Plan prospectif de la réglementation : to
Table des matières
Règlements pris en vertu de la Loi sur les douanes
- Augmentation du seuil d'expédition de faible valeur et simplification des exigences de preuve d'origine pour les marchandises importées au Canada
- Données électroniques préalables pour les expéditions du commerce électronique
- Modifications au Règlement sur l'exemption accordée aux personnes revenant au Canada et au Règlement sur la déclaration en détail des marchandises importées et le paiement des droits
- Modification de la Règlement sur la détermination de la valeur en douane
- Gestion des cotisations et des recettes de l'ASFC
- Modifications réglementaires corrélatives à la Loi sur la modernisation de l'obligation de présentation et de déclaration relative à des moyens de transport
- Modifications générales apportées à l'Accord de libre-échange Canada-Corée
- Modifications à l'Accord de libre-échange Canada-Israël
- Modifications relatives à l'Accord de libre-échange Canada-Ukraine
- Modifications relatives à l'Accord économique et commercial global entre le Canada et l'Union européenne
- Modifications relatives à l'Accord de partenariat transpacifique global et progressiste
- Modifications au Règlement sur la déclaration des marchandises importées
- Modifications règlementaires et nouveaux règlements pris en vertu de la Loi sur les douanes par suite de l'Accord de continuité commerciale Canada-Royaume-Uni (ACC Canada-Royaume-Uni)
- Règlement modifiant certains règlements pris en vertu de la Loi sur les douanes, du Règlement sur l'immigration et la protection des réfugiés et du Règlement sur la déclaration des mouvements transfrontaliers d'espèces et d'effets
- Règlements généraux pris en vertu de la Loi sur les douanes par suite de l'Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM)
- Règlement sur les entrepôts d'attente des douanes
Règlements pris en vertu de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés
- Étendre les considérations en matière de détention liée à l'immigration pour prévenir la revictimisation
- Examen du cadre de réglementation applicable aux demandes de déclaration de dispense « dispense ministérielle »
- Examen du cadre de réglementation applicable à la définition de « personnes qui occupent un poste de rang supérieur »
- Faits ayant force de choses jugées pour le constat de l'interdiction de territoire
- Interdiction de territoire pour crime transfrontalier
- Libre circulation des voyageurs lors du transit entre vols internationaux
- Modifications à la règlementation sur les sursis aux mesures de renvoi (R233)
- Obligation relative à l'information préalable sur les voyageurs et aux données sur les sorties dans le mode aérien pour les exploitants d'aéronefs non commerciaux
- Pouvoir délégué du ministre de prendre des mesures de renvoi
- Recouvrement des frais de renvoi
- Réglementation sur le précontrôle
- Règlement sur l'immigration et la protection des réfugiés (Négligence du transporteur)
- Règlement sur l'immigration et la protection des réfugiés (Services à un point d'entrée)
Modifications réglementaires corrélatives à la Loi sur la modernisation de l'obligation de présentation et de déclaration relative à des moyens de transport
Loi habilitante |
Loi sur les douanes |
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Description |
Le projet a pour objectif :
Des modifications doivent être apportées aux règlements suivants :
Selon les dispositions législatives en vigueur, toutes les personnes qui entrent au Canada doivent se présenter devant un agent à leur arrivée au Canada (aux termes de l'article 11 de la Loi sur les douanes) et se soumettre à un contrôle (aux termes de l'article 18 de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés). Elles doivent aussi déclarer les marchandises qu'elles importent au Canada aux termes de l'article 12 de la Loi sur les douanes. Par le passé, les exemptions liées à cette exigence ne pouvaient être justifiées par les circonstances décrites ci-dessus. La Loi sur la modernisation de l'obligation de présentation et de déclaration relative à des moyens de transport a modifié la Loi sur les douanes et la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés afin de correspondre aux pratiques actuelles de l'ASFC en éliminant l'exigence de présentation, de déclaration des marchandises et d'examen pour les voyageurs qui entrent et sortent accidentellement des eaux canadiennes sans avoir l'intention de demander le droit d'entrer au Canada. Les modifications proposées visent à refléter les changements apportés à la Loi sur les douanes et à la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés. Cette proposition vise aussi à modifier le Règlement de sur l'obligation de se présenter à un bureau de douane, le Règlement sur la déclaration des marchandises importées et le Règlement sur la déclaration des mouvements transfrontaliers d'espèces et d'effets pour officialiser un processus en place depuis qui exige que les personnes à bord d'un navire de croisière se présentent et déclarent les marchandises, les espèces ou les effets importés au premier point d'arrivée au Canada, qu'elles soient ou non débarquées. Comme les points d'entrée intérieurs (c.-à-d. une escale subséquente dans un itinéraire après le premier point d'arrivée) ne disposent pas du personnel ou de l'équipement nécessaire pour traiter un navire de croisière, le processus lié au PPA simplifie le traitement à la frontière pour les personnes à bord du navire de croisière et pour l'ASFC en faisant en sorte que le traitement a lieu au premier point d'entrée du navire de croisière au Canada. |
Efforts de coopération en matière de réglementation (aux échelles nationale et internationale) |
La présente proposition ne constitue pas un engagement aux termes de la Table de conciliation et de coopération en matière de réglementation de l'Accord de libre-échange canadien, du Forum de coopération en matière de réglementation Canada-Union européenne ou du Conseil de coopération Canada-États-Unis en matière de réglementation. La proposition s'alignera plus étroitement sur les exigences américaines en matière de déclaration. |
Répercussions potentielles sur les Canadiens, y compris les entreprises |
Il n'y a pas de coûts prévus pour les entreprises canadiennes. |
Consultations |
Au cours de l'élaboration de la Loi sur la modernisation de l'obligation de présentation et de déclaration relative à des moyens de transport, l'ASFC a consulté des partenaires, notamment : les plaisanciers privés, la Cruise Lines International Association (CLIA), le Thousand Islands International Tourism Council et la Fédération maritime du Canada (FMC). Les réponses des intervenants ont été positives ou neutres. Aucun commentaire n'a été reçu de la part des plaisanciers privés lors de l'annonce de l'exemption pendant la saison de navigation de l'été et aucune plainte n'a été reçue de la part des partenaires au cours des années suivantes. De à , l'ASFC a consulté les partenaires de l'industrie des navires de croisière (la CLIA, la FMC et plusieurs croisiéristes) tout au long de la mise en œuvre du processus lié au PPA. Dans le cadre d'un examen postérieur à la mise en œuvre effectué en , l'industrie a exprimé un soutien massif à l'égard de cette initiative. |
Renseignements supplémentaires | |
Coordonnées |
Graeme Hamilton |
Date de la première intégration de l'initiative réglementaire dans le plan prospectif de la réglementation |
2017-04-01 |
Modifications générales apportées à l'Accord de libre-échange Canada-Corée
Loi habilitante | |
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Description |
Des modifications aux règlements existants ainsi que la mise en œuvre de nouveaux règlements relatifs aux procédures de vérification de l'origine, sont nécessaires en vertu de la Loi sur les douanes, pour appliquer l'Accord de libre-échange Canada-Corée (ALÉCR). Ces règlements codifieraient en droit canadien, les engagements relatifs aux procédures douanières qui ont été négociées dans l'ALÉCR. Les détails à ce sujet se trouvent dans l'Avis des douanes 14-033 -Les modifications réglementaires et le nouveau règlement proposés liés à la mise en œuvre de l'Accord de libre-échange Canada-Corée. |
Efforts de coopération en matière de réglementation (aux échelles nationale et internationale) |
Ces modifications réglementaires harmonisent les procédures douanières convenues par le Canada et le Corée dans le cadre de l'Accord de libre-échange Canada-Corée. |
Répercussions potentielles sur les Canadiens, y compris les entreprises |
Au moyen de l'Avis des douanes 14-033, l'ASFC administre les dispositions douanières de l'accord depuis la mise en œuvre de l'accord le 1er janvier 2015. Les dispositions susmentionnées concernent les importateurs, les exportateurs et les producteurs. L'initiative réglementaire proposée n'a pas d'incidence sur les nouvelles entreprises. |
Consultations |
Comme ces règlements codifieraient en droit canadien les procédures douanières convenues dans l'accord de libre-échange et qui sont administrées par l'Avis des douanes 14-033 depuis le 1er janvier 2015, aucune consultation n'a été entreprise. |
Renseignements supplémentaires |
Pour de plus amples renseignements veuillez consulter le résumé de l'accord final. |
Coordonnées |
Bonnie Paradis |
Date de la première intégration de l'initiative réglementaire dans le plan prospectif de la réglementation |
2015-04-01 |
Règlement modifiant le Règlement sur la justification de l'origine des marchandises importées (ALÉCR)
Loi habilitante | |
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Description |
Des modifications au règlement sur la justification de l'origine des marchandises importées sont nécessaires en vertu de la Loi sur les douanes pour appliquer l'Accord de libre-échange Canada-Corée (ALÉCR). Le règlement codifierait en droit canadien, les engagements relatifs à la justification de l'origine qui ont été négociés dans l'ALÉCR. Le règlement sera modifié afin d'assujettir les marchandises importées de la Corée aux mêmes exigences en matière de justification de l'origine que celles imposées aux marchandises importées des pays de l'ALÉNA. Les autres modifications au règlement sur la justification de l'origine des marchandises importées créent des exemptions et des alternatives pour l'exigence générale sur la justification de l'origine. De plus amples renseignements sur ces modifications se trouvent dans l'Avis des douanes 14-033 - Les modifications réglementaires et le nouveau règlement proposés liés à la mise en œuvre de l'Accord de libre-échange Canada-Corée. |
Efforts de coopération en matière de réglementation (aux échelles nationale et internationale) |
Ces modifications réglementaires harmonisent les procédures douanières convenues par le Canada et la Corée dans le cadre de l'Accord de libre-échange Canada-Corée. |
Répercussions potentielles sur les Canadiens, y compris les entreprises |
Au moyen de l'avis des douanes 14-033, l'ASFC administre les dispositions douanières de l'accord depuis la mise en œuvre de l'accord le 1er janvier 2015. Les dispositions susmentionnées concernent les importateurs, les exportateurs et les producteurs. L'initiative réglementaire proposée n'a pas d'incidence sur les nouvelles entreprises. Au moyen de l'Avis des douanes 14-033, l'ASFC administre les dispositions douanières de l'accord depuis sa mise en œuvre le . Les dispositions susmentionnées concernent les importateurs, les exportateurs et les producteurs. L'initiative réglementaire proposée n'a pas d'incidence sur les nouvelles entreprises. |
