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COVID-19 : Comparution devant le Comité permanent de la santé du Parlement () – Lignes de presse / Questions et réponses
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Aperçu
Le , une grappe de cas de pneumonie a été signalée à Wuhan, en Chine; la cause a été confirmée comme étant un nouveau coronavirus jamais diagnostiqué chez l'humain. Ce virus est maintenant désigné comme le nouveau coronavirus 2019 ou COVID-19.
L'ASFC surveille la situation de près et, tout comme nous l'avons fait au cours des dernières semaines, nous nous ajusterons pour mettre en œuvre les décisions et les recommandations importantes du gouvernement au fur et à mesure que la situation évolue.
L'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) collabore étroitement avec l'ASPC pour prévenir l'introduction et la propagation de maladies transmissibles au pays en appliquant la Loi sur la mise en quarantaine à tous les points d'entrée internationaux du Canada.
p>Si des mesures supplémentaires sont requises à la frontière canadienne pour empêcher la propagation de maladies transmissibles graves au Canada, l'ASPC doit en aviser l'ASFC. L'ASFC travaille en étroite collaboration avec l'ASPC pour mettre en œuvre et intégrer à ses opérations les mesures que cette dernière recommande.
Approche
Les présentes lignes de presse constituent un document évolutif approuvé qui sera mis à jour à mesure que la situation évoluera et que de nouveaux renseignements seront disponibles. Les communications doivent permettre de répondre aux demandes de renseignements des médias. Si l'ASFC reçoit une demande de renseignements des médias sur ce sujet, une réponse adaptée sera préparée à partir de ces messages et renseignements, puis approuvée officiellement par les responsables concernés, au besoin.
Messages clés
Généralités
Le gouvernement du Canada continue de mettre en place des mesures frontalières pour limiter l'introduction et la propagation de la COVID-19.
Le gouvernement du Canada a mis en place de multiples systèmes pour se préparer, détecter et limiter la propagation des maladies infectieuses, y compris le COVID-19, au Canada.
L'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) collabore de près avec l'Agence de la santé publique du Canada pour aider à prévenir à tous les points d'entrée internationaux du Canada la propagation au pays du nouveau coronavirus 2019.
Si des mesures supplémentaires sont requises à la frontière canadienne pour empêcher la propagation de maladies transmissibles graves au Canada, l'Agence de la santé publique du Canada doit en aviser l'ASFC.
L'ASFC travaille en étroite collaboration pour mettre en œuvre et intégrer à ses opérations les mesures que l'Agence de la santé publique du Canada recommande.
Mesures frontalières renforcées
L'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) s'engage à limiter la propagation de la COVID-19 au Canada, tout en facilitant les voyages et les échanges commerciaux.
Les citoyens canadiens, les résidents permanents et les Indiens inscrits en vertu de la Loi sur les Indiens continuent d'entrer au Canada de plein droit et sont soumis aux mesures de contrôle d'entrée mises en œuvre pour contrer la COVID-19.
Pour protéger les Canadiens et alléger le fardeau que les voyageurs non essentiels pourraient faire peser sur notre système de santé et ses travailleurs de première ligne, l'ASFC a mis en œuvre de nouvelles restrictions de voyage à tous les points d'entrée et pour tous les modes de transport : terrestre, maritime, aérien et ferroviaire.
Une interdiction de voyager est actuellement en vigueur pour la plupart des personnes entrant au Canada*, notamment :
- Tous les ressortissants étrangers entrant au Canada par avion;
- Tous les voyageurs arrivant des États-Unis, dans tous les modes, pour le tourisme ou les loisirs;
- Les ressortissants étrangers qui entrent au Canada s'ils arrivent d'un pays étranger autre que les États-Unis, à quelques exceptions près, notamment les travailleurs étrangers temporaires et les étudiants internationaux; et
- Les ressortissants étrangers entrant des États-Unis et présentant des signes ou des symptômes de maladie respiratoire.
* Il existe des exemptions à l'interdiction de voyager, lesquelles sont décrites dans les décrets en conseil.
Le Canada et les États-Unis ont également conclu un accord réciproque pour renvoyer tous les demandeurs d'asile. Des exceptions peuvent être faites dans des circonstances particulières, comme dans le cas d'un mineur non accompagné.
Toutes les personnes qui entrent au Canada – peu importe leur pays d'origine et dans tous les modes d'entrée – sont obligées de s'auto-isoler pendant 14 jours.
Il existe des exemptions à l'auto-isolement obligatoire pour garantir la continuité des infrastructures critiques, des services essentiels et des chaînes d'approvisionnement économiques entre le Canada et les États-Unis. Les travailleurs qui sont essentiels à notre économie et à nos infrastructures seront autorisés à entrer au Canada, notamment les chauffeurs de camion, les pompiers et les travailleurs médicaux.
Les chaînes d'approvisionnement transfrontalières sont essentielles pour maintenir la circulation des marchandises, y compris les aliments et les fournitures médicales pour tous les Canadiens. L'ASFC travaille donc avec d'autres partenaires fédéraux afin de communiquer l'information aux intervenants commerciaux et les rassurer que la circulation commerciale n'est pas entravée.
Pour obtenir des renseignements sur le passage à la frontière pendant la pandémie de COVID-19, on peut téléphoner à la ligne d'information de l'ASFC au 1-800-461-9999 ou visiter le site Canada.ca/le-coronavirus.
Mesures de contrôle sanitaire
Les compagnies aériennes sont tenues d'empêcher tout voyageur qui présente des symptômes de monter à bord d'un vol à destination du Canada; les transporteurs aériens sont également tenus de surveiller les passagers en vol pour déceler d'éventuels symptômes.
Tous les voyageurs jugés symptomatiques en cours de vol sont accueillis par des agents des services frontaliers dès leur arrivée dans un aéroport canadien. Les agents prennent soin de les tenir à l'écart des autres passagers et les escortent vers le personnel de la santé publique, qui les prend en charge.
Toutes les personnes arrivant au Canada à la frontière aérienne, terrestre, maritime ou ferroviaire se verront demander quel est le but de leur visite et si elles se sentent malades ou mal. L'agent des services frontaliers peut poser des questions supplémentaires pour déterminer si le voyage est essentiel ou non.
Les agents de l'ASFC observeront les signes visibles de maladie et redirigeront tout voyageur qu'ils soupçonnent d'être malade à l'Agence de la santé publique du Canada pour un examen médical supplémentaire, quelle que soit la réponse du voyageur aux questions de contrôle sanitaire.
Tous les voyageurs – peu importe leur pays d'origine et dans tous les modes d'entrée – sont évalués à leur arrivée au Canada. Le contrôle à l'entrée fait partie des outils importants de santé publique en période d'incertitude et fait partie d'une stratégie d'intervention gouvernementale à plusieurs niveaux.
Les agents de l'ASFC restent vigilants et sont hautement qualifiés pour déterminer les voyageurs souhaitant entrer au Canada qui peuvent présenter un risque pour la santé et la sécurité.
Les agents des services frontaliers remettent aux voyageurs symptomatiques une trousse incluant un masque chirurgical et des instructions sur son utilisation.
Ces mesures s'ajoutent aux procédures de contrôle de routine des voyageurs déjà en place pour se préparer, détecter et réagir à la propagation de maladies infectieuses graves au Canada et à l'intérieur du pays.
Les questions suivantes sont maintenant posées par tous les agents des services frontaliers à la ligne d'inspection primaire à tous les points d'entrée aériens, terrestres, ferroviaires et maritimes :
- « Avez-vous de la toux ou des difficultés respiratoires, ou vous sentez-vous fiévreux? »
- « Je reconnais que je dois/nous devons en isolement pendant 14 jours pour prévenir la propagation possible de la COVID-19. »
Les agents de l'ASFC ne se limitent pas à interroger les voyageurs sur leur état de santé, ils sont formés pour observer les signes visibles de maladie et ils redirigeront tout voyageur qu'ils soupçonnent d'être malade, quelle que soit la réponse du voyageur à la question de contrôle sanitaire.
Les voyageurs présentant des symptômes correspondant à la COVID-19 sont dirigés vers le personnel de l'Agence de la santé publique du Canada pour un examen approfondi.
Ces voyageurs reçoivent une trousse incluant un masque et des instructions, et un feuillet sur l'isolement obligatoire.
Tous les voyageurs qui entrent au Canada reçoivent un feuillet de l'Agence de la santé publique du Canada leur demandant de s'isoler pendant 14 jours. Les voyageurs symptomatiques reçoivent un feuillet rouge, et les voyageurs asymptomatiques reçoivent un feuillet vert.
Auto-isolement obligatoire
Depuis le , conformément aux directives de l'Agence de la santé publique du Canada, l'ASFC informe les voyageurs qu'ils doivent obligatoirement s'isoler pendant 14 jours dès leur entrée au Canada.
À compter du , toute personne arrivant au Canada dans les modes aérien ou terrestre doit remplir un formulaire de recherche des contacts pour aider l'ASPC à surveiller et à faire respecter l'ordonnance d'isolement obligatoire.
Tous les voyageurs sont tenus de remplir le formulaire de recherche des contacts. Ceux qui sont à la fois asymptomatiques et considérés comme essentiels parce qu'ils travaillent à l'étranger (par exemple, dans le secteur du commerce et des transports), sont dispensés de remplir le formulaire. Toutes les informations recueillies dans le formulaire sont fournies à l'ASPC.
Le formulaire de recherche des contacts saisit les données biographiques de base, les données de vol et les coordonnées des voyageurs au Canada. Une fois rempli, le formulaire est remis à l'ASPC, qui détermine quand et comment communiquer l'information aux autorités provinciales et aux organismes d'exécution de la loi.
Le non-respect de l'ordre d'isolement obligatoire et d'autres mesures connexes constitue une infraction à la Loi sur la mise en quarantaine. Les peines maximales sont une amende pouvant aller jusqu'à 1 000 000 $ et/ou un emprisonnement de 3 ans.
Des exemptions sont en place pour assurer le maintien des infrastructures critiques, des services essentiels et des chaînes d'approvisionnement économiques entre le Canada et les États-Unis.
Les travailleurs qui traversent régulièrement la frontière, tels que les camionneurs, les pompiers et les travailleurs médicaux, ainsi que les voyageurs qui entrent au Canada pour recevoir des services essentiels, continueront d'être autorisés à entrer et seront exemptés de la nouvelle exigence d'isolement obligatoire, à condition qu'ils soient asymptomatiques. Ils seront toutefois tenus de s'auto-surveiller. Les catégories de personnes suivantes sont considérées comme fournissant des services essentiels :
- Les personnes effectuant des livraisons d'équipements ou d'instruments qui sont nécessaires d'un point de vue médical pendant ou à l'intérieur d'une période raisonnable de la durée du Décret visant la réduction du risque d'exposition à la COVID-19 au Canada (obligation de s'isoler) ou pendant une période raisonnable après celle-ci, de cellules souches, de sang, d'organes ou d'autres parties du corps salvateurs qui sont requis pour le traitement de patients au Canada;
- Les personnes asymptomatiques qui travaillent dans les domaines du commerce et du transport, qui sont importants au mouvement des biens et des personnes, y compris les camionneurs et les membres d'équipage de tout avion, train ou vaisseau maritime, et qui traversent une frontière alors qu'elles exécutent – ou pour les fins d'exécuter – des tâches dans ce secteur;
- Les personnes asymptomatiques qui doivent traverser la frontière régulièrement afin d'aller travailler ou d'y exercer leurs fonctions, y compris dans le secteur de la santé ou les ouvriers travaillant sur l'infrastructure critique; et
- Les personnes asymptomatiques qui doivent traverser la frontière afin d'offrir ou de recevoir des services essentiels, y compris les intervenant d'urgences et autres personnes offrant des services essentiels aux Canadien(ne)s en lien avec l'épidémie de la COVID-19.
Interdiction de voyage visant les ressortissants étrangers dans le mode aérien ()
La propagation de la COVID-19 a touché des personnes dans des pays du monde entier. Pour protéger les Canadiens et alléger le fardeau que les voyageurs étrangers pourraient faire peser sur notre système de soins de santé et ses travailleurs de première ligne, une interdiction de voyager a été mise en place pour la plupart des ressortissants étrangers entrant au Canada par voie aérienne.
Restrictions sur les voyages non essentiels (Canada-États-Unis)
Le , les gouvernements du Canada et des États-Unis ont annoncé que les deux pays allaient mettre en œuvre des mesures de collaboration et de réciprocité pour suspendre les déplacements non essentiels le long de la frontière canado-américaine en réponse à la propagation de la COVID-19.
Depuis le , il y a une restriction temporaire de 30 jours sur tous les voyages non essentiels à la frontière entre le Canada et les États-Unis. Cette période initiale de 30 jours pourraient être renouvelée.
Tous les voyages de nature facultative ou discrétionnaire, y compris le tourisme et les loisirs, sont visés par ces mesures. Les voyages des personnes en bonne santé qui doivent traverser la frontière pour se rendre au travail ou pour d'autres motifs essentiels, tels que les soins médicaux, se poursuivront.
Voici des exemples de voyages pour motifs essentiels :
- passage de la frontière pour se rendre au travail ou poursuivre ses études;
- services économiques et chaînes d'approvisionnement;
- soutien aux infrastructures critiques;
- santé (soins médicaux immédiats), protection et sécurité;
- achats de biens essentiels tels que les médicaments ou les biens nécessaires pour assurer la santé et la sécurité d'une personne ou d'une famille;
- autres activités jugées essentielles à la discrétion de l'agent des services frontaliers.
Les citoyens canadiens, les résidents permanents du Canada et les Indiens inscrits en vertu de la Loi sur les Indiens peuvent entrer au pays de plein droit. Ils recevront un feuillet de l'Agence de la santé publique du Canada avisant les voyageurs qu'ils sont tenus de s'isoler pendant 14 jours à partir du jour de leur entrée au Canada.
Exemptions au traitement à la frontière
En vertu du décret 7 qui est entré en vigueur le les ressortissants étrangers sont actuellement interdits d'entrée au Canada s'ils arrivent d'un pays étranger autre que les États-Unis, à quelques exceptions près*, notamment les travailleurs étrangers temporaires et les étudiants étrangers.
Le décret est en vigueur jusqu'au .
Les exceptions comprennent ce qui suit :
- un membre de la famille immédiate d'un citoyen canadien ou d'un résident permanent;
- une personne qui est autorisée à venir au Canada dans le but de réunir les membres de la famille immédiate;
- un membre d'équipage en vertu du Règlement de l'aviation canadien;
- une personne qui est dispensée de l'obligation d'obtenir un visa de résident temporaire et les membres de sa famille immédiate;
- une personne qui entre au Canada à l'invitation du ministre de la Santé dans le but de participer à la lutte contre la maladie à coronavirus 2019, la COVID-19;
- une personne qui arrive au moyen d'un aéronef exploité par les Forces canadiennes ou le ministère de la Défense nationale;
- a un membre des Forces canadiennes ou d'une autre armée en visite et la famille immédiate de ce membre;
- un citoyen français qui réside à Saint-Pierre-et-Miquelon et qui n'a séjourné qu'à Saint-Pierre-et-Miquelon, aux États-Unis ou au Canada pendant la période de 14 jours précédant le jour de son embarquement;
- une personne ou toute personne appartenant à une catégorie de personnes dont l'administratrice en chef de la santé publique détermine qu'elle ne présente pas de risque de préjudice important pour la santé publique ou qu'elle fournira un service essentiel pendant son séjour au Canada;
- une personne dont le ministre des Affaires étrangères, le ministre de la Citoyenneté et de l'Immigration ou le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile détermine que sa présence est dans l'intérêt national;
- une personne qui arrive au moyen d'un navire tel que défini à l'article 2 de la Loi de 2001 sur la marine marchande du Canada, si le navire est parti au plus tard à et avait une destination prévue au Canada à son départ;
- le titulaire d'un permis de travail ou d'études valide;
- une personne dont la demande de permis de travail a été approuvée, mais qui n'a pas encore reçu le permis;
- une personne dont la demande de permis d'études a été approuvée et qui a reçu un avis écrit de l'approbation avant , mais qui n'a pas encore reçu le permis;
- une personne autorisée à travailler au Canada en tant qu'étudiant dans un domaine de la santé, prestataire de services d'urgence ou professionnel de la santé agréé, avec une preuve d'emploi au Canada;
- une personne qui cherche à entrer au Canada dans le but de livrer, d'entretenir ou de réparer des équipements ou des dispositifs médicalement nécessaires;
- une personne qui cherche à entrer au Canada dans le but d'effectuer des livraisons médicales de cellules, de sang et de produits sanguins, de tissus, d'organes ou d'autres parties du corps, qui sont nécessaires aux soins des patients au Canada;
- un demandeur de résidence permanente qui a été approuvé et qui a reçu un avis écrit de l'approbation avant , mais qui n'est pas encore devenu résident permanent en vertu de cette loi;
- un travailleur du secteur du transport maritime qui est essentiel pour la circulation des marchandises par navire.
Traitement des voyageurs exemptés
Les voyageurs américains et les ressortissants étrangers qui sont traités par un agent des services frontaliers (ASF) à la frontière terrestre se verront demander quel est le but de leur visite au Canada afin de déterminer si leur voyage est essentiel ou non, et s'ils se sentent malades ou mal.
L'ASF peut poser des questions supplémentaires pour déterminer si le voyage est essentiel ou non.
Peu importe leur façon d'entrer au Canada, tous les voyageurs qui arrivent au Canada, y compris les voyageurs exemptés et les travailleurs comme les camionneurs, les équipages aériens et les travailleurs de la santé, doivent répondre à des questions sur leur état de santé.
La question suivante est posée par les agents des services frontaliers à toutes les personnes exemptées entrant au Canada :
« Avez-vous de la toux ou des difficultés respiratoires, ou vous sentez-vous fiévreux? »
Les agents de l'ASFC ne se limitent pas à interroger les voyageurs sur leur état de santé, ils sont formés pour observer les signes visibles de maladie et ils redirigeront tout voyageur qu'ils soupçonnent d'être malade, quelle que soit la réponse du voyageur à la question de contrôle sanitaire.
Les voyageurs qui présentent des symptômes de maladie ne seront pas autorisés à entrer au Canada.
S'ils répondent Non à la question de contrôle sanitaire, ils sont exemptés de l'exigence d'auto-isolement.
Les voyageurs asymptomatiques tentant d'entrer au Canada pour des motifs qui sont exemptés de l'exigence d'auto-isolement obligatoire, y compris les camionneurs qui travaillent, ne seront pas appelés à s'isoler.
Ces voyageurs reçoivent quand même le dépliant vert de l'ASPC et sont demandés par les ASF de lire la section intitulée Dispositions spéciales. Les ASF les informent qu'ils sont exemptés de l'exigence d'auto-isolement obligatoire, mais qu'ils doivent maintenir une distance de 2 mètres des autres en tout temps, surveiller leur état de santé pour déceler la présence de symptômes et s'isoler si des symptômes se manifestent.
Demandeurs d'asile
Le gouvernement du Canada a promulgué un décret d'urgence en vertu de la Loi sur la mise en quarantaine qui interdit l'entrée des personnes pour demander l'asile.
Cette mesure est en place pour protéger la santé publique pendant la pandémie de COVID-19.
Le décret autorise les agents des services frontaliers de renvoyer temporairement aux États-Unis les demandeurs d'asile, peu importe où ils cherchent à entrer au Canada.
Le Canada et les États-Unis ont tous deux convenus de cette mesure.
Le décret ne s'appliquent pas aux :
- Mineurs non accompagnés
- Aux citoyens des États-Unis qui souhaitent demander l'asile
- *ressortissants d'un pays autre que les États-Unis accompagnés d'enfants américains
- Personnes apatrides qui ont leur résidence habituelle aux États-Unis
Ces mesures entrent en vigueur le samedi et s'appliquent à tous les modes de transport (aérien, terrestre, ferroviaire, maritime.
* symptomatiques ou asymptomatiques
Temps d'attente à la frontière
En raison des nombreux Canadiens qui suivent la recommandation de revenir au pays plus tôt que prévu et les mesures frontalières renforcées de l'ASFC, y compris les aéroports, les voyageurs pourraient devoir attendre plus longtemps que d'habitude à la frontière.
L'ASFC collabore avec les agents de l'Agence de la santé publique du Canada pour accélérer le traitement tout en assurant la santé et la sécurité de ses employés.
Cette dernière mesure, mise en œuvre le , comprend la recherche des contacts pour toutes les personnes entrant au Canada dans les modes aérien et terrestre. En raison de cette nouvelle mesure importante, les voyageurs pourraient devoir attendre plus longtemps à la frontière.
Renvois
En cette période où l'ouverture des frontières internationales et la disponibilité des vols internationaux changent rapidement, les opérations liées aux renvois ont subi des répercussions importantes.
Compte tenu des circonstances actuelles et dans le meilleur intérêt des agents et de la clientèle, l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), a décidé de cesser d'effectuer des renvois à l'heure actuelle.
Toutefois, le renvoi des cas de criminalité grave pourrait continuer, après une évaluation individuelle par les cadres supérieurs.
Les clients dont la date de renvoi était déjà fixée peuvent s'attendre à ce que l'ASFC les contacte dans les prochains jours pour confirmer l'annulation du renvoi et les informer des prochaines étapes.
Les personnes qui souhaitent quitter le Canada malgré l'actuelle pandémie mondiale pourront partir de leur propre gré.
La situation est fluide et évolue rapidement. L'ASFC continue de surveiller et d'évaluer l'état des renvois.
Comme la situation est très fluide et que les circonstances pourraient changer, nous pourrions ajuster nos plans concernant les renvois.
Aller-retours à la frontière
Les voyages pour obtenir des services d'immigration sont non essentiels, ce qui comprend les aller-retours à la frontière.
Un aller-retour à la frontière se produit lorsque des résidents temporaires au Canada décident de sortir du pays dans le seul but de rebrousser chemin pour obtenir des services d'immigration immédiats à un point d'entrée.
Jusqu'à nouvel ordre, ne voyagez pas à la frontière pour présenter une demande de permis de travail, de permis d'études ou de résidence permanente.
Il n'est pas nécessaire de se rendre à un point d'entrée pour obtenir ces services. Vous pouvez demander en ligne à Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) de prolonger votre statut de résident temporaire.
L'ASFC surveille la situation de près et, comme elle l'a fait au cours des dernières semaines, s'ajustera en fonction des circonstances.
Au sujet des visiteurs, des étudiants et des travailleurs au Canada
Si vous êtes actuellement au Canada en tant que visiteur, étudiant ou travailleur, vous pouvez demander en ligne à IRCC pour prolonger votre statut de résident temporaire.
Ce faisant, vous pouvez continuer à séjourner, à étudier ou à travailler au Canada pendant le traitement de votre demande. C'est ce qu'on appelle le statut implicite, et tant que vous présentez une demande avant l'expiration de votre document actuel, vos autorisations et conditions d'immigration actuelles restent inchangées.
Les services à partir du Canada sont accessibles sur le site Web d'Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada.
Cas confirmé : agent des services frontaliers
Nous pouvons confirmer qu'un employé travaillant à XX a reçu un résultat positif au test de dépistage du nouveau coronavirus 2019.
Nous pouvons vous assurer que l'employé est en isolement à son domicile et suit les directives des autorités sanitaires locales. (À confirmer)
Selon les toutes les informations disponibles et nos consultations auprès de XX, il a été déterminé que la personne n'avait pas exposé ses collègues ou le public à la maladie au travail, car elle ne présentait aucun symptôme pendant qu'elle s'acquittait de ses fonctions.
Toutefois, par mesure de précaution, nous avons informé de façon proactive tous les employés qui auraient pu être en contact avec cette personne, tout en respectant son droit à la vie privée, et nous avons pris des mesures pour nettoyer le site où cette personne travaillait.
Nous avons demandé aux employés qui auraient pu être en contact avec la personne infectée de surveiller s'ils développent des symptômes et de communiquer avec les autorités de la santé publique pour obtenir des conseils. Celles-ci pourraient également conseiller à ces employés de s'isoler et de demeurer à leur domicile pour la période recommandée.
En ce qui concerne les enjeux de santé et de sécurité, l'ASFC collabore étroitement avec Santé Canada, l'Agence de la santé publique du Canada, ses employés et le syndicat pour s'assurer que des mesures appropriées sont en place.
La santé et la sécurité des employés sont notre plus grande priorité et préoccupation.
Mesures de sécurité pour les ASF
La santé et la sécurité des agents et du personnel de l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) sont de la plus haute importance pour l'ASFC.
L'ASFC collabore étroitement avec Santé Canada, les employés et le syndicat pour veiller à ce que des mesures appropriées soient en place pour assurer la santé et la sécurité du personnel en première ligne, tout en exécutant le mandat de l'Agence.
L'ASFC veille à ce que les agents des services frontaliers aient accès à de l'équipement de protection approprié pour améliorer la sécurité en tout temps.
Si des agents des services frontaliers doivent se trouver à proximité immédiate d'un voyageur potentiellement infecté pendant une période prolongée, ou être en contact physique avec les fluides corporels d'une personne malade, ils disposent de l'équipement de protection individuelle approprié et l'utilisent conformément aux procédures opérationnelles normalisées existantes.
Refus de travailler (généraux)
Le gouvernement du Canada estime que tout le monde a le droit à un milieu de travail sain et sécuritaire, ainsi que de retourner à la maison en sécurité à la fin de la journée de travail.
En vertu de la Partie II du Code canadien du travail, un employé a le droit de refuser un travail qu'il croit constituer un danger, pourvu qu'il ait des motifs raisonnables de croire que le travail présente un danger tel que défini dans le Code.
Le Code permet quelques exceptions relativement au refus d'exécuter un travail dangereux. Celles-ci comprennent : si le refus met la vie, la santé ou la sûreté d'une autre personne directement en danger, ou si le danger en question représente une condition normale de l'emploi. Des renseignements supplémentaires sur le droit de refuser d'effectuer un travail dangereux et le processus d'enquête connexe se trouvent sur le site Web du Programme du travail.
Dans le cas d'un refus de travail, le Code présente un processus particulier que les parties sur les lieux de travail doivent suivre.
Refus de travailler (cas particuliers)
L'ASFC suit le processus décrit dans le Code, et ils serait prématuré de fournir des détails précis.
S'il y a un arrêt de travail
L'ASFC répondra rapidement à tout arrêt de travail afin de maintenir la sécurité de notre frontière et de s'assurer qu'elle demeure ouverte aux voyageurs et aux marchandises légitimes.
Pour faire en sorte qu'il y ait assez d'employés pour gérer la frontière, l'ASFC surveille la circulation et le nombre de voyageurs, évalue les risques et attribue les ressources en conséquence.
Questions et réponses
Globales
1. Quelles sont les mesures de contrôle renforcées mises en œuvre par l'ASFC à la frontière?
L'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) s'engage à limiter la propagation de la COVID-19 au Canada, tout en facilitant les voyages et les échanges commerciaux. Le Canada et les États-Unis reconnaissent tous deux que leurs économies sont étroitement intégrées et qu'il est essentiel que les échanges commerciaux se poursuivent pendant cette pandémie.
Des mesures sont en place pour garantir que les chaînes d'approvisionnement économiques restent ouvertes et nous nous efforcerons de faciliter l'accès continu aux biens et aux services, sans interruption. Les Canadiens et les Américains traversent la frontière tous les jours pour travailler ou étudier, par exemple, les camionneurs, les pompiers et les infirmières. Toutes ces personnes et tous ces biens ne seront pas touchés par les nouvelles mesures.
Toutefois, les personnes qui ne sont pas des citoyens ou des résidents permanents du Canada et qui présentent des symptômes correspondant à la COVID-19 se verront refuser l'entrée au Canada. Les Canadiens et les résidents permanents qui présentent des symptômes correspondant à la COVID-19 pourront toujours entrer au Canada par les voies terrestres, ferroviaires ou maritimes, mais non par la voie des airs, afin d'assurer la santé de tous les voyageurs.
Le contrôle à l'entrée fait partie des outils importants de santé publique, que les agents de l'ASFC sont formés à effectuer, qui s'inscrivent dans une stratégie d'intervention gouvernementale à plusieurs niveaux.
L'ASFC continue d'ajuster ses opérations en fonction des dernières annonces concernant les mesures frontalières renforcées.
Mesures frontalières renforcées
Mode aérien
Pré-embarquement :
- Les ressortissants étrangers de tous les pays, à l'exception des États-Unis, sont interdits d'entrée au Canada. Les ressortissants étrangers qui sont aux États-Unis depuis plus de 14 jours peuvent entrer au Canada et sont tenus de s'isoler pendant 14 jours.
- Ceci ne s'applique pas aux circonstances exceptionnelles désignées, y compris les équipages aériens, les voyageurs en transit vers un pays tiers, les résidents permanents canadiens, les diplomates ou les membres de la famille immédiate de citoyens canadiens.
- Les compagnies aériennes empêcheront tous les voyageurs qui présentent les symptômes de la COVID-19, quelle que soit leur nationalité, de monter à bord des vols internationaux à destination du Canada.
- Les compagnies aériennes procéderont à une évaluation sanitaire de base de tous les voyageurs aériens sur la base des orientations de l'Agence de la santé publique du Canada.
Voyages essentiels seulement :
- Depuis le , il y a une restriction temporaire de 30 jours sur tous les voyages non essentiels pour les vols entre le Canada et les États-Unis.
- Tous les voyages de nature facultative ou discrétionnaire, y compris le tourisme les loisirs et les divertissements, sont visés par ces mesures.
- Les compagnies aériennes sont responsables de contrôler les voyageurs pour s'assurer que leurs déplacements sont essentiels. Si l'on estime que le voyageur est en déplacement non essentiel, il ne sera pas autorisé à embarquer sur le vol.
- L'ASFC questionnera également les voyageurs à leur arrivée au point d'entrée pour s'assurer que leurs déplacements sont essentiels. Si l'ASFC détermine qu'un voyageur est en déplacement non essentiel, le voyageur devra retourner aux États-Unis.
- Les voyages des personnes en bonne santé qui doivent traverser la frontière pour se rendre au travail ou pour d'autres motifs essentiels, tels que les soins médicaux, se poursuivront.
Redirection des vols internationaux à Toronto, à Montréal, à Calgary et à Vancouver :
- Depuis le , le gouvernement du Canada limite les arrivées de vols internationaux de passagers à 4 aéroports seulement – aéroport international Toronto-Pearson, aéroport international de Vancouver, aéroport international Montréal-Trudeau et aéroport international de Calgary.
- Cette mesure permet de libérer les ressources supplémentaires nécessaires pour mettre en œuvre les mesures frontalières renforcées requises pour protéger la frontière et la santé des voyageurs et de tous les Canadiens.
- Les vols de passagers des destinations suivantes demeurent actifs et arrivent à leurs destinations actuelles au Canada :
- Vols intérieurs au Canada,
- Vols en provenance des États-Unis, du Mexique et des Caraïbes,
- Vols en provenance de Saint-Pierre-et-Miquelon.
- Les mêmes mesures de contrôle sanitaires s'appliquent à tous les voyageurs.
Réponse à l'arrivée des voyageurs symptomatiques :
- Les voyageurs ayant développé des symptômes en vol sont accueillis par des agents de l'ASFC à la porte.
- Ces voyageurs se verront remettre une trousse incluant un masque et des instructions sur son utilisation, et devront enfiler le masque immédiatement.
- Ils seront escortés dans l'aéroport pour s'assurer qu'ils restent à l'écart des autres passagers.
- Les agents de l'ASFC sont déjà au courant de cette procédure normalisée et travaillent avec les transporteurs aériens, les autorités aéroportuaires et l'ASPC pour s'assurer qu'un processus efficace est en place pour protéger la santé du public.
Présence accrue :
- Dans tous les aéroports, des équipes supplémentaires d'agents de patrouille ont été déployées dans les zones des arrivées et des bagages pour sensibiliser les voyageurs par la présence d'agents.
- Les agents supplémentaires effectuent un contrôle sanitaire accru et de la sensibilisation en observant les voyageurs et en leur parlant pour les questionner sur leur état de santé et s'assurer qu'ils connaissent les recommandations formulées par l'ASPC.
- Les agents de l'ASFC utiliseront leur formation et poseront des questions supplémentaires à tout voyageur présentant des symptômes de maladie.
- Les agents de l'ASFC distribuent également des feuillets révisés de l'ASPC contenant les derniers conseils de santé et recommandant aux voyageurs de s'isoler. On s'assure ainsi que les voyageurs ont l'information nécessaire pour réduire la propagation possible du virus.
- Tous les voyageurs se verront demander s'ils se sentent malades ou mal par les agents assignés au podium, au triage ou à la vérification des documents avant de pouvoir quitter la zone de l'ASFC.
Affichage :
- Des affiches sont installées à tous les points d'entrée pour sensibiliser les voyageurs.
- Des affiches supplémentaires de l'ASPC ont été installées dans les aires d'arrivées pour encourager les voyageurs à s'isoler, surveiller leur état de santé et à contacter les autorités sanitaires s'ils se sentent malades ou développent des symptômes.
Contrôle sanitaire :
- Tous les voyageurs arrivant au Canada doivent maintenant répondre à de nouvelles questions générales sur leur santé.
- Les questions suivantes sont maintenant posées aux bornes électroniques et par les agents des services frontaliers à la ligne d'inspection primaire à tous les points d'entrée aériens, terrestres, ferroviaires et maritimes :
- « Avez-vous de la toux ou des difficultés respiratoires, ou vous sentez-vous fiévreux? »
- « Je reconnais que je dois/nous devons être en isolement pendant 14 jours pour prévenir la propagation possible de la COVID-19. »
- Dans les aéroports, après avoir répondu à la question lors de l'inspection primaire les voyageurs se verront à nouveau demander par un agent assigné au podium, un agent de triage ou un agent de vérification des documents s'ils se sentent malades ou mal.
- Les agents de l'ASFC ne se limitent pas à interroger les voyageurs sur leur état de santé, ils sont là pour observer les signes visibles de maladie et ils redirigeront tout voyageur qu'ils soupçonnent d'être malade, quelle que soit la réponse du voyageur à la question de contrôle sanitaire.
Les voyageurs qui se sentent bien et qui ne semblent pas malades :
- Ces voyageurs reçoivent un feuillet d'information vert de l'ASPC détaillant les symptômes, ce qu'ils doivent faire s'ils en développent et expliquant qu'ils doivent s'isoler pendant 14 jours à compter de la date de leur arrivée au Canada.
- Ces voyageurs sont autorisés à monter à bord d'un moyen de transport public (avion, autobus, train, etc.) et devront s'isoler pendant les 14 jours suivants.
Les voyageurs qui déclarent se sentir malades ou mal :
- L'agent des services frontaliers, l'agent assigné au podium ou les agents de triage, de renvoi ou de vérification des documents confirment si les voyageurs correspondent à la définition de cas type en leur posant d'autres questions sur leurs symptômes (p. ex. avez-vous de la fièvre, une toux ou des difficultés respiratoires?).
- Les voyageurs présentant des symptômes correspondant à la COVID-19 sont dirigés vers le personnel de l'ASPC.
- Ces voyageurs reçoivent une trousse incluant un masque et des instructions, et un feuillet sur l'isolement obligatoire.
- Ces voyageurs ne sont pas autorisés à monter à bord d'un moyen de transport public (avion, autobus, train, etc.) et doivent s'isoler pendant les 14 jours suivants.
- Ils doivent également remplir un formulaire sur le coronavirus de l'ASPC, ce qui permet aux autorités sanitaires de surveiller et de suivre les personnes qui ont été identifiées comme pouvant constituer une préoccupation.
Modes terrestre, ferroviaire, maritime et traversiers (y compris les bateaux de plaisance)
Voyages essentiels seulement :
- Dès le , il y a une restriction temporaire de 30 jours sur tous les voyages non essentiels à la frontière entre le Canada et les États-Unis.
- Tous les voyages de nature facultative ou discrétionnaire, y compris le tourisme et les loisirs sont visés par ces mesures.
- Les voyages des personnes en bonne santé qui doivent traverser la frontière pour se rendre au travail ou pour d'autres motifs essentiels, tels que les soins médicaux, se poursuivront.
Traitement des voyageurs exemptés :
- Les voyageurs américains et les ressortissants étrangers qui sont traités par un agent des services frontaliers (ASF) à la frontière terrestre se verront demander quel est le but de leur visite au Canada afin de déterminer si leur voyage est essentiel ou non, et s'ils se sentent malades ou mal.
- L'ASF peut poser des questions supplémentaires pour déterminer si le voyage est essentiel ou non.
- Peu importe leur façon d'entrer au Canada, tous les voyageurs qui arrivent au Canada, y compris les voyageurs exemptés et les travailleurs comme les camionneurs, les équipages aériens et les travailleurs de la santé, doivent répondre à des questions sur leur état de santé.
- La question suivante est posée par les agents des services frontaliers à toutes les personnes exemptées entrant au Canada :
« Avez-vous de la toux ou des difficultés respiratoires, ou vous sentez-vous fiévreux? »
- Les agents de l'ASFC ne se limitent pas à interroger les voyageurs sur leur état de santé, ils sont formés pour observer les signes visibles de maladie et ils redirigeront tout voyageur qu'ils soupçonnent d'être malade, quelle que soit la réponse du voyageur à la question de contrôle sanitaire.
- Les voyageurs qui présentent des symptômes de maladie ne seront pas autorisés à entrer au Canada.
- S'ils répondent Non à la question de contrôle sanitaire, ils sont exemptés de l'exigence d'auto-isolement.
- Les voyageurs asymptomatiques tentant d'entrer au Canada pour des motifs qui sont exemptés de l'exigence d'auto-isolement obligatoire, y compris les camionneurs qui travaillent, ne seront pas appelés à s'isoler.
- Ces voyageurs reçoivent quand même le dépliant vert de l'ASPC et sont demandés par les ASF de lire la section intitulée Dispositions spéciales. Les ASF les informent qu'ils sont exemptés de l'exigence d'auto-isolement obligatoire, mais qu'ils doivent maintenir une distance de 2 mètres des autres en tout temps, surveiller leur état de santé pour déceler la présence de symptômes et s'isoler si des symptômes se manifestent.
Traitement des voyageurs canadiens :
- Les citoyens canadiens et les résidents permanents ont le droit d'entrer au Canada.
- Les citoyens canadiens et les résidents permanents devront répondre à des questions sur leur état de santé.
- Les questions suivantes sont maintenant posées aux bornes électroniques et par les agents des services frontaliers à la ligne d'inspection primaire à tous les points d'entrée aériens, terrestres, ferroviaires et maritimes :
- « Avez-vous de la toux ou des difficultés respiratoires, ou vous sentez-vous fiévreux? »
- « Je reconnais que je dois/nous devons être en isolement pendant 14 jours pour prévenir la propagation possible de la COVID-19. »
- Les agents de l'ASFC ne se limitent pas à interroger les voyageurs sur leur état de santé, ils sont formés pour observer les signes visibles de maladie et ils redirigeront tout voyageur qu'ils soupçonnent d'être malade, quelle que soit la réponse du voyageur à la question de contrôle sanitaire.
- Tous les voyageurs, qu'ils soient symptomatiques ou asymptomatiques, recevront un document de l'Agence de santé publique du Canada détaillant les symptômes, ce qu'ils doivent faire s'ils en développent et expliquant qu'ils doivent s'isoler pendant 14 jours à compter de la date de leur arrivée au Canada.
- Les voyageurs présentant des symptômes correspondant à la COVID-19 sont dirigés vers le personnel de l'ASPC.
- Ces voyageurs reçoivent une trousse incluant un masque et des instructions, et un feuillet sur l'isolement obligatoire.
Affichage :
- Des affiches supplémentaires de l'ASPC ont été installées dans les aires d'arrivées pour encourager les voyageurs à surveiller leur état de santé et à contacter les autorités sanitaires s'ils se sentent malades ou développent des symptômes.
Ces mesures s'ajoutent aux procédures de contrôle de routine des voyageurs déjà en place pour se préparer, détecter et réagir à la propagation de maladies infectieuses graves au Canada et à l'intérieur du pays.
Les agents de l'ASFC restent vigilants et sont hautement qualifiés pour déterminer les voyageurs souhaitant entrer au Canada qui peuvent présenter un risque pour la santé et la sécurité. Tous les voyageurs – peu importe leur pays d'origine – sont évalués à leur arrivée au Canada.
Nous travaillons en étroite collaboration avec Santé Canada et l'ASPC pour contrôler les voyageurs. Toute personne présentant des symptômes de type grippal est dirigée vers un membre du personnel de l'ASPC pour une évaluation plus approfondie.
Décret en conseil 8 - Décret visant la réduction du risque d'exposition à la maladie à coronavirus COVID‑19 au Canada (personnes entrant au Canada) – (obligation de s'isoler) :
- Le gouvernement du Canada continue de mettre en place des mesures frontalières pour limiter l'introduction et la propagation de la COVID-19. Les personnes entrant au Canada, par voie aérienne, maritime ou terrestre, qu'elles présentent ou non des signes et symptômes de COVID 19, sont tenues de s'isoler pendant 14 jours. L'ordre a été entièrement mis en œuvre par l'ASFC aux points d'entrée avant .
- Ces mesures aideront à protéger la santé de nombreux Canadiens, y compris les adultes plus âgés et les personnes vulnérables sur le plan médical qui sont les plus à risque de développer de graves complications liées à la COVID-19.
- Les personnes tenues de s'isoler doivent :
- s'isoler sans délai conformément aux instructions fournies lors de l'entrée au Canada et sur le site www.canada.ca/coronavirus, et rester isolées jusqu'à l'expiration de la période de 14 jours ayant commencé le jour où elles sont entrées au Canada
- surveiller les signes et symptômes de la COVID-19 jusqu'à l'expiration de la période de 14 jours et suivre les instructions fournies par l'autorité de santé publique si des signes ou symptômes apparaissent.
- Les personnes entrant au Canada le ou après cette date doivent s'isoler pendant 14 jours.
- À compter du , toute personne arrivant au Canada dans les modes aérien ou terrestre doit remplir un formulaire de recherche des contacts pour aider l'ASPC à surveiller et à faire respecter l'ordonnance d'isolement obligatoire.
- Tous les voyageurs sont tenus de remplir le formulaire de recherche des contacts. Ceux qui sont à la fois asymptomatiques et considérés comme essentiels parce qu'ils travaillent à l'étranger (par exemple, dans le secteur du commerce et des transports), sont dispensés de remplir le formulaire. Toutes les informations recueillies dans le formulaire sont fournies à l'ASPC.
- Le formulaire de recherche des contacts saisit les données biographiques de base, les données de vol et les coordonnées des voyageurs au Canada. Une fois rempli, le formulaire est remis à l'ASPC, qui détermine quand et comment communiquer l'information aux autorités provinciales et aux organismes d'exécution de la loi.
- Le non-respect de l'ordre d'isolement obligatoire et d'autres mesures connexes constitue une infraction à la Loi sur la mise en quarantaine. Les peines maximales sont une amende pouvant aller jusqu'à 1 000 000 $ et/ou un emprisonnement de 3 ans.
- Des exemptions sont en place pour assurer le maintien des infrastructures critiques, des services essentiels et des chaînes d'approvisionnement économiques entre le Canada et les États-Unis.
- Les travailleurs qui traversent régulièrement la frontière, tels que les camionneurs, les pompiers et les travailleurs médicaux, ainsi que les voyageurs qui entrent au Canada pour recevoir des services essentiels, continueront d'être autorisés à entrer et seront exemptés de la nouvelle exigence d'isolement obligatoire, à condition qu'ils soient asymptomatiques. Ils seront toutefois tenus de s'auto-surveiller.
- Conformément à l'alinéa 3(e) du Décret visant la réduction du risque d'exposition à la maladie à coronavirus COVID-19 au Canada (obligation de s'isoler) pris en vertu de l'article 58 de la Loi sur la mise en quarantaine, les personnes de la catégorie suivante offriront un service essentiel pendant qu'elles seront au Canada :
- Les personnes effectuant des livraisons d'équipements ou d'instruments qui sont nécessaires d'un point de vue médical pendant ou à l'intérieur d'une période raisonnable de la durée du Décret visant la réduction du risque d'exposition à la COVID-19 au Canada (obligation de s'isoler) ou pendant une période raisonnable après celle-ci, de cellules souches, de sang, d'organes ou d'autres parties du corps salvateurs qui sont requis pour le traitement de patients au Canada;
- Les personnes asymptomatiques qui travaillent dans les domaines du commerce et du transport, qui sont importants au mouvement des biens et des personnes, y compris les camionneurs et les membres d'équipage de tout avion, train ou vaisseau maritime, et qui traversent une frontière alors qu'elles exécutent – ou pour les fins d'exécuter – des tâches dans ce secteur;
- Les personnes asymptomatiques qui doivent traverser la frontière régulièrement afin d'aller travailler ou d'y exercer leurs fonctions, y compris dans le secteur de la santé ou les ouvriers travaillant sur l'infrastructure critique; et
- Les personnes asymptomatiques qui doivent traverser la frontière afin d'offrir ou de recevoir des services essentiels, y compris les intervenant d'urgences et autres personnes offrant des services essentiels aux Canadien(ne)s en lien avec l'épidémie de la COVID-19.
2. Pourquoi y a-t-il eu un délai entre l'entrée en vigueur du décret à , et sa mise en œuvre?
La situation est très fluide. En l'occurrence, les nouvelles mesures ont été annoncées au public avant leur mise en œuvre. Cela a permis de faire en sorte que les exigences puissent être communiquées aux agents des services frontaliers afin d'assurer la circulation continue des déplacements essentiels liés à la chaîne d'approvisionnement et aux services essentiels, à l'appui des économies canadienne et américaine.
3. Le gouvernement du Canada recueille les renseignements personnels des voyageurs entrant au Canada. Que fera-t-on avec ces renseignements?
Les personnes entrant au Canada le ou après cette date doivent s'isoler pendant 14 jours et peuvent être tenues de remplir un formulaire de coordonnées avec leur numéro de téléphone ou leur adresse électronique, ainsi que l'adresse où elles s'isoleront. Le gouvernement du Canada utilisera ces informations pour effectuer un suivi auprès d'un échantillon aléatoire de personnes qui s'isolent dans tout le Canada afin d'évaluer la conformité. Le non-respect de l'ordre d'isolement obligatoire et d'autres mesures connexes constitue une infraction à la Loi sur la mise en quarantaine. Les peines maximales sont une amende pouvant aller jusqu'à 1 000 000 $ et/ou un emprisonnement de 3 ans.
4. Quand commence la période d'isolement de 14 jours? Commence-t-elle dès l'entrée au Canada, ou plutôt le jour où j'arrive à la maison ou à mon lieu d'isolement?
La période de 14 jours commence le jour où la personne entre au Canada.
5. Qu'arrive-t-il si je ne respecte pas l'ordre d'isolement obligatoire de 14 jours?
Le non-respect de l'ordre d'isolement obligatoire et d'autres mesures connexes constitue une infraction à la Loi sur la mise en quarantaine. Les peines maximales sont une amende pouvant aller jusqu'à 1 000 000 $ et/ou un emprisonnement de 3 ans.
6. Le Canada permet-il aux travailleurs contribuant à des services essentiels d'entrer au pays?
Oui. Dans le cadre des mesures frontalières renforcées pour contenir la propagation de la COVID-19, le gouvernement du Canada a interdit l'entrée de ressortissants étrangers de tous les pays, avec des exemptions limitées pour les déplacements essentiels de certains groupes de travailleurs asymptomatiques. Ces exemptions incluent les travailleurs étrangers qui sont essentiels pour assurer l'accès des Canadiens à la nourriture et aux produits essentiels pendant cette pandémie et les travailleurs du commerce et du transport qui sont importants pour la circulation des biens et des personnes, entre autres.
7. Puis-je prendre les transports en commun pour rentrer chez moi?
Toute personne présentant des signes et symptômes correspondant à la COVID-19 ne sera pas autorisée à utiliser les transports publics pour se rendre à son lieu d'isolement. Les personnes ne présentant pas de symptômes peuvent prendre les transports publics. Aux fins des mesures prises en vertu de l'article 58 de la Loi sur la mise en quarantaine qui oblige les personnes entrant au Canada à s'isoler, le transport public est défini comme un avion, un autobus, un train, un taxi, un métro ou un service de covoiturage.
8. Mon véhicule n'est pas à l'aéroport et j'ai besoin d'un moyen de transport. Puis-je louer une voiture pour me rendre chez moi?
Oui. Les personnes qui ne présentent aucun symptôme peuvent louer une voiture pour se rendre au lieu de leur auto-isolement.
9. Quelle est la définition de transport public?
Aux fins des mesures prises en vertu de l'article 58 de la Loi sur la mise en quarantaine qui oblige les personnes entrant au Canada à s'isoler, le transport public est défini comme un avion, un autobus, un train, un taxi, un métro ou un service de covoiturage.
10. Puis-je m'arrêter à l'hôtel pendant que je rentre chez moi?
Non. Il est important d'éviter tout contact avec d'autres personnes. Selon le document fourni à l'entrée au Canada, vous devez utiliser le service à l'auto si vous devez vous arrêter pour manger, et payer l'essence à la pompe. Utilisez les aires de repos ou d'autres endroits où vous pouvez vous garer et vous reposer dans votre véhicule. Une fois à la maison, utilisez les services de livraison de nourriture ou les achats en ligne pour acheter des articles essentiels, et demandez à votre famille, à un voisin ou à un ami de vous aider à faire les courses essentielles si possible, tout en évitant le contact direct avec vous (cogner et déposer).
11. Quelles sont les mesures de protection pour les agents des services frontaliers, y compris ceux qui traitent les migrants irréguliers?
La santé et la sécurité des agents et du personnel de l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) sont de la plus haute importance pour l'ASFC. L'ASFC collabore étroitement avec Santé Canada, les employés et le syndicat pour assurer la santé et la sécurité de nos agents. L'Agence a établi des directives et des procédures de fonctionnement que son personnel maîtrise pour faire face à différents scénarios.
Les agents de l'ASFC effectuent un contrôle initial des voyageurs qui présentent des symptômes grippaux et les dirigent vers un agent de l'Agence de la santé publique du Canada pour un examen supplémentaire. Si des agents des services frontaliers doivent se trouver à proximité immédiate d'un voyageur potentiellement infecté pendant une période prolongée, ou être en contact physique avec les fluides corporels d'une personne malade, ils disposent de l'équipement de protection individuelle approprié (masques, lunettes de sécurité, gants) et l'utilisent conformément aux procédures opérationnelles normalisées existantes.
À l'heure actuelle, rien n'a changé relativement aux mesures déjà mises en place pour protéger les agents des services frontaliers. Nous continuons à travailler de près avec les experts de Santé Canada pour confirmer que des mesures appropriées sont en vigueur, notamment l'application des procédures opérationnelles normalisées pour le traitement des voyageurs pouvant présenter des symptômes de maladies. L'ASFC informe son personnel régulièrement au moyen de bulletin d'informations de quart de travail sur la prévention des infections conformément aux directives qu'elle reçoit de Santé Canada et de l'Agence de la santé publique du Canada. L'ASFC continuera de collaborer étroitement avec Santé Canada, les employés et le syndicat pour assurer la santé et la sécurité de nos agents.
Nous nous assurons aussi de disposer des dernières informations et des meilleures connaissances disponibles pour protéger la santé et la sécurité de nos employés.
12. Quelle obligation les voyageurs ont-ils d'informer l'ASFC qu'ils sont malades à leur arrivée au Canada?
Des règles de protection de la santé et de la sécurité des Canadiens sont en vigueur. La Loi sur la mise en quarantaine exige que les voyageurs qui sont malades en arrivant à un point d'entrée le déclarent à un agent des services frontaliers de l'ASFC.
L'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) travaille de près avec l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) pour prévenir à tous les points d'entrée internationaux du Canada l'introduction et la propagation de maladies transmissibles au pays.
Chaque voyageur qui entre au Canada joue un rôle clé dans la protection du pays. Par leurs déclarations en bonne et due forme, les voyageurs aident l'ASFC à obtenir les informations nécessaires pour prévenir l'introduction et la propagation de maladies infectieuses graves au Canada.
13. Qu'arrive-t-il au voyageur s'il fait de fausses déclarations, par exemple en ne faisant pas état de ses symptômes à son arrivée?
Les ressortissants étrangers qui fournissent des informations erronées sont considérés comme ayant fait une fausse déclaration, ce qui entraîne des conséquences sur le plan de l'immigration. Si un voyageur fournit des informations erronées en matière d'immigration ou sur la raison de son voyage, on peut lui refuser l'entrée et lui interdire de revenir au Canada.
Les Canadiens qui fournissent de fausses informations sur leur état de santé peuvent faire face à des conséquences conformément à la Loi sur la mise en quarantaine.
Les agents de l'ASFC, sur la base de leur formation, peuvent poser des questions supplémentaires s'ils soupçonnent qu'un voyageur ment sur la raison de son voyage.
Les agents de l'ASFC sont également formés pour observer et évaluer les symptômes de maladie. S'il y a des indices permettant de croire qu'un voyageur est malade, ils peuvent le diriger vers l'ASPC pour un examen de santé plus approfondi.
Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec l'ASPC, car elle est responsable de l'application de la Loi sur la mise en quarantaine.
14. Quelles sont les mesures prises lorsqu'un voyageur qui arrive au Canada présente des signes ou symptômes d'une maladie infectieuse?
Lorsque l'ASFC est informée qu'un voyageur présente des signes et symptômes d'une maladie infectieuse à son arrivée au Canada, un agent de l'ASFC communiquera avec un membre du personnel de l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC).
Habituellement, l'agent de l'ASFC est le premier point de contact et procède à un contrôle préliminaire du voyageur conformément à des critères établis par l'ASPC (par exemple, fièvre ou signes de fièvre, toux, difficultés respiratoires, éruptions cutanées et autres symptômes).
L'agent de l'ASFC effectue ensuite une évaluation plus détaillée en posant des questions supplémentaires sur les symptômes du voyageur et en vérifiant l'information sur son parcours de voyage et son exposition possible à une maladie infectieuse. S'il le juge nécessaire, l'agent de l'ASFC peut alors prendre les mesures appropriées pour remédier au risque pour la santé publique (par exemple, en ordonnant que le voyageur soit transporté à l'hôpital pour subir un examen médical ou qu'il se présente à l'autorité locale de santé publique).
15. Y a-t-il suffisamment d'équipement de protection individuelle pour le personnel de première ligne (masques, protection oculaire, masques chirurgicaux, respirateurs N95)?
La santé et la sécurité des agents et du personnel de l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) sont de la plus haute importance pour l'ASFC.
Oui, nous disposons à tout moment de quantités suffisantes d'équipements de protection individuelle. L'ASFC vérifie régulièrement les stocks d'équipement de protection individuelle (EPI) pour en assurer le renouvellement au besoin.
Il est à noter que dans le cas présent, selon Santé Canada, les masques chirurgicaux sont suffisants et que les respirateurs N95 ne sont pas nécessaires. Il s'agit de l'équipement de protection individuelle recommandé pour les employés de l'ASFC dans les aéroports.
16. Y a-t-il du désinfectant pour les mains à la disposition de nos ASF et visible pour les voyageurs dans la zone des arrivées?
Oui, tous les ASF de nos principaux aéroports internationaux disposent d'un désinfectant pour les mains dans le cadre des pratiques régulières de prévention des infections.
Pour obtenir des renseignements sur la disponibilité du désinfectant pour les mains dans les aéroports, veuillez communiquer avec Transports Canada.
17. Les BIP et les autres surfaces des aires communes sont-elles régulièrement nettoyées et désinfectées? À quelle fréquence?
L'ASFC utilise une solution de nettoyage spécialisée pour assainir les comptoirs et les autres zones fréquemment touchées dans le hall de l'ASFC et dans la zone des arrivées (toilettes, salles d'évaluation de l'ASPC et autres surfaces fréquemment touchées).
L'entretien et le nettoyage des aires communes et des bornes (BIP et NEXUS) relèvent de l'autorité aéroportuaire. Nous avons reçu la confirmation que cette opération se déroule régulièrement tout au long de la journée.
18. Les voyageurs sont-ils placés en isolement dans les aéroports?
Des mesures sont en place pour repérer et isoler les voyageurs potentiellement malades afin d'aider à réduire au minimum la propagation du nouveau coronavirus 2019 au Canada.
Une fois qu'un voyageur potentiellement malade est repéré, un dispositif est mis en place pour l'empêcher d'interagir avec les autres voyageurs. Les voyageurs malades sont escortés le plus rapidement possible vers une zone réservée et font l'objet d'un traitement à distance afin de réduire le risque potentiel de propagation. Si possible, le voyageur reçoit un masque chirurgical ainsi qu'un désinfectant pour les mains.
19. Les centres postaux ont-ils mis en place des mesures supplémentaires pour inspecter les colis arrivant de Chine? De quelle manière l'ASFC détermine-t-elle le moment où il faut mettre en place des mesures supplémentaires?
Les 3 centres de tri du courrier international n'ont pris aucune mesure supplémentaire. Selon les derniers avis de l'ASPC, aucun risque lié au coronavirus n'a été signalé.
Les agents de l'ASFC qui travaillent dans les centres postaux doivent suivre les procédures normales d'exploitation pour se protéger contre tout risque potentiel de maladies infectieuses.
L'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) collabore de près avec l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) pour prévenir à tous les points d'entrée internationaux du Canada l'introduction et la propagation de maladies transmissibles au pays. L'ASPC doit aviser l'ASFC si des mesures supplémentaires sont requises à la frontière canadienne pour empêcher la propagation de maladies transmissibles graves au Canada. L'ASFC travaille en étroite collaboration avec l'ASPC pour mettre en œuvre et intégrer à ses opérations les mesures que cette dernière recommande.
20. Quelle est la définition de « membre de la famille proche ou immédiate »?
On trouve la définition suivante dans le décret 6 :
Membre de la famille immédiate d'une personne signifie :
- a) le conjoint ou le conjoint de fait de la personne;
- b) un enfant à charge de la personne ou de son conjoint ou conjoint de fait;
- c) l'enfant à charge d'un enfant à charge visé au point b);
- d) le père ou la mère ou le beau-père ou la belle-mère de la personne ou de son époux ou conjoint de fait; ou
- e) le tuteur ou le curateur de la personne.
21. Comment un membre de la famille immédiate d'un citoyen canadien prouverait-il son lien de parenté avec ce citoyen? Qui appliquerait la définition de « membre de la famille immédiate » (avant l'embarquement à bord d'un vol ou à l'arrivée)?
Conformément aux procédures normalisées, la personne qui souhaite entrer au pays doit démontrer qu'elle satisfait aux exigences pour entrer ou demeurer au Canada. L'admissibilité de tous les voyageurs est déterminée au cas par cas en fonction des renseignements fournis aux transporteurs aériens et à l'agent des services frontaliers au moment de l'embarquement ou de l'arrivée au Canada.
Les documents recommandés attestant du lien du voyageur avec le membre de la famille immédiate pourraient inclure : un certificat de mariage ou d'union de fait, un certificat de naissance ou une confirmation de résidence permanente (CDRP) pour la catégorie du regroupement familial, et d'autres documents à l'appui d'un lien familial immédiat (par exemple, la correspondance d'IRCC montrant un parrainage de conjoint en cours, des documents indiquant une adresse résidentielle commune). Les copies papier et électroniques des documents énumérés ci-dessus sont acceptés.
Les transporteurs aériens sont tenus d'appliquer les mesures conformément aux directives de Transports Canada. Si un voyageur arrive au Canada, l'agent des services frontaliers confirmera l'exemption s'appliquant au voyageur, au besoin.
22. Le syndicat des agents frontaliers affirme avoir entendu que certains ressortissants étrangers pourront entrer au Canada en provenance des États-Unis s'ils n'arrivent pas directement d'un autre pays. Est-ce vrai?
Les ressortissants étrangers, y compris les citoyens des États-Unis, qui sont aux États-Unis ou au Canada depuis plus de 14 jours sont exemptés des restrictions de voyage si leurs déplacements sont considérés comme essentiels et qu'ils ne présentent aucun symptôme de la COVID-19.
Le Canada et les États-Unis ont accepté de restreindre temporairement tous les voyages non essentiels à la frontière canado-américaine. Tous les déplacements essentiels pourront se poursuivre sans interruption. Les deux gouvernements comprennent bien l'importance de préserver les chaînes d'approvisionnement vitales entre les deux pays. C'est grâce à ces chaînes d'approvisionnement que les gens des deux côtés de la frontière peuvent encore se procurer de la nourriture, de l'essence et des médicaments essentiels. Ces mesures sont entrées en vigueur le .
23. Que sont les aller-retours à la frontière?
Un aller-retour à la frontière se produit lorsque des résidents temporaires au Canada décident de sortir du pays dans le seul but de rebrousser chemin pour obtenir des services d'immigration immédiats à un point d'entrée.
24. Les aller-retours à la frontière sont-ils toujours permis?
Voyager pour obtenir des services d'immigration est non-essentiel. Si vous êtes présentement au Canada et voyagez à la frontière dans le but de faire une application pour un permis de travail, permis d'étude ou une confirmation de résidence permanente, nous vous demandons de considérer les lignes directrices fédérales et provinciales concernant l'isolement et l'éloignement social. Ne voyagez pas à la frontière pour obtenir ces services jusqu'à nouvel ordre. Si vous êtes actuellement au Canada en tant que visiteur, étudiant ou travailleur, vous pouvez demander en ligne à IRCC pour prolonger votre statut de résident temporaire. Ce faisant, vous pouvez continuer à séjourner, à étudier ou à travailler au Canada pendant le traitement de votre demande. C'est ce qu'on appelle le statut implicite, et tant que vous présentez une demande avant l'expiration de votre document actuel, vos autorisations et conditions d'immigration actuelles restent inchangées. Les services à partir du Canada sont disponibles via Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada.
25. Que devraient faire les demandeurs au lieu d'avoir recours à l'aller-retour à la frontière?
Au Canada, IRCC offre toute une gamme de services à certains étrangers qui ont le statut de résident temporaire. Si une personne présente une demande de prolongation de statut avant l'expiration de ce dernier, la loi autorise la personne à rester au Canada jusqu'à ce qu'une décision soit prise.
Il est recommandé de remplir une demande en ligne sur le site Web d'IRCC ou de prendre un rendez-vous. Pour accéder aux services en ligne d'IRCC ou pour prendre rendez-vous, veuillez visiter le site Web www.cic.gc.ca ou téléphoner au 1-888-242-2100. Les clients qui ont des questions précises peuvent consulter le site Web du Centre d'aide d'IRCC au http://www.cic.gc.ca/francais/centre-aide/index-en-vedette-can.asp.
26. Dans ces circonstances, un citoyen canadien pourra-t-il ramener au Canada son véhicule immatriculé aux États-Unis? Devra-t-il payer des droits et des taxes sur ce véhicule?
Oui. Les résidents du Canada peuvent utiliser, au Canada, des moyens de transport sur lesquels des droits et taxes n'ont pas été acquittés.
Ceci est conforme aux conditions énoncées au numéro tarifaire 9802.00.00 et dans le Règlement sur l'importation temporaire de moyens de transport par des résidents du Canada établi en vertu de ce dernier. Les moyens de transport importés temporairement en vertu du Règlement sont admissibles pour le transport personnel seulement du point d'arrivée jusqu'à une destination précise au Canada et le retour, lorsque l'importation est en raison d'une urgence ou d'un cas imprévisible comme la crise COVID-19. Le véhicule peut rester au Canada pendant une période ne dépassant pas 60 jours à compter de la date d'importation et, pendant cette période, il ne doit en aucun cas être utilisé à des fins de tourisme ou autres activités de loisir au Canada ni pour un usage local. La limite de temps pourrait être réévalué en mesure de l'évolution de la situation COVID-19.
S'ils sont convaincus que les modalités et conditions applicables ont été remplies, les agents des services frontaliers accorderont l'importation en franchise en vertu des dispositions du numéro tarifaire 9802.00.00. Un formulaire E29B, Permis d'admission temporaire, sera émis à l'égard du moyen de transport au moment de l'arrivée.
Pour de plus amples renseignements concernant l'importation temporaire de moyens de transport par des résidents du Canada, veuillez consulter le Mémorandum D2-4-1 de l'ASFC.
27. Quels sont les voyages non essentiels?
Tous les voyages de nature facultative ou discrétionnaire, y compris le tourisme et les loisirs sont visés par ces mesures. Les voyages des personnes en bonne santé qui doivent traverser la frontière pour se rendre au travail ou pour d'autres motifs essentiels, tels que les soins médicaux, se poursuivront.
28. Le retour des Canadiens au pays sera-t-il considéré comme un voyage non essentiel?
Aucune restriction ne s'applique à l'entrée des Canadiens de retour au pays, qu'ils soient asymptomatiques ou non. Les Canadiens qui présentent des symptômes seront dirigés vers un agent de l'ASPC.
29. Est-ce la première fois depuis le qu'on ferme la frontière?
C'est la première fois que le Canada restreint les voyages non essentiels.
À titre de précision, le Canada ne ferme pas sa frontière avec les États-Unis. Cependant, le , le Canada a mis en place des restrictions visant les ressortissants étrangers, y compris les citoyens des États-Unis, pour tous les voyages non essentiels au Canada. La frontière demeure ouverte pour tous les voyages essentiels.
Si on insiste :
Après le , la frontière canadienne est demeurée ouverte, mais n'était pas accessible car les États-Unis avaient bloqué l'accès aux autoroutes à la circulation en direction nord et en direction sud sur le territoire américain.
30. Les résidents canadiens et américains peuvent-ils traverser la frontière pour recevoir des services médicaux, pour se rendre à des rendez-vous médicaux ou pour obtenir des médicaments?
Les voyageurs non symptomatiques continueront à pouvoir franchir la frontière pour obtenir des services essentiels, par exemple pour recevoir des soins médicaux immédiats et urgents. Les services d'urgence continueront à fonctionner comme à l'habitude. Les voyageurs doivent confirmer la disponibilité continue de ces services pendant la pandémie directement auprès de ces prestataires de services.
31. Quel est le processus de contrôle des voyageurs qui continuent à franchir la frontière?
Peu importe la façon dont ils souhaitent entrer au Canada, tous les voyageurs qui arrivent au pays, y compris les travailleurs en bonne santé qui fournissent des services essentiels, sont maintenant soumis à un questionnaire plus détaillé au sujet de leur santé. Les agents de l'Agence des services frontaliers du Canada questionnent les voyageurs sur leur état de santé, cherchent à détecter tout signe visible de maladie et les dirigent vers une évaluation médicale plus approfondie si les voyageurs sont soupçonnés d'être malades, et ce, peu importe les réponses fournies, lors du questionnaire.
32. Que se passe-t-il aux points d'entrée comme Campobello (Nouveau-Brunswick), Point Roberts (Washington) et Alaska/Stewart (Colombie-Britannique), où franchir la frontière est essentiel à la vie quotidienne?
Les personnes en santé qui ne présentent aucun symptôme et pour qui franchir la frontière chaque jour est essentiel pour le travail et la vie quotidienne seront toujours autorisées à franchir la frontière.
33. Comment puis-je importer des masques et du désinfectant pour les mains? Existe-t-il une disposition spéciale sur l'exonération des droits en raison de la COVID-19?
Consultez l'avis des douanes 20-08, « Marchandises importées qui doivent être utilisées dans des cas d'urgence en réponse à la COVID-19 », pour savoir comment présenter une demande d'exonération des droits et des taxes sur l'importation d'équipements médicaux nécessaires. Cette disposition s'applique seulement à certains groupes indiqués dans l'avis des douanes.
34. Existe-t-il des règlements spéciaux concernant l'importation de masques en provenance de la Chine?
Aucun règlement ne vise spécifiquement les masques importés de la Chine. Consultez l'avis des douanes 20-08, « Marchandises importées qui doivent être utilisées dans des cas d'urgence en réponse à la COVID-19 », pour savoir comment présenter une demande d'exonération des droits et des taxes sur l'importation d'équipements médicaux nécessaires. Veuillez noter que cette disposition s'applique seulement à certains groupes indiqués dans l'avis des douanes.
35. Les citoyens canadiens sont-ils autorisés à revenir au pays s'ils présentent des symptômes du virus?
Les citoyens canadiens et les résidents permanents du Canada ont le droit d'entrer au Canada. S'ils présentent des symptômes correspondant à la COVID-19 à l'entrée, ils seront dirigés vers un agent de l'ASPC.
Dans le mode aérien :
De plus, en vertu de la Loi sur l'aéronautique, le ministre des Transports obligera les transporteurs aériens à interdire l'embarquement de voyageurs de toute nationalité qui manifestent des symptômes – dont les citoyens canadiens. Cette interdiction vise les vols internationaux et transfrontaliers, y compris ceux en provenance des États-Unis, et protège la santé de tous les voyageurs. Dans le cadre de l'évaluation de santé qui sera effectuée avant l'embarquement, le transporteur aérien posera des questions sommaires en lien avec la santé, cherchera à détecter d'éventuelles manifestations visibles de la maladie et pourra orienter au besoin le voyageur vers une évaluation médicale supplémentaire.
Le transporteur aérien doit interdire d'embarquer tout voyageur manifestant des symptômes associés à la COVID-19 pour une période de 14 jours ou jusqu'à ce que le voyageur présente un certificat médical attestant qu'il n'est pas porteur du virus.
À la frontière terrestre :
Si un citoyen canadien cherche à entrer au Canada par un point d'entrée terrestre et présente des symptômes du virus, l'ASF lui fournira la « trousse » et l'orientera vers l'ASPC ou un professionnel de la santé.
Les citoyens canadiens revenant au pays par la voie terrestre et ne présentant aucun symptôme recevront un feuillet de l'ASPC et se verront demander de s'isoler pendant 14 jours.
36. Est-ce qu'un citoyen français de St-Pierre et Miquelon peut entrer au Canada?
Un citoyen français de St-Pierre et Miquelon qui ne s'est déplacé qu'à St-Pierre, aux É.-U. ou au Canada dans les 14 jours précédant sa demande peut entrer au Canada.
37. Je possède un permis de travail/d'études valide – est-ce que je peux entrer au Canada?
Oui, une personne possédant un permis de travail ou d'études est exemptée de cette interdiction et peut entrer au Canada.
38. Si j'ai une approbation par écrit pour un permis de travail, mais que je n'ai pas encore reçu le permis?
Oui, une personne qui a reçu une approbation pour un permis de travail peut entrer au Canada.
39. Est-ce que je peux être admis au Canada si j'ai une demande de RP approuvée?
Tant que l'approbation sur la demande de RP ait été reçue avant , la personne peut entrer au Canada et devenir un résident permanent (devenir un immigrant admis).
Décret d'urgence sur les demandeurs d'asile
40. Pendant combien de temps l'interdiction temporaire sera-t-elle en vigueur?
L'interdiction temporaire durera 30 jours, à partir de , mais pourrait être prolongée pour des motifs de santé publique.
41. Comment l'ASFC appliquera-t-elle cette mesure?
Il s'agit d'un décret d'urgence en vertu de la Loi sur la mise en quarantaine pour des raisons de santé. L'ASFC exécutera cet ordre par le biais de l'article 41 du Règlement sur l'immigration et la protection des réfugiés. Ce règlement modifié prévoira qu'un agent doit renvoyer un étranger aux États-Unis si son entrée au Canada est interdite.
42. Cette mesure s'applique-t-elle dans le mode aérien?
Ces règlements modifiés s'appliquent à tous les points d'entrée, ainsi qu'entre les points d'entrée, ou des ressortissants demandent l'entrée au Canada en provenance des États-Unis.
43. Qu'arrive-t-il si la personne entre au Canada par le chemin Roxham?
Ce règlement s'appliquera à tous les ressortissants étrangers qui cherchent à entrer au Canada si leur entrée est interdite - qu'ils entrent irrégulièrement ou à un point d'entrée terrestre désigné. Les demandeurs d'asile seront invités à fournir des informations d'identification de base et à revenir pour déposer leur demande d'asile après la levée de l'interdiction temporaire. La GRC les emmènera ensuite au point d'entrée, où l'ASFC les renverra au Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis (SDPF).
44. Qu'arrive-t-il si la personne franchit la frontière entre deux points d'entrée dans une autre province?
Ce règlement s'appliquera à tous les ressortissants étrangers qui cherchent à entrer au Canada si leur entrée est interdite - qu'ils entrent irrégulièrement ou à un point d'entrée terrestre désigné. Les demandeurs d'asile seront invités à fournir des informations d'identification de base et à revenir pour déposer leur demande d'asile après la levée de l'interdiction temporaire. La GRC les emmènera ensuite au point d'entrée, où l'ASFC les renverra au Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis (SDPF).
45. Les personnes pourront-elles revenir au Canada pour présenter une demande après la levée de l'interdiction temporaire?
Oui. Une fois que l'interdiction temporaire sera levée, la personne pourra revenir au Canada pour présenter une demande.
46. En vertu de l'Entente entre le Canada et les États‑Unis sur les tiers pays sûrs, les personnes peuvent entrer dans le système si elles ont un « membre de la famille prêt à aider ». En sera-t-il de même pour ce décret ?
Non, pour des raisons de santé publique, les « membres de la famille prêts à aider » sont interdits, car tous les ressortissants étrangers sont actuellement interdits d'entrée au Canada, sauf s'ils bénéficient d'une dérogation.
47. Est-ce légal de refuser l'entrée à un demandeur d'asile?
Le gouvernement du Canada met en œuvre ces mesures dans le cadre d'une stratégie à plusieurs niveaux pour protéger la santé des Canadiens et empêcher la propagation de la COVID-19.
48. Cette mesure (retours temporaires) s'applique-t-elle aux personnes qui présentent une demande d'asile dans un bureau à l'intérieur du pays?
Non, les retours temporaires ne s'appliquent qu'aux personnes qui présentent une demande d'asile à un point d'entrée.
49. Des mesures semblables sont-elles en place à la frontière sud des États-Unis?
Veuillez vous adresser au Service des douanes et de la protection des États-Unis pour toute question sur les mesures frontalières déployées par les États-Unis.
50. Qu'arrive-t-il si un ressortissant étranger refuse de se plier à l'interdiction?
Le non-respect d'une ordonnance de retour temporaire peut entraîner l'interdiction de territoire au Canada.
51. Que se passe-t-il quant aux personnes qui ont déjà franchi la frontière au chemin Roxham et qui pourraient manifester des symptômes?
IRCC gère une installation, appelée l'Auberge, qui fait partie du plan d'urgence pour les demandeurs d'asile. Cette installation a ouvert ses portes cette semaine.
52. Ces retours temporaires sont-ils contraires aux obligations internationales?
Le Canada et les États-Unis s'engagent à respecter leurs obligations internationales en ce qui concerne les réfugiés, même pendant cette période où des mesures d'interdiction temporaire sont en place concernant la COVID-19. Nous avons donné des assurances réciproques sur toute obligation de veiller à ce que les personnes ne soient pas renvoyées (sauf dans les cas de grande criminalité). Les États-Unis ont donné au Canada l'assurance que les personnes seront autorisées à revenir au Canada pour poursuivre leur demande une fois l'interdiction temporaire levée.
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