux instructions de l'agent de contrôle ou de l'agent de quarantaine et demeurer en quarantaine jusqu'à l'expiration de la période de 14 jours commençant le jour de son entrée au Canada…»

Conformément à l'article 6 du décret, l'exigence de mise en quarantaine soulignée dans l'article 3 (1)(a) ne s'applique pas à certaines personnes.

Lorsqu'ils évaluent l'exigence de mise en quarantaine d'un voyageur, les fonctionnaires doivent partir du principe que tous les voyageurs sont tenus de se mettre en quarantaine à moins qu'ils ne puissent démontrer au moment du traitement qu'ils satisfont explicitement à l'une des exemptions de quarantaine énoncées à l'article 6 du décret.

Une fois et seulement si l'on peut établir que l'objectif du voyage d'un ressortissant étranger est considéré comme étant non discrétionnaire, l'agent de l'ASFC pourra ensuite prendre la décision pour établir si la personne est exemptée ou non de l'obligation de mise en quarantaine conformément à l'article 6 du décret C.P. 2020-0589. Les articles 6 (a) à (o) du décret énumèrent toutes les personnes qui sont exemptées de l'exigence de mise en quarantaine obligatoire. Cela comprend l'article 6 (e), appliqué par l'ASF, qui stipule qu'une personne ou toute personne appartenant à une catégorie de personnes dont l'administrateur en chef de la santé publique détermine qu'elle fournira un service essentiel.

Comme l'établit un agent de l'ASFC au moment du traitement pour évaluer si le voyageur est admissible à l'exemption de l'exigence de mise en quarantaine conformément à l'article 6 du décret, les voyageurs :

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