Consultations |
Comme ces règlements codifieraient en droit canadien les procédures douanières convenues dans l'accord de libre-échange et qui sont administrées par l'Avis des douanes 14-033 depuis le , aucune consultation n'a été entreprise. |
Renseignements supplémentaires |
Pour de plus amples renseignements , veuillez consulter le résume de l'accord final. |
Coordonnées |
Bonnie Paradis |
Date de la première intégration de l'initiative réglementaire dans le plan prospectif de la réglementation |
2015-04-01 |
Règlement modifiant certains règlements pris en vertu de la Loi sur les douanes, du Règlement sur l'immigration et la protection des réfugiés et du Règlement sur la déclaration des mouvements transfrontaliers d'espèces et d'effets
Loi habilitante | |
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Description |
En , le Comité mixte permanent d'examen de la réglementation (CMPER) et le ministère de la Justice ont présenté à l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC ou l'Agence) des recommandations visant à améliorer la clarté et la cohérence du Règlement de sur l'obligation de se présenter au bureau de douane qui réglemente les programmes de voyageurs dignes de confiance (PVDC) de l'Agence. En ce moment, « jouir d'une bonne réputation » est l'un des critères énoncés dans le Règlement pour déterminer l'admissibilité aux PVDC. Avant cette modification, l'expression « jouit d'une bonne réputation » n'était pas définie dans le Règlement. En vue d'améliorer la clarté et la cohérence du processus décisionnel des agents de l'ASFC, l'expression « jouir d'une bonne réputation » sera abrogée dans le Règlement et remplacée par les critères d'admissibilité précis et définis dans le Règlement. En outre, l'ASFC a proposé des modifications au Règlement de sur l'obligation de se présenter au bureau de douane, au Règlement sur la déclaration des marchandises importées, au Règlement sur l'exemption accordée aux personnes revenant au Canada, au Règlement sur la déclaration en détail des marchandises importées et le paiement des droits, et au Règlement sur les dispositions désignées (douanes) qui amélioreront et renforceront son administration des PVDC et prépareront le lancement de l'initiative sur la modernisation des services aux voyageurs. La proposition réglementaire comprend des modifications qui ont été regroupées par thème afin de garantir la clarté des résultats et des objectifs. Ces modifications auront les effets suivants :
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Efforts de coopération en matière de réglementation (aux échelles nationale et internationale) |
L'initiative ne fait pas partie d'un plan de travail de coopération en matière de réglementation. Toutefois, les PVDC binationaux de l'ASFC (NEXUS et EXPRES) fonctionnent en coordination avec les États-Unis et exigent donc une réglementation semblable. |
Répercussions potentielles sur les Canadiens, y compris les entreprises |
Il n'y a pas de répercussions négatives sur les Canadiens, les gouvernements ou les entreprises et il n'y a pas d'autres coûts quantifiables. |
Consultations |
En , les intervenants ont été consultés pour la première fois sur les modifications suivantes à apporter au Règlement de sur l'obligation de se présenter au bureau de douane concernant les motifs d'annulation et de suspension de l'adhésion. De plus, un avis a été publié sur les sites Web de l'ASFC et Consultations auprès des Canadiens. L'ASFC a reçu moins de dix commentaires; dans l'ensemble, la plupart des commentaires demandaient des éclaircissements sur les exigences du programme qui n'entraient pas dans la portée de la consultation. De à , l'ASFC a entrepris un processus de consultation sur les modifications suivantes au Règlement de sur l'obligation de se présenter au bureau de douane :
Le grand public et certains intervenants de l'industrie ou internes (y compris les membres du Comité consultatif sur les activités commerciales à la frontière et du Comité consultatif sur le transport aérien) ont été ciblés et invités à fournir des commentaires et de la rétroaction par l'entremise des sites web de l'ASFC et Consultations auprès des Canadiens. Durant cette période de consultation, environ 40 commentaires ont été reçus des intervenants et des participants aux PVDC. Parmi les commentaires reçus, environ la moitié concernaient les modifications réglementaires et étaient neutres ou favorables aux modifications, la plupart demandant des éclaircissements sur la définition de termes tels que la biométrie et les marchandises commerciales. En , l'ASFC a mené une troisième série de consultations, invitant plus de 1 000 000 participants aux PVDC à formuler des commentaires par courriel sur les modifications proposées suivantes apportées au Règlement de sur l'obligation de se présenter au bureau de douane : le remplacement de l'expression « jouit d'une bonne réputation » par des critères d'admissibilité précis; la clarification du fait que l'exigence de résidence requiert une résidence légale dans l'un des pays identifiés; et les circonstances ayant mené à la suspension, à l'avertissement ou à l'annulation d'une autorisation. L'ASFC a reçu plus de 4 000 réponses par courriel, la très grande majorité (plus de 90 %) exprimant leur appui aux modifications proposées ou aux efforts visant à renforcer l'intégrité des programmes pour les voyageurs dignes de confiance de façon plus générale. L'ASFC n'a pas encore consulté les intervenants sur les modifications proposées pour établir un nouveau cadre pour les catégories prescrites de personnes qui peuvent recevoir une autorisation ou les modifications proposées au cadre pour les autorisations de se présenter d'une autre manière. Comme ces modifications découlent de modifications législatives, qu'elles sont nécessaires pour assurer l'administration continue des PVDC par voie réglementaire et qu'elles n'auraient aucune incidence pratique sur les participants actuels ou potentiels aux programmes, l'ASFC a décidé de recourir à la publication préalable comme principal mécanisme de consultation. En ce qui concerne les modifications qui proposent de préciser les renseignements requis avant l'arrivée, en particulier le remplacement du terme « tout renseignement », comme le recommande le CMPER, l'ASFC n'a pas consulté expressément les intervenants touchés (c.-à-d. les exploitants de moyens de transport non commerciaux) puisque les modifications officialiseraient les politiques existantes de l'ASFC et n'entraîneraient pas de changements pratiques pour ces exploitants. Toutefois, ces modifications ont été brièvement mentionnées dans le cadre des consultations menées en au sujet du Règlement de sur l'obligation de se présenter au bureau de douane. Pour ce qui est des modifications visant à clarifier l'autorisation accordée aux exploitants d'aéronefs privés et d'entreprises de fournir de vive voix des renseignements sur les marchandises importées avant l'arrivée au Canada, l'ASFC a l'intention de consulter les intervenants concernés dans le cadre de la publication préalable. Comme les modifications officialiseraient les politiques et pratiques actuelles de l'Agence concernant la déclaration des marchandises importées et n'entraîneraient pas de changement supplémentaire pour les intervenants concernés, l'ASFC a déterminé qu'il n'était pas nécessaire de procéder à une consultation préalable au sujet de cette proposition de modification. Enfin, en ce qui concerne les modifications visant à désigner des dispositions de la Loi sur les douanes aux fins du paragraphe 109.1(1) de la Loi, la publication préalable constituerait le principal mécanisme de consultation. Puisque ces modifications n'auraient d'incidence sur le public que si une personne ne se conformait pas aux dispositions désignées, l'ASFC a déterminé qu'il n'y aurait pas lieu de tenir des consultations préalables sur ce point. La publication dans la Partie II de la Gazette du Canada est prévue à la fin de . |
Renseignements supplémentaires |
Programmes des voyageurs dignes de confiance |
Coordonnées |
Graeme Hamilton |
Date de la première intégration de l'initiative réglementaire dans le plan prospectif de la réglementation |
2016-04-01 |
Règlement sur les entrepôts d'attente des douanes
Loi habilitante | |
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Description |
L'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) cherche continuellement à moderniser les programmes du contrôle du fret et des entrepôts d'attente afin d'accroître les gains en efficience du programme commercial. L'objectif de l'Agence est de moderniser les processus afin d'établir des contrôles meilleurs et plus intelligents du fret pour lequel on n'a pas accordé la mainlevée et qui appuieront le programme d'examen de l'ASFC et assureront en outre l'uniformité de l'application des dispositions législatives pertinentes et des politiques de l'Agence. En 2012, dans le cadre de son initiative visant à simplifier les règles et la réglementation, l'ASFC prévoyait changer diverses exigences relatives aux entrepôts d'attente, comme l'obtention d'un permis, et permettre à l'industrie de passer à un système dont la gestion se ferait de façon plus autonome alors que l'ASFC se chargerait de la surveillance administrative. L'initiative de modernisation des entrepôts d'attente et du contrôle du fret (MEACF) a mené de vastes consultations auprès des intervenants à ce sujet et a, par conséquent, éliminé les frais de licence des entrepôts d'attente des douanes. L'intention était d'alléger le fardeau administratif, tant pour l'ASFC que pour le secteur des entrepôts d'attente, et de réduire le fardeau financier pour les exploitants d'entrepôts d'attente. L'ASFC a mis en œuvre ce changement mineur à la réglementation au moyen d'un avis des douanes. L'alinéa 167.1b) de la Loi sur les douanes prévoit une entrée en vigueur rétroactive de changements au Règlement qui ont fait l'objet d'une annonce publique antérieure, par exemple au moyen d'un avis des douanes. Lorsque des changements annoncés dans un avis des douanes sont officiellement intégrés au Règlement, ils ont un effet rétroactif à compter de la date de diffusion de l'avis des douanes. Les modifications proposées au Règlement sur les entrepôts d'attente des douanes officialiseront les modifications réglementaires adoptées et mises en œuvre par l'ASFC au moyen de l'avis des douanes 13-022 le 1er avril 2014. |
Répercussions potentielles sur les Canadiens, y compris les entreprises |
Il n'y a aucune répercussion prévue pour le changement proposé à la réglementation sur les Canadiens et les entreprises, puisque le Canada applique déjà cette réglementation comme si les modifications étaient en vigueur depuis . Ce changement à la réglementation ne fera que « boucler la boucle » en donnant effet aux modifications entrées en vigueur au moyen de l'avis des douanes 13-022, publié . Le changement mis en œuvre au moyen de l'avis des douanes a réduit les coûts pour les exploitants d'entrepôts d'attente ainsi que le fardeau administratif pour ces exploitants et l'ASFC. |
Efforts de coopération en matière de réglementation (aux échelles nationale et internationale) |
Aucun effort de coopération en matière de réglementation n'est requis |
Consultations |
Le sous-comité sur la MEACF du Comité consultatif sur les activités commerciales à la frontière (CCACF) s'est rencontré le 20 mars 2012, le 26 juin 2012, le 26 novembre 2012 et le 9 avril 2013. L'ASFC a mené des consultations auprès d'autres ministères et organismes et des groupes de travail internes pour discuter de cette modification proposée à la réglementation. Il n'y aura pas d'autres consultations. |
Renseignements supplémentaires |
Vous trouverez l'annonce de la modification proposée à la réglementation pour éliminer les droits de licence d'entrepôt d'attente des douanes à compter du 1er avril 2014 dans l'Avis des douanes 13-022. |
Coordonnées |
Myrmone Simon |
Date de la première intégration de l'initiative réglementaire dans le plan prospectif de la réglementation |
2017-04-01 |
Faits ayant force de chose jugée pour le constat d'interdiction de territoire et de criminalité organisée
Loi habilitante | |
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Description |
Les articles 14 et 15 du Règlement sur l'immigration et la protection des réfugiés (RIPR) prévoient actuellement que les faits, établis par les tribunaux pénaux et d'autres organismes, ont force de chose jugée pour le constat de l'interdiction de territoire en vertu de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés (LIPR) pour des raisons de sécurité ou pour atteinte aux droits humains et internationaux. Des modifications au cadre actuel sont envisagées afin que les conclusions de fait tirées par les tribunaux pénaux canadiens lorsqu'ils rendent des décisions sur certaines infractions liées à la criminalité organisée soient considérées comme des faits ayant force de chose jugée pour la détermination de l'interdiction de territoire au titre de la LIPR pour criminalité organisée. Ces modifications réglementaires visent à contribuer à l'efficience et à l'efficacité du processus décisionnel concernant l'interdiction de territoire. Cet examen appuie la réponse du gouvernement de 2017 au rapport du Comité permanent de la sécurité nationale et de la défense intitulé « Vigilance, reddition de comptes et sécurité aux frontières du Canada ». |
Efforts de coopération en matière de réglementation (aux échelles nationale et internationale) |
La coopération en matière de réglementation n'est pas requise. La présente proposition s'applique uniquement aux ressortissants étrangers qui sont interdits de territoire au Canada. |
Répercussions potentielles sur les Canadiens, y compris les entreprises |
On ne prévoit aucune répercussion sur les Canadiens ou les entreprises. La présente proposition aura une incidence uniquement sur les ressortissants étrangers interdits de territoire contre qui des mesures de renvoi deviennent exécutoires. |
Consultations |
Des consultations publiques ont été lancées en février 2020 auprès des groupes suivants et ont pris fin en mars 2020. Les modifications ont également été prépubliées dans la Gazette du Canada Partie I à l'été 2021. |
Renseignements supplémentaires |
Règlement sur l'immigration et la protection des réfugiés |
Coordonnées |
Jeff Robertson |
Date de la première intégration de l'initiative réglementaire dans le plan prospectif de la réglementation |
2018-04-01 |
Recouvrement des frais de renvoi
Loi habilitante | |
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Description |
L'article 243 du Règlement sur l'immigration et la protection des réfugiés énonce les exigences relatives au recouvrement des frais de renvoi dans les cas de ressortissants étrangers qui sont renvoyés du Canada aux frais du gouvernement. Le Règlement, y compris le montant réglementaire à recouvrer, sera examiné et mis à jour pour tenir compte des ajustements, notamment l'inflation et d'autres facteurs de coût contemporains, qui auront eu lieu depuis que les frais ont été établis en . Les ressortissants étrangers mineurs ne seront pas inclus lorsque le nouveau Règlement entrera en vigueur. Ce travail de réglementation soutient la Stratégie en matière de protection frontalière, annoncée dans le cadre du budget 2019. Le budget 2019 a investi 1,18 milliard de dollars sur cinq ans, et 55 millions de dollars par an en permanence pour renforcer l'intégrité des frontières et du système d'asile du Canada. Ces investissements soutiennent la Stratégie en matière de protection frontalière et augmentent la capacité du système d'octroi de l'asile afin d'offrir une protection rapide aux réfugiés et de veiller à ce que les demandeurs d'asile déboutés soient renvoyés plus rapidement. Les modifications proposées sont conformes à l'engagement global du gouvernement du Canada en faveur d'un système d'asile bien géré qui soit « équitable, rapide et final ». |
Efforts de coopération en matière de réglementation (aux échelles nationale et internationale) |
La coopération en matière de réglementation n'est pas requise. La présente proposition s'applique uniquement aux ressortissants étrangers interdits de territoire au Canada qui ont fait l'objet d'un renvoi. |
Répercussions potentielles sur les Canadiens, y compris les entreprises |
On ne prévoit aucune incidence sur les Canadiens ou les entreprises. La présente proposition aura une incidence uniquement sur les ressortissants étrangers qui ont déjà été renvoyés et qui cherchent à revenir au Canada. |
Consultations |
Des consultations publiques au sujet des modifications réglementaires proposées ont eu lieu au cours de l'exercice 2020-2021 auprès des groupes suivants :
La publication préalable des règlements dans la Gazette du Canada, Partie 1, a eu lieu . |
Renseignements supplémentaires |
Règlement sur l'immigration et la protection des réfugiés |
Coordonnées |
Anders Sorensen |
Date de la première intégration de l'initiative réglementaire dans le plan prospectif de la réglementation |
2018-04-01 |
Pouvoir délégué du ministre de prendre des mesures de renvoi
Loi habilitante | |
---|---|
Description |
Le Règlement sur l'immigration et la protection des réfugiés prescrit les motifs d'interdiction de territoire pour lesquels la mesure de renvoi applicable doit être prise par la Section de l'immigration de la Commission de l'immigration et du statut de réfugié (CISR) et ceux pour lesquels la mesure de renvoi applicable doit être prise par le délégué du ministre (c'est-à-dire un représentant de l'Agence des services frontaliers du Canada ou d'Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada). Dans sa réponse au rapport du Comité sénatorial permanent de la sécurité nationale et de la défense intitulé « Vigilance, reddition de comptes et sécurité aux frontières du Canada » en 2017, le gouvernement a chargé l'ASFC d'examiner les options stratégiques qui permettraient d'améliorer l'efficacité du processus de détermination d'interdiction de territoire. La réponse engageait également l'Agence à entreprendre un examen des pouvoirs des agents à rendre des décisions d'interdiction de territoire et à prendre des mesures de renvoi sans qu'il soit nécessaire de tenir une enquête devant la Section de l'immigration de la CISR dans certaines circonstances. Par conséquent, on envisage d'apporter des modifications réglementaires en vue de transférer davantage de pouvoirs de la Section de l'immigration au délégué du ministre pour simplifier le processus décisionnel en matière d'interdiction de territoire. |
Efforts de coopération en matière de réglementation (aux échelles nationale et internationale) |
La coopération en matière de réglementation n'est pas requise. La présente proposition s'applique uniquement aux ressortissants étrangers qui sont interdits de territoire au Canada. |
Répercussions potentielles sur les Canadiens, y compris les entreprises |
Le règlement proposé n'a aucune répercussion sur les petites entreprises. Les modifications visent seulement les personnes qui sont interdites de territoire en vertu de la LIPR. |
Consultations |
Une consultation publique en ligne de 30 jours a eu lieu au . Le règlement proposé a été publié au préalable dans la Gazette du Canada, Partie 1, pour une période de consultation publique de 30 jours. La période de consultation pour le règlement proposé est maintenant terminée et les commentaires soumis peuvent être consultés en ligne. |
Renseignements supplémentaires |
Printemps 2020 — Rapports du vérificateur général du Canada au Parlement du Canada : Rapport 1 - Le renvoi d'immigrants refusés |
Coordonnées |
Carolyn Keeler |
Date de la première intégration de l'initiative réglementaire dans le plan prospectif de la réglementation |
2018-04-01 |
Examen du cadre de réglementation applicable aux demandes de déclaration de dispense « dispense ministérielle »
Loi habilitante | |
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Description |
Un ressortissant étranger interdit de territoire au Canada pour certains motifs graves liés à la sécurité, à la violation des droits de la personne ou à la criminalité organisée peut demander au ministre de la Sécurité publique une dispense en vertu du paragraphe 42.1(1) de la LIPR. Le cadre réglementaire actuel qui régit ces demandes de « dispense ministérielle », figurant aux articles 24.1 à 24.5 du Règlement sur l'immigration et la protection des réfugiés (RIPR), est entré en vigueur en 2017 et énonce diverses exigences relatives au contenu des demandes, établit quand un demandeur peut faire une demande, et précise les paramètres de clôture des demandes. Un examen de ce cadre réglementaire a été effectué après sa mise en œuvre et a soulevé les modifications supplémentaires qui pourraient être apportées pour combler des lacunes et assurer un alignement continu avec les autres dispositions législatives pertinentes. Des modifications administratives potentielles ont également été identifiées pour rassembler l'information exigée en matière de demandes de dispense ministérielle sous une disposition. |
Efforts de coopération en matière de réglementation (aux échelles nationale et internationale) |
La coopération en matière de réglementation n'est pas requise. La présente proposition s'applique uniquement aux ressortissants étrangers qui sont, ou que l'on croit être, interdits de territoire au Canada. |
Répercussions potentielles sur les Canadiens, y compris les entreprises |
On ne prévoit aucune répercussion sur les Canadiens ou les entreprises. |
Consultations |
Des consultations publiques ont été lancées en et ont pris fin en . Le règlement devrait faire l'objet d'une publication préalable dans la Partie I de la Gazette du Canada en . |
Renseignements supplémentaires |
Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés |
Coordonnées |
Carolyn Keeler |
Date de la première intégration de l'initiative réglementaire dans le plan prospectif de la réglementation |
2020-12-08 |
Examen du cadre de réglementation applicable à la définition de « personnes qui occupent un poste de rang supérieur »
Loi habilitante | |
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Description |
L'article 16 du Règlement sur l'immigration et la protection des réfugiés (RIPR) définit le terme « personnes qui occupent un poste de rang supérieur », pour l'application de l'alinéa 35(1)b) de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés (LIPR), qui se rapporte à la désignation des régimes. Un régime est désigné par le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile s'il croit que le régime s'est livré au terrorisme ou a commis un génocide ou des crimes contre l'humanité. Le règlement d'application stipule qu'une personne qui occupe un poste de rang supérieur est une personne qui, du fait de ses fonctions, était en mesure d'avoir une influence importante ou aurait pu en tirer certains avantages. Ces postes comprennent : le chef d'État, les membres du cabinet ou du conseil exécutif, les hauts fonctionnaires, les responsables des forces armées et des services de renseignements ou de sécurité intérieure, et les juges. L'article 16 du RIPR sera examiné et pris en compte pour d'éventuelles modifications à la lumière de facteurs tels que la jurisprudence pertinente. |
Efforts de coopération en matière de réglementation (aux échelles nationale et internationale) |
La coopération en matière de réglementation n'est pas requise. La présente proposition s'applique uniquement aux résidents permanents et aux ressortissants étrangers qui sont, ou que l'on croit être, interdits de territoire au Canada. |
Répercussions potentielles sur les Canadiens, y compris les entreprises |
On ne prévoit aucune répercussion sur les Canadiens ou les entreprises. |
Consultations |
Des consultations publiques et des consultations avec les intervenants seront menées en . |
Renseignements supplémentaires |
Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés |
Coordonnées |
Jeff Robertson |
Date de la première intégration de l'initiative réglementaire dans le plan prospectif de la réglementation |
Modifications à la règlementation sur les sursis aux mesures de renvoi (R233)
Loi habilitante | |
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Description |
Un examen de la réglementation sur les sursis aux mesures de renvoi sera entrepris avec une attention particulière sur les considérations de politique publique. |
Efforts de coopération en matière de réglementation (aux échelles nationale et internationale) |
Les efforts de coopération réglementaire ne s'appliquent pas. |
Répercussions potentielles sur les Canadiens, y compris les entreprises |
On ne prévoit aucune répercussion sur les Canadiens ou les entreprises. Le changement proposé se limite au cadre réglementaire applicable aux ressortissants étrangers. |
Consultations |
Des consultations publiques ont été menées du au . Le règlement devrait faire l'objet d'une publication préalable dans la Partie I de la Gazette du Canada en . |
Renseignements supplémentaires |
Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés |
Coordonnées |
Carolyn Keeler |
Date de la première intégration de l'initiative réglementaire dans le plan prospectif de la réglementation |
2020-12-08 |
Modifications relatives à l'Accord économique et commercial global entre le Canada et l'Union européenne
Loi habilitante | |
---|---|
Description |
Des modifications aux règlements existants ainsi que la mise en œuvre de nouveaux règlements relatifs aux procédures de vérification de l'origine, sont nécessaires en vertu de la Loi sur les douanes pour appliquer l'Accord économique et commercial global entre le Canada et l'Union européenne (AECG). Ces règlements codifieraient en droit canadien les engagements relatifs aux procédures douanières qui ont été négociées dans l'AECG. Les détails à ce sujet se trouvent dans l'Avis des douanes 17-29 Modifications réglementaires et nouveaux règlements proposés liés à la mise en œuvre de l'Accord économique et commercial global entre le Canada et l'Union européenne. |
Efforts de coopération en matière de réglementation (aux échelles nationale et internationale) |
Ces modifications réglementaires harmonisent les procédures douanières comme convenu par le Canada et l'Union européenne dans le cadre de l'AECG. |
Répercussions potentielles sur les Canadiens, y compris les entreprises |
Au moyen de l'Avis des douanes 17-29, l'ASFC applique les dispositions douanières de l'accord depuis sa mise en œuvre . Les dispositions susmentionnées concernent les importateurs, les exportateurs et les producteurs. L'initiative réglementaire proposée n'engendre aucune nouvelle répercussion sur les entreprises. |
Consultations |
Comme ces règlements codifieraient en droit canadien les procédures douanières convenues dans l'accord de libre-échange, qui sont appliquées au moyen de l'Avis des douanes 17-29 depuis , aucune consultation n'a été menée. |
Renseignements supplémentaires |
Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter l'Aperçu de l'Accord. |
Coordonnées |
Bonnie Paradis |
Date de la première intégration de l'initiative réglementaire dans le plan prospectif de la réglementation |
Modifications à l'Accord de libre-échange Canada-Israël
Loi habilitante | |
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Description |
Des modifications aux règlements existants sont nécessaires en vertu de la Loi sur les douanes afin d'appliquer l'Accord de libre-échange Canada-Israël tel que modifié par le Protocole portant amendement de l'Accord de libre-échange Canada-Israël (). Ces règlements codifieraient en droit canadien les engagements relatifs aux procédures douanières qui ont été négociées dans l'annexe de ce Protocole. Des renseignements supplémentaires se retrouvent dans l'Avis des douanes 19-18 - Modifications à l'Accord de libre-échange Canada-Israël (ALÉCI) - Opérations de traitement mineur. |
Efforts de coopération en matière de réglementation (aux échelles nationale et internationale) |
Ces modifications réglementaires harmonisent les procédures douanières tel que convenu par le Canada et Israël dans le cadre du Protocole portant amendement de l'Accord de libre-échange Canada-Israël (2018). |
Répercussions potentielles sur les Canadiens, y compris les entreprises |
Au moyen de l'Avis des douanes 19-18, l'ASFC applique les procédures douanières de l'accord depuis la mise en œuvre du Protocole le 1er septembre 2019. Les procédures susmentionnées concernent les importateurs, les exportateurs et les producteurs. L'initiative réglementaire proposée n'engendre aucune nouvelle répercussion sur les entreprises. |
Consultations |
Puisque ces règlements codifieraient en droit canadien les procédures douanières convenues dans le Protocole portant amendement de l'Accord de libre-échange Canada-Israël (2018), qui sont appliquées au moyen de l'Avis des douanes 19-18 depuis le 1er septembre 2019, aucune consultation n'a été menée. |
Renseignements supplémentaires |
Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter le Protocole portant amendement de l'Accord de libre-échange Canada-Israël (2018). |
Coordonnées |
Bonnie Paradis |
Date de la première intégration de l'initiative réglementaire dans le plan prospectif de la réglementation |
2020-12-08 |
Modifications relatives à l'Accord de libre-échange Canada-Ukraine
Loi habilitante | |
---|---|
Description |
Des modifications aux règlements existants ainsi que la mise en œuvre de nouveaux règlements relatifs aux procédures de vérification de l'origine, sont nécessaires en vertu de la Loi sur les douanes, pour appliquer l'Accord de libre-échange Canada-Ukraine (ALÉCU). Ces règlements codifieraient en droit canadien les engagements relatifs aux procédures douanières qui ont été négociées dans l'ALÉCU. Les détails à ce sujet se trouvent dans l'Avis des douanes 17-25 - Propositions de nouveaux règlements, et de modifications à des règlements existants, pour l'Accord de libre-échange Canada-Ukraine (ALÉCU). |
Efforts de coopération en matière de réglementation (aux échelles nationale et internationale) |
Ces modifications réglementaires harmonisent les procédures douanières comme convenu par le Canada et l'Ukraine dans le cadre de l'ALÉCU. |
Répercussions potentielles sur les Canadiens, y compris les entreprises |
Au moyen de l'Avis des douanes 17-25, l'ASFC applique les dispositions douanières de l'accord depuis sa mise en œuvre le . Les dispositions susmentionnées concernent les importateurs, les exportateurs et les producteurs. L'initiative réglementaire proposée n'engendre aucune nouvelle incidence sur les entreprises. |
Consultations |
Comme ces règlements codifieraient en droit canadien les procédures douanières convenues dans l'accord de libre-échange, qui sont appliquées au moyen de l'Avis des douanes 17-25 depuis le , aucune consultation n'a été menée. |
Renseignements supplémentaires |
Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter l'Aperçu de l'ALÉCU. |
Coordonnées |
Bonnie Paradis |
Date de la première intégration de l'initiative réglementaire dans le plan prospectif de la réglementation |
Gestion des cotisations et des recettes de l'ASFC
Loi habilitante | |
---|---|
Description |
Les procédures actuelles de l'ASFC pour la déclaration en détail des importations commerciales et le calcul des droits et des taxes exigent de lourds efforts d'administration de la part des importateurs comme de l'État sans compter une paperasse souvent volumineuse ou l'assortiment de systèmes informatiques vieillissants auxquels on doit se fier. C'est coûteux et inefficace tant pour les importateurs que pour l'État. Aussi, des projets de modifications aux lois et aux règlements ont été demandées pour but que les clients commerciaux et l'ASFC puissent profiter des économies et des avantages que promet le nouveau système de gestion des cotisations et des recettes. Plus précisément, le système de Gestion des cotisations et des recettes de l'ASFC (GCRA) et les modifications aux lois et aux règlements ouvre la porte aux paiements et communications par voie électronique; à la prestation d'une garantie financière par voie électronique; à l'harmonisation des échéances de paiement pour les transactions d'une même période de facturation; et l'adoption d'une « déclaration modifiable » électronique. |
Efforts de coopération en matière de réglementation (aux échelles nationale et internationale) |
S.O. |
Répercussions potentielles sur les Canadiens, y compris les entreprises |
La transformation qu'amène la GCRA se veut hautement profitable pour les affaires, et cela de trois manières :
Globalement, la GCRA devrait fournir à la communauté des partenaires de la chaîne commerciale des outils simples en libre-service, en leur donnant plus de visibilité et contrôle dans le processus d'importation. Prises ensemble, les modifications législatives et réglementaires proposées cadrent avec l'objectif qu'a le gouvernement fédéral de stimuler la reprise économique par la numérisation et la diminution des points de contact en personne. Ces deux aspects sont incontournables pour plus d'efficacité dans le commerce et pour la transition de l'Agence vers une « frontière sans contact ». |
Consultations |
Dans le cadre de la GCRA, l'ASFC consulte de nombreux groupes et réseaux d'intervenants internes et externes, dont certains existaient déjà (comme le Comité consultatif sur les activités commerciales à la frontière), tandis que d'autres ont été formés expressément aux fins de consultation des partenaires externes (comme le Groupe de travail des partenaires de la chaîne commerciale). Spécifique à la règlementation, l'ASFC a publié les modifications réglementaires et le nouveau Règlement sur les garanties financières (moyens électroniques) dans la partie I de la Gazette du Canada du jusqu'au pour la consultation publique. |
Renseignements supplémentaires |
La date d'entrée en vigueur des modifications réglementaires proposées, le nouveau Règlement sur les garanties financières (moyens électroniques) et les modifications de la Loi sur les douanes dans la Loi d'exécution du budget (LEB) 2021 et la LEB 2022, sera la même que pour la version 2 du système de la GCRA (prévue pour ). |
Coordonnées |
Graeme Hamilton |
Date de la première intégration de l'initiative réglementaire dans le plan prospectif de la réglementation |
2020-12-08 |
Modifications relatives à l'Accord de partenariat transpacifique global et progressiste
Loi habilitante | |
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Description |
Des modifications aux règlements existants ainsi que la mise en œuvre de nouveaux règlements relatifs aux procédures de vérification de l'origine, sont nécessaires en vertu de la Loi sur les douanes, pour appliquer l'Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP). Ces règlements codifieraient en droit canadien les engagements relatifs aux procédures douanières qui ont été négociées dans le PTPGP. Les détails à ce sujet se trouvent dans l'Avis de douanes 18-27 Modifications réglementaires et nouveaux règlements liés à la mise en œuvre de l'Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP). |
Efforts de coopération en matière de réglementation (aux échelles nationale et internationale) |
Ces modifications réglementaires harmonisent les procédures douanières comme convenu par le Canada et 10 autres pays de la région Asie-Pacifique : l'Australie, Brunéi, le Chili, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour et le Vietnam dans le cadre du PTPGP. |
Répercussions potentielles sur les Canadiens, y compris les entreprises |
Au moyen de l'Avis des douanes 18-27, l'ASFC applique les dispositions douanières de l'accord depuis sa mise en œuvre . Les dispositions susmentionnées concernent les importateurs, les exportateurs et les producteurs. L'initiative réglementaire proposée n'engendre aucune nouvelle répercussion sur les entreprises. |
Consultations |
Comme ces règlements codifieraient en droit canadien les procédures douanières convenues dans l'accord de libre-échange, qui sont appliquées au moyen de l'Avis des douanes 18-27 depuis , aucune consultation n'a été menée. |
Renseignements supplémentaires |
Pour obtenir de plus amples renseignements veuillez consulter l'aperçu du PTPGP. |
Coordonnées |
Bonnie Paradis |
Date de la première intégration de l'initiative réglementaire dans le plan prospectif de la réglementation |
Données électroniques préalables pour les expéditions du commerce électronique
Loi habilitante | |
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Description |
La croissance spectaculaire du commerce électronique a entraîné des changements fondamentaux dans la façon dont les marchandises entrent au Canada. Outre l'augmentation des volumes de marchandises légitimes achetées en ligne, les envois du commerce électronique ont été utilisés pour importer illégalement des drogues illicites, des armes à feu et d'autres marchandises qui présentent un risque pour la santé et la sécurité des Canadiens. L'ASFC étudie la possibilité d'apporter des modifications à la réglementation afin de s'assurer qu'elle dispose d'un accès constant à des données électroniques préalables, exactes et en temps voulu, pour cerner et traiter les risques pour la santé, la sécurité et les revenus associés aux marchandises arrivant par messager. L'ASFC étudie la possibilité d'apporter des modifications au Règlement sur la déclaration des marchandises importées qui pourraient inclure, sans s'y limiter, l'obligation de fournir des données électroniques préalables pour tous les envois importé au Canada au programme des messageries d'expéditions de faible valeur (EFV) conformément aux délais et à la manière prescrits dans le règlement. |
Efforts de coopération en matière de réglementation (aux échelles nationale et internationale) |
En imposant des exigences relatives aux données préalables électroniques pour le programme des messageries d'EFV, l'ASFC alignera les exigences sur les engagements internationaux, rationalisera le processus d'importation de marchandises légitimes et assurera une plus grande cohérence dans la réponse aux préoccupations du Canada en matière de santé, de sécurité et de perception des recettes dans le domaine des importations. |
Répercussions potentielles sur les Canadiens, y compris les entreprises |
Les modifications réglementaires proposées faciliteront la circulation du commerce légitime et des marchandises admissibles en réduisant le point de contact physique de l'ASFC pour la majorité des expéditions, tout en permettant une détection plus efficace des armes à feu, des drogues illicites et d'autres menaces dans les expéditions de commerce électronique. |
Consultations |
En cours dans le cadre du groupe de travail sur la refonte des expéditions de messagerie de faible valeur (CLVS) - Exigences avancées en matière de données . |
Renseignements supplémentaires |
Cadre de normes pour le commerce électronique transfrontalier de l'OMD (PDF) |
Coordonnées |
Valerie Dinis |
Date de la première intégration de l'initiative réglementaire dans le plan prospectif de la réglementation |
2020-12-08 |
Règlements généraux pris en vertu de la Loi sur les douanes par suite de l'Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM)
Loi habilitante | |
---|---|
Description |
Des modifications aux règlements existants ainsi que la mise en œuvre de nouveaux règlements relatifs aux procédures de vérification de l'origine, sont nécessaires en vertu de la Loi sur les douanes, pour appliquer l'Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM). Ces règlements codifieraient en droit canadien les engagements relatifs aux procédures douanières qui ont été négociées dans l'ACEUM. Les détails à ce sujet se trouvent dans l'Avis des douanes 20-22 - L'Accord Canada - États-Unis - Mexique (ACEUM) –Modifications réglementaires et nouveaux règlements pris en vertu de la Loi sur les douanes. |
Efforts de coopération en matière de réglementation (aux échelles nationale et internationale) |
Ces modifications réglementaires et nouveaux règlements harmonisent les procédures douanières comme convenu par le Canada, les États-Unis et le Mexique dans le cadre de l'ACEUM. |
Répercussions potentielles sur les Canadiens, y compris les entreprises |
Au moyen de l'Avis des douanes 20-22, l'ASFC applique les dispositions douanières de l'accord depuis sa mise en œuvre le . Les dispositions susmentionnées concernent les importateurs, les exportateurs et les producteurs. L'initiative réglementaire proposée n'engendre aucune nouvelle répercussion sur les entreprises. |
Consultations |
Comme ces règlements codifieraient en droit canadien les procédures douanières convenues dans l'ACEUM, qui sont appliquées au moyen de l'Avis des douanes 20-22 depuis le , aucune consultation n'a été menée. |
Renseignements supplémentaires |
Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter le résumé de l'ACEUM. |
Coordonnées |
Bonnie Paradis |
Date de la première intégration de l'initiative réglementaire dans le plan prospectif de la réglementation |
Sans objet |
Réglementation sur le précontrôle
Loi habilitante |
Loi sur le précontrôle |
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Description |
Le précontrôle est un processus qui permet à un pays (étranger) d'effectuer des inspections relatives aux douanes et à l'immigration, et d'autres inspections connexes, dans un pays d'accueil dans le but de déterminer l'admissibilité des personnes et des biens avant qu'ils n'entrent dans le pays effectuant l'inspection. Les États-Unis (É-U) mènent des activités de précontrôle dans certains aéroports du Canada depuis 1952. La Loi sur le précontrôle (1999), entrée en vigueur en 2002, est la loi ayant permis les activités de précontrôle dans le transport aérien au Canada jusqu'en 2016. Le Canada ne mène aucune activité de précontrôle dans un autre pays à l'heure actuelle. Les modifications réglementaires proposées permettraient au Canada de mener ce type d'activités aux États-Unis. Le Canada et les États-Unis ont signé l'Accord relatif au précontrôle dans les domaines du transport terrestre, ferroviaire, maritime et aérien en 2015. Depuis l'entrée en vigueur de cet accord et de la Loi sur le précontrôle (2016) (LP de 2016) en août 2019, le Canada dispose désormais du cadre et des pouvoirs nécessaires pour établir des activités de précontrôle canadiennes aux États-Unis. Les règlements qui appuient la partie 1 de la LP de 2016, laquelle met à jour et élargit le cadre des activités de précontrôle américain au Canada, ont été publiés sous le nom de Règlement sur le précontrôle au Canada, DORS/2019-183, le 4 juin 2019. La partie 2 de la LP de 2016 établit le cadre juridique régissant les activités de précontrôle canadien aux États-Unis et stipule que les lois canadiennes relatives à l'entrée des personnes ou à l'importation de marchandises au Canada s'appliquent aux voyageurs et aux marchandises dans des zones et des périmètres de précontrôle situés aux États-Unis. L'objectif de cette proposition est d'élaborer le cadre réglementaire nécessaire pour rendre opérationnelles les dispositions requises en matière d'immigration prévues dans la partie 2 de la LP de 2016, afin que l'ASFC puisse légalement mettre en place une activité pilote de validation de principe dans une installation frontalière commune au Canada et aux États-Unis. Si les réglements proposés ne sont pas adoptés, l'ASFC ne sera pas en mesure d'offrir toute la gamme des services prévus dans le cadre du précontrôle. Par exemple, l'ASFC ne serait pas autorisée à prendre toutes les décisions relatives à l'admissibilité concernant les marchandises et les personnes dans le cadre du précontrôle comme elle est actuellement en mesure de le faire au Canada. Sans les règlements proposés, le précontrôle prévu à la partie 2 de la LP de 2016 ne pourra rencontrer les objectifs visés. |
Efforts de coopération en matière de réglementation (à l'échelle nationale et internationale) |
L'Accord est entièrement réciproque et permet d'établir un précontrôle dans l'un ou l'autre des pays, quel que soit le mode de transport. L'article IX de l'Accord énonce les engagements conjoints des deux parties et l'article XIII énonce l'obligation de réciprocité pour des deux parties. |
Répercussions potentielles sur les Canadiens, y compris les entreprises |
On prévoit peu voire pas de répercussions sur les Canadiens, y compris les entreprises. La validation de principe concernant le précontrôle permettra d'utiliser des locaux d'un point d'entrée existant au sein d'une installation du Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis du côté américain de la frontière. |
Consultations |
Les réglements proposés portent sur les questions législatives et réglementaires qui résultent de l'application du précontrôle à l'étranger. D'importantes et vastes consultations ont été menées avec d'autres ministères tout au long de l'élaboration d'options réglementaires afin de déterminer les répercussions potentielles, et ces consultations se poursuivent tout au long de l'élaboration de la politique visant à appuyer le précontrôle canadien aux États-Unis. Des consultations avec des intervenants du gouvernement du Canada sur les questions réglementaires potentielles résultant du précontrôle ont eu lieu entre janvier 2018 et juin 2019. Par ailleurs, des intervenants du gouvernement du Canada ont été consultés avant la rédaction de la Loi sur le précontrôle (2016), afin de s'assurer de la compatibilité de leurs programmes avec les objectifs stratégiques visés par le précontrôle. L'ASFC prévoit accroître la consultation générale et ciblée des intervenants par le biais du processus réglementaire, avant l'entrée en vigueur de la réglementation. |
Renseignements supplémentaires | |
Coordonnées |
Melissa Brannagan |
Date de la première intégration de l'initiative réglementaire dans le plan prospectif de la réglementation |
2020-12-08 |
Interdiction de territoire pour crime transfrontalier
Loi habilitante | |
---|---|
Description |
Dans sa réponse au rapport du Comité sénatorial permanent de la sécurité nationale et de la défense intitulé « Vigilance, reddition de comptes et sécurité aux frontières du Canada » en 2017, le gouvernement a donné le mandat à l'ASFC d'examiner les options stratégiques qui permettraient de rendre le processus de constat d'interdiction de territoire plus efficace. Il s'est également engagé à ordonner à l'Agence d'examiner les pouvoirs des agents de rendre des décisions d'interdiction de territoire et de prendre des mesures de renvoi sans qu'il soit nécessaire de tenir une enquête devant la Section de l'immigration de la CISR dans certaines circonstances. Par conséquent, on envisage d'apporter des modifications réglementaires en vue de transférer davantage de pouvoirs de la Section de l'immigration au délégué du ministre pour simplifier le processus décisionnel en matière d'interdiction de territoire. L'article 19 du Règlement sur l'immigration et la protection des réfugiés (RIPR) précise les lois fédérales auxquelles une infraction doit être commise pour qu'un étranger soit jugé interdit de territoire pour avoir commis une infraction à son entrée au Canada en vertu de l'alinéa 36(2)(d) de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés (LIPR). Des modifications réglementaires sont envisagées pour transférer, de la Section de l'immigration au délégué du ministre, le pouvoir de prendre des mesures de renvoi pour certaines infractions criminelles commises aux points d'entrée du Canada. Ces changements renforceraient le cadre d'interdiction de territoire pour crime transfrontalier et simplifieraient le processus de constat d'interdiction de territoire, ce qui se traduirait par des renvois plus rapides et plus efficaces. |
Efforts de coopération en matière de réglementation (aux échelles nationale et internationale) |
Les efforts de coopération en matière de réglementation ne s'appliquent pas. Cette proposition s'applique seulement aux étrangers interdits de territoire au Canada. |
Répercussions potentielles sur les Canadiens, y compris les entreprises |
Aucune répercussion n'est prévue pour les Canadiens ou les entreprises. Cette proposition s'applique seulement aux étrangers qui commettent une infraction à leur entrée au Canada. |
Consultations |
Des consultations publiques et des consultations avec les intervenants sur les modifications réglementaires proposées ont été menées en novembre 2020 sur le site Web de l'Agence des services frontaliers du Canada, ainsi qu'avec les parties prenantes suivantes :
|
Renseignements supplémentaires |
Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés |
Coordonnées |
Jeff Robertson |
Date de la première intégration de l'initiative réglementaire dans le plan prospectif de la réglementation |
2018-04-01 |
Règlement sur l'immigration et la protection des réfugiés (Négligence du transporteur)
Loi habilitante | |
---|---|
Description |
En avril 2018, l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) a reçu du Comité mixte permanent d'examen de la réglementation une correspondance sur ses préoccupations par rapport à l'utilisation du terme « négligence » juridiquement chargé à l'alinéa 263(2)(a) du Règlement sur l'immigration et la protection des réfugiés (RIPR). Cette proposition de réglementation envisagée vise à revoir l'alinéa 263(2)a) du RIPR à la lumière des préoccupations soulevées par le Comité mixte permanent d'examen de la réglementation. |
Efforts de coopération en matière de réglementation (aux échelles nationale et internationale) |
Cette initiative n'est pas assujettie à un plan de travail pour une coopération en matière réglementaire. |
Répercussions potentielles sur les Canadiens, y compris les entreprises |
Il n'y a pas de conséquences substantielles envisagées pour les canadiens, les voyageurs, les gouvernements ou les entreprises. |
Consultations |
Il n'y a pas encore eu de consultations avec les intervenants. |
Renseignements supplémentaires |
Aucun autre risque ou facteur à prendre en considération n'a été cerné. |
Coordonnées |
Carolyn Keeler |
Date de la première intégration de l'initiative réglementaire dans le plan prospectif de la réglementation |
2021-04-01 |
Modifications au Règlement sur l'exemption accordée aux personnes revenant au Canada et au Règlement sur la déclaration en détail des marchandises importées et le paiement des droits
Loi habilitante | |
---|---|
Description |
La proposition vise à :
Le règlement suivant doit être modifié :
La Loi sur les douanes exige que toutes les personnes arrivant au Canada déclarent les marchandises importées à l'ASFC (article 12). À l'heure actuelle, aux termes de la réglementation, les résidents revenant au Canada qui sont dans les limites de leur exemption individuelle doivent déclarer la valeur totale des marchandises qu'ils importent en dollars canadiens (par exemple, 765 $ CA). Afin de gagner en efficacité au passage à la frontière et d'améliorer la facilitation des voyageurs, l'AASFC cherche à assouplir cette obligation. Plus particulièrement, les modifications au Règlement permettraient aux résidents revenant au pays qui se présentent grâce à un moyen de télécommunication, comme une borne d'inspection primaire, une barrière électronique ou une application mobile, d'identifier (par exemple en cochant une boîte sur une déclaration numérique) si la valeur totale en dollars canadiens de leurs marchandises importées se situe dans les limites de leur exemption individuelle, en fonction de la durée de leur absence. En effet, les résidents revenant remplissant les conditions prévues par la Règlement n'auraient pas besoin de spécifier la valeur exacte en dollars des marchandises importées pour lesquelles ils souhaitent demander une exonération de droits/impôts. Lors de la déclaration de marchandises importées pour lesquelles une exemption individuelle a été demandée dans cette circonstance, les voyageurs seraient exemptés de l'obligation de rendre compte de ces marchandises. |
Efforts de coopération en matière de réglementation (aux échelles nationale et internationale) |
Cette proposition n'est pas liée à un engagement dans le cadre de la Table de conciliation et de coopération en matière de réglementation de l'Accord de libre-échange canadien, du Forum de coopération en matière de réglementation Canada-Union européenne ou du Conseil de coopération Canada–États-Unis en matière de réglementation. |
Répercussions potentielles sur les Canadiens, y compris les entreprises |
Il n'y a pas de coûts prévus pour les entreprises canadiennes. |
Consultations |
Des consultations auront lieu sur le site Web Consultations auprès des Canadiens. |
Renseignements supplémentaires | S.O. |
Coordonnées |
Graeme Hamilton |
Date de la première intégration de l'initiative réglementaire dans le plan prospectif de la réglementation |
2021-04-01 |
Augmentation du seuil d'expédition de faible valeur et simplification des exigences de preuve d'origine pour les marchandises importées au Canada
Loi habilitante | |
---|---|
Description |
Les modifications proposées aux règlements existants en vertu de la Loi sur les douanes concernant le seuil de faible valeur des marchandises importées au Canada sont nécessaires pour harmoniser le seuil des expéditions de faible valeur (EFV) pour le dédouanement accéléré dans tous les programmes commerciaux de l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC). Les modifications réglementaires proposées découlent de la décision de rehausser le seuil de faible valeur pour les expéditions exprès, conformément à l'article 7.8 de l'Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM). Pour se conformer à l'obligation du seuil de faible valeur de l'ACEUM, seulement les modifications réglementaires relatives au programme d'expédition de faible valeur, comme le Règlement sur la déclaration en détail des marchandises importées et le paiement des droits, sont requises pour tenir compte du seuil de 3 300 $ CAD. Cependant, l'ASFC a longtemps administré un seuil de faible valeur harmonisé pour toutes les importations. Par conséquent, les références à des seuils dans les alinéas 6 (1)a) et b), 7 (2.1)(d), 7.1 (a)(i), 8a), 8.2 (d), 10a) et b) et 10.31 du Règlement sur la déclaration en détail des marchandises importées et le paiement des droits, ainsi que l'alinéa 4c) du Règlement sur les frais frappant le courrier, doivent être modifiées pour refléter une valeur estimée en douane ne dépassant pas 3 300 $ CAD. Les paragraphes 6 (4), 9.1 (4), 10 (4) et 12.1 (4) du Règlement sur la justification de l'origine des marchandises importées sont modifiés pour refléter une augmentation du seuil des expéditions de faible valeur jusqu'à une valeur en douane estimée ne dépassant pas 3 300 $ CAD. De plus, les alinéas 6 (4) b), 9.1 (4) b), 10 (4) b) et 12.1 (4) b) du Règlement sur la justification de l'origine des marchandises importées seront abrogés pour les marchandises admissibles revendiquant un traitement préférentiel en vertu de 'un des accords de libre-échange du Canada actuellement en vigueur, en plus de l'ACEUM. Les importateurs et les propriétaires de marchandises commerciales, pour lesquels la valeur en douane estimée ne dépasse pas 3 300 $ CAD et pour lesquels le bénéfice d'un traitement préférentiel en vertu d'un accord de libre-échange est demandé, ne seront plus tenus de fournir une déclaration (écrite) certifiant l'origine des marchandises afin d'être exemptées des exigences du paragraphe 35.1 (1) de la Loi sur les douanes. |
Efforts de coopération en matière de réglementation (aux échelles nationale et internationale) |
L'initiative ne fait pas partie d'un plan de travail de coopération en matière de réglementation. |
Répercussions potentielles sur les Canadiens, y compris les entreprises |
L'ASFC administre provisoirement l'augmentation du seuil d'EFV et les exigences simplifiées en matière de preuve d'origine depuis l'entrée en vigueur de l'ACEUM . Cependant, des modifications au cadre réglementaire existant sont nécessaires pour codifier ces changements dans la loi. Les modifications proposées au règlements ont été publiées sur le site Web de l'ASFC dans un Avis des douanes (CN 20-15). Ces modifications réglementaires simplifient le processus d'importation des marchandises admissibles en appliquant moins de formalités et des procédures douanières simplifiées (par ex. la fourniture d'un minimum d'informations / des documents justificatifs, moins de formalités administratives ainsi qu'une réduction des coûts commerciaux), ce qui accélère le flux des échanges transfrontaliers. L'ASFC, en plusieurs phases, a sollicité les commentaires de divers intervenants dans le cadre d'un processus de mobilisation. Tous les intervenants s'entendent à dire que les modifications réglementaires proposées profiteront aux entreprises, aux consommateurs, à l'industrie et à l'économie canadienne dans son ensemble. Il n'y a pas d'impact significatif sur le commerce international ou d'investissements nécessaires pour mettre en œuvre ces changements. |
Consultations |
Maintenir un seuil de faible valeur harmonisé permet de rationaliser les opérations de l'ASFC, de faciliter le commerce pour les importateurs, et est un changement appuyé par l'industrie, basé sur les activités de sensibilisation conduites avant et depuis la signature de l'ACEUM. Aucune autre consultation est requise. |
Renseignements supplémentaires |
Pour plus d 'information sur l'ACEUM, veuillez consulter le Sommaire de l'ACEUM. |
Coordonnées |
Natacha Noiseux |
Date de la première intégration de l'initiative réglementaire dans le plan prospectif de la réglementation |
2021-04-01 |
Modification de la Règlement sur la détermination de la valeur en douane
Loi habilitante | |
---|---|
Description |
Les modifications au Règlement sur l'évaluation en douane visent à clarifier ce qu'est une vente pour exportation au Canada - où la valeur en douane des marchandises importées doit être basée sur la vente qui amène les marchandises au Canada, et non sur une vente antérieure entre des entités étrangères. Ce faisant, les modifications réglementaires proposées définiront le terme « vendu pour exportation au Canada » et résoudront l'échappatoire réglementaire existante qui profite indûment aux importateurs non-résidents avec un minimum d'opérations et d'investissements au Canada. Les modifications garantiront que le prix d'une vente de biens entre deux entités étrangères ne peut pas être utilisé comme base pour le calcul de la valeur en douane si un accord de vente de marchandises à une personne au Canada (c.-à-d. un résident ou non-résident ayant un établissement stable au Canada) existe avant l'importation de ces marchandises. Les modifications devraient rétablir des règles du jeu équitables pour tous les importateurs, offrir une plus grande certitude et prévisibilité à la communauté importatrice et garantir que le Canada continue de respecter ses obligations internationales envers l'Organisation mondiale des douanes. |
Efforts de coopération en matière de réglementation (aux échelles nationale et internationale) |
L'initiative ne fait pas partie d'un plan de travail de coopération en matière de réglementation. |
Répercussions potentielles sur les Canadiens, y compris les entreprises |
Il n'y a pas de répercussions sur les Canadiens, les gouvernements ou les entreprises et il n'y a pas d'autres coûts quantifiables. |
Consultations |
Des consultations publiques au sujet des modifications réglementaires proposées ont fait l'objet d'une publication préalable dans la Partie I de la Gazette du Canada au : La Gazette du Canada, Partie I, volume 157, numéro 21 : Règlement modifiant le Règlement sur la détermination de la valeur en douane |
Renseignements supplémentaires |
Loi sur les douanes |
Coordonnées |
Valerie Dinis |
Date de la première intégration de l'initiative réglementaire dans le plan prospectif de la réglementation |
Modifications au Règlement sur la déclaration des marchandises importées
Loi habilitante | |
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Description |
L'objectif de cette proposition est le suivant :
Des modifications au règlement suivant sont nécessaires :
Selon le cadre de réglementation actuel, l'obligation de fournir un avis préalable de l'arrivée varie en fonction du nombre de personnes à bord de l'aéronef. Le Règlement sur la déclaration des marchandises importées précise que les exploitants d'aéronefs transportant trente personnes ou plus et ne suivant pas un horaire régulier ou un horaire d'affrètement déterminé d'avance doivent fournir un avis préalable avant l'heure d'arrivée prévue, mais aucune exigence de ce genre n'existe pour les exploitants de vols ayant moins de trente personnes à bord. Les modifications réglementaires proposées permettront à l'ASFC de relever les défis passés quant à l'état de préparation opérationnelle découlant du cadre d'avis préalable incongru, tout en disposant de suffisamment de temps pour se préparer au dédouanement à la frontière. Ces modifications éviteraient les longues files d'attente d'aéronefs et de passagers sur l'aire de trafic en attendant que des agents des services frontaliers soient disponibles pour effectuer le traitement primaire. En outre, elles permettraient à l'ASFC de prévoir des horaires de quarts de travail plus appropriés pour mieux gérer les volumes entrants. L'établissement des horaires de quarts de travail constitue un élément clé des opérations de l'ASFC, car il peut être nécessaire de réaffecter des agents à d'autres tâches et éventuellement de se rendre aux services aéronautiques à l'aéroport pour traiter le vol d'arrivée en temps opportun. Cela peut également comprendre l'organisation d'heures supplémentaires, surtout si le vol arrive vers la fin des heures opérationnelles quotidiennes. L'Agence doit s'assurer qu'elle dispose d'un nombre suffisant d'agents pour traiter tous les voyageurs qui arrivent au point d'entrée aérien. |
Efforts de coopération en matière de réglementation (aux échelles nationale et internationale) |
La présente proposition ne constitue pas un engagement de la Table de conciliation et de coopération en matière de réglementation de l'Accord de libre-échange canadien, du Forum de coopération en matière de réglementation entre le Canada et l'Union européenne ou du Conseil de coopération Canada-États-Unis en matière de réglementation. La proposition correspondra davantage aux exigences des partenaires internationaux, dont les États-Unis. |
Répercussions potentielles sur les Canadiens, y compris les entreprises |
La présente proposition n'entraînerait aucun coût pour l'ASFC. Cependant, on prévoit qu'elle entraînerait des coûts minimes pour les intervenants. La proposition ne nécessite aucun investissement pour permettre la collecte de nouveaux renseignements. En fait, les exploitants d'aéronefs transmettraient tout simplement les renseignements qui sont facilement accessibles. |
Consultations |
L'ASFC a entrepris des consultations avec les intervenants touchés en mai 2021 et en janvier 2022 en envoyant un courriel aux associations d'exploitants privés, notamment l'Association canadienne des propriétaires et pilotes d'aéronefs (COPA), l'Association canadienne de l'aviation d'affaires (ACAA) et l'Association du transport aérien du Canada (ATAC). Les intervenants pouvaient faire part de leurs commentaires sur la proposition de réglementation avant la fin juin 2021 et la fin janvier 2022, respectivement. Aucun commentaire ni préoccupation relative à la date de mise en œuvre proposée n'a été reçu des groupes d'intervenants consultés. D'autres consultations seront menées par l'entremise de la page Web Consultations auprès des Canadiens. On tirera parti des réseaux sociaux, dont Facebook et Twitter, pour communiquer les exigences à jour relatives à l'avis préalable. |
Coordonnées |
Graeme Hamilton |
Date de la première intégration de l'initiative réglementaire dans le plan prospectif de la réglementation |
2022-04-01 |
Modifications règlementaires et nouveaux règlements pris en vertu de la Loi sur les douanes par suite de l'Accord de continuité commerciale Canada-Royaume-Uni (ACC Canada-Royaume-Uni)
Loi habilitante | |
---|---|
Description |
Des modifications aux règlements existants ainsi que la mise en œuvre de nouveaux règlements relatifs aux procédures de vérification de l'origine, sont nécessaires en vertu de la Loi sur les douanes, pour appliquer l'Accord de continuité commerciale Canada–Royaume-Uni (ACC Canada-Royaume-Uni). Ces règlements codifieraient en droit canadien les engagements relatifs aux procédures douanières qui ont été négociées dans l'ACC Canada-Royaume-Uni. Les détails à ce sujet se trouvent dans l'Avis des douanes 21-08 - Modifications réglementaires et nouveaux règlements proposés liés à la mise en œuvre de l'Accord de continuité commerciale Canada-Royaume-Uni. |
Efforts de coopération en matière de réglementation (aux échelles nationale et internationale) |
Ces modifications réglementaires et nouveaux règlements harmonisent les procédures douanières comme convenu par le Canada et le Royaume-Uni dans le cadre de l'ACC Canada-Royaume-Uni. |
Répercussions potentielles sur les Canadiens, y compris les entreprises |
Au moyen de l'Avis des douanes 21-08, l'ASFC applique les dispositions douanières de l'accord depuis sa mise en œuvre . Les dispositions susmentionnées concernent les importateurs, les exportateurs et les producteurs. L'initiative réglementaire proposée n'engendre aucune nouvelle répercussion sur les entreprises. |
Renseignements supplémentaires | Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter l'ACC Canada-Royaume-Uni. |
Consultations |
Comme ces règlements codifieraient en droit canadien les procédures douanières convenues dans l'ACC Canada-Royaume-Uni, qui sont appliquées au moyen de l'Avis des douanes 21-08 depuis , aucune consultation n'a été menée. |
Coordonnées |
Bonnie Paradis |
Date de la première intégration de l'initiative réglementaire dans le plan prospectif de la réglementation |
Libre circulation des voyageurs lors du transit entre vols internationaux
Loi habilitante |
Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés |
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Description |
L'objectif de cette proposition est le suivant :
Des modifications au règlement suivant sont nécessaires :
En 2018, l'ASFC a lancé le programme de transit entre vols internationaux (TVI), dans le cadre duquel les voyageurs TVI passent directement de leur vol à l'aire des départs internationaux, ne s'arrêtant que pour balayer leur passeport à une borne. Ces voyageurs demeurent ensuite dans l'aire des départs internationaux avant l'embarquement pour leur vol international. Le programme de TVI est actuellement exploité conformément à l'article 18 de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés, lequel requiert que les personnes cherchant à entrer au Canada se soumettent à un contrôle. Les modifications réglementaires proposées sont requises pour établir que les voyageurs TVI ne cherchent pas à entrer au Canada. Cela permettrait à l'ASFC d'autoriser la libre circulation des voyageurs lors du transit entre vols internationaux, puisque les voyageurs en transit n'auraient pas à balayer leur passeport à une borne TVI. Pour appuyer cette modification, l'ASFC ajouterait la définition d'une zone d'attente désignée au Règlement sur l'immigration et la protection des réfugiés. De plus, afin d'accroître la capacité de l'ASFC d'effectuer des vérifications de la conformité au programme de TVI, des modifications réglementaires sont nécessaires pour 1) rendre obligatoire la transmission du statut en transit par les transporteurs aériens commerciaux, y compris le lieu ou le port de la prochaine destination à l'étranger des voyageurs; et 2) et exiger que le premier point de débarquement à l'étranger soit fourni pour les vols au départ. Ces renseignements seraient utilisés pour vérifier si l'IPV sur le vol d'arrivée d'un voyageur en transit et l'information sur son vol de sortie concordent. Pour faciliter cette vérification et diminuer les difficultés possibles dans la gestion des déclarations et de la conformité, l'ASFC veut aussi prolonger la période de conservation de l'IPV à 15 ans maximum, afin d'être conforme à la période de conservation de l'information sur les sorties dans le mode aérien prévue par la loi. |
Efforts de coopération en matière de réglementation (aux échelles nationale et internationale) |
La présente proposition ne constitue pas un engagement de la Table de conciliation et de coopération en matière de réglementation de l'Accord de libre-échange canadien, du Forum de coopération en matière de réglementation entre le Canada et l'Union européenne ou du Conseil de coopération Canada-États-Unis en matière de réglementation. La proposition correspondra davantage aux exigences des États-Unis en matière d'IPV et d'information sur les sorties dans le mode aérien. |
Répercussions potentielles sur les Canadiens, y compris les entreprises |
La présente proposition aura des répercussions mineures sur l'industrie du transport aérien. Les autorités aéroportuaires seraient tenues de mettre hors service les bornes TVI existantes, mais on s'attend à ce que des économies mineures soient réalisées puisqu'elles n'auraient plus à assumer les coûts associés à l'entretien et à l'utilisation des bornes. Les bornes existantes pourraient être réutilisées par les autorités aéroportuaires à d'autres fins (p. ex., bornes d'inspection primaire). Les modifications apportées au Règlement sur les renseignements relatifs aux passagers (douanes) exigeraient que les transporteurs aériens commerciaux fournissent de nouveaux éléments de données (c.-à-d. statut en transit et lieu ou port de la prochaine destination à l'étranger des voyageurs), mais elles ne devraient pas avoir une incidence négative sur les intervenants dans la pratique. En effet, de nombreux transporteurs aériens commerciaux fournissent actuellement cette information à l'ASFC lorsqu'ils transmettent les données au moyen de la structure de message en format PAXLST reconnue à l'échelle internationale, puisqu'il s'agit d'éléments de données à inclure dans le document sur les exigences relatives à l'infrastructure de messagerie des transporteurs de l'Agence. Celui-ci est incorporé par renvoi aux règlements sur les douanes et l'immigration existants. |
Consultations |
Bien qu'aucune consultation proactive n'ait eu lieu avec les voyageurs, l'ASFC a fait participer les partenaires de l'industrie aérienne à cette proposition lors des réunions du Groupe de travail sur le transit et la connectivité en et en , où elle a été accueillie favorablement par les intervenants. L'ASFC a consulté les partenaires de l'industrie aérienne sur la proposition réglementaire par courriel en et les commentaires de l'échantillon des transporteurs aériens commerciaux, des administrations aéroportuaires et des partenaires du gouvernement fédéral se sont avérés extrêmement positifs. Aucune préoccupation n'a été soulevée dans le cadre de cette consultation par l'échantillon de petits, moyens et grands transporteurs aériens commerciaux en ce qui concerne le coût potentiel associé à la modification des systèmes de TI pour soumettre les nouveaux éléments de données IPV. Les administrations aéroportuaires consultées n'ont pas non plus mentionné que la proposition réglementaire présenterait un coût modéré ou important. La publication préalable servirait de consultation principale sur la proposition visant à allonger la période de conservation de l'IPV, étant donné qu'il s'agit d'une modification à incidence minime qui a pour but d'harmoniser les périodes de conservation de deux ensembles complémentaires d'information. On tirera parti des réseaux sociaux, dont Facebook et Twitter, pour fournir des renseignements sur le nouveau processus de transit entre vols internationaux. En outre, le site Web externe de l'ASFC sera mis à jour afin de tenir compte des changements apportés au programme. Une consultation sera menée par l'entremise du site la page Web Consultations auprès des Canadiens. De plus, l'ASFC maintient un réseau de consultation avec les intervenants de l'industrie du transport aérien, et on continuera de tirer parti de celui-ci dans le cadre de cette proposition. |
Renseignements supplémentaires |
S.O. |
Coordonnées |
Graeme Hamilton |
Date de la première intégration de l'initiative réglementaire dans le plan prospectif de la réglementation |
2021-04-01 |
Étendre les considérations en matière de détention liée à l'immigration pour prévenir la revictimisation
Loi habilitante | |
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Description |
Actuellement, les motifs de détention en application de l'article 248 du Règlement sur l'immigration et la protection des réfugiés (RIPR) ne tiennent pas compte de facteurs liés aux victimes et aux survivants de violence fondée sur le sexe détenus dans un centre de détention de l'immigration. Des modifications potentielles fourniraient une liste non exhaustive de facteurs dont il faudrait tenir compte lors de la décision de détenir des victimes et des survivants de violence fondée sur le sexe, dont des membres de groupes vulnérables à celle‑ci. Prévu dans le budget de 2019, ce travail appuie l'engagement pris dans le cadre de la Stratégie nationale de lutte contre la traite des personnes, adoptée par le gouvernement du Canada, d'examiner la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés (LIPR) et le Règlement dans le but d'améliorer le cadre d'exécution de la loi en matière d'immigration pour les victimes et les survivants de violence fondée sur le sexe afin de réduire les traumatismes supplémentaires. Ces modifications potentielles permettraient aussi d'harmoniser le cadre de détention aux fins de l'immigration avec les priorités du gouvernement du Canada alors qu'il a entrepris d'établir un Plan d'action national sur la violence fondée sur le sexe, comme l'indique le Discours du Trône de , le Plan d'action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe vise et le Plan d'action fédéral 2ELGBTQI+. |
Efforts de coopération en matière de réglementation (aux échelles nationale et internationale) |
Les efforts de coopération en matière de réglementation ne s'appliquent pas. Les changements potentiels ne s'appliqueraient qu'aux ressortissants étrangers et aux résidents permanents qui peuvent être détenus dans des circonstances limitées en vertu de la LIPR. |
Répercussions potentielles sur les Canadiens, y compris les entreprises |
On ne prévoit aucune répercussion sur les Canadiens, les voyageurs, les gouvernements ou les entreprises. |
Consultations |
On devrait tenir des consultations publiques pendant l'exercice 2024 à 2025, avec les intervenants suivants :
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Renseignements supplémentaires | Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés |
Coordonnées |
Yen Lieu |
Date de la première intégration de l'initiative réglementaire dans le plan prospectif de la réglementation |
2022-02-15 |
Obligation relative à l'information préalable sur les voyageurs et aux données sur les sorties dans le mode aérien pour les exploitants d'aéronefs non commerciaux
Loi habilitante |
Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés |
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Description |
La proposition vise à :
Des modifications aux règlements suivants sont nécessaires :
À l'heure actuelle, l'ASFC exige seulement l'IPV et les données sur les sorties aériennes des transporteurs aériens commerciaux. Afin d'améliorer la position du Canada en ce qui a trait à la sécurité publique et de créer des exigences cohérentes pour les voyages par mode aérien, l'ASFC souhaite apporter des modifications réglementaires qui rendraient obligatoire la collecte de l'IPV et des données sur les sorties dans le mode aérien auprès des exploitants d'aéronefs non commerciaux. La collecte de l'IPV est autorisée au titre du paragraphe 107.1(1) de la Loi sur les douanes, et la collecte des données sur les sorties dans le mode aérien est autorisée au titre des articles 92 et 93 de la Loi sur les douanes. En outre, pour limiter les dédoublements et garantir l'harmonisation des exigences réglementaires, l'ASFC cherchera à apporter des modifications corrélatives aux règlements existants qui imposent aux exploitants d'aéronefs privés et d'entreprise autorisés et des exploitants de moyens de transport aériens non commerciaux de voyageurs l'obligation de fournir à l'ASFC l'information préalable et toute modification apportée à celle-ci. |
Efforts de coopération en matière de réglementation (aux échelles nationale et internationale) |
La présente proposition ne constitue pas un engagement de la Table de conciliation et de coopération en matière de réglementation de l'Accord de libre-échange canadien, du Forum de coopération en matière de réglementation entre le Canada et l'Union européenne ou du Conseil de coopération Canada-États-Unis en matière de réglementation. La proposition correspondra davantage aux exigences des États-Unis en matière d'IPV et les sorties aériennes. |
Répercussions potentielles sur les Canadiens, y compris les entreprises |
Les modifications réglementaires proposées auront une incidence sur les exploitants d'aéronefs non commerciaux, car elles imposeront un fardeau administratif supplémentaire aux processus opérationnels. L'ASFC collaborera avec ces intervenants en vue d'atténuer les répercussions négatives possibles et de tirer parti des moyens technologiques de satisfaire aux exigences proposées afin de réduire les inefficacités. Les modifications réglementaires proposées ne devraient pas avoir d'incidence sur le commerce international ou sur l'importation ou l'exportation de marchandises commerciales. |
Consultations |
Une consultation sera menée par l'entremise de la page Web Consultations auprès des Canadiens. De plus, l'ASFC demandera au Groupe de travail sur l'aviation générale établi de consulter les intervenants de l'industrie du transport aérien non commercial au sujet de cette proposition. On tirera parti des réseaux sociaux, dont Facebook et Twitter, pour fournir des renseignements sur la nouvelle obligation de fournir l'IPV et les données sur les sorties aériennes imposée aux exploitants d'aéronefs non commerciaux. En outre, le site Web externe de l'ASFC sera mis à jour afin de tenir compte des changements apportés au programme. |
Coordonnées |
Graeme Hamilton |
Date de la première intégration de l'initiative réglementaire dans le plan prospectif de la réglementation |
2022-04-01 |
Règlement sur l'immigration et la protection des réfugiés (Services à un point d'entrée)
Loi habilitante | |
---|---|
Description |
En mars 2020, des modifications ont été apportées au Règlement sur l'immigration et la protection des réfugiés (RIPR) pour supporter la réponse du gouvernement du Canada à la pandémie de COVID-19 et donner l'autorité au ministre de la Sécurité publique pour spécifier quels services d'immigration peut être donné à un point d'entrée. Ceci fut possible en ajoutant l'article 26.1 au Règlement. L'article 26.1 sera examiné afin d'envisager d'éventuelles modifications administratives et d'assurer la cohérence avec les dispositions connexes qui se trouvent dans le cadre existant de la LIPR et du RIPR. |
Efforts de coopération en matière de réglementation (aux échelles nationale et internationale) |
Cette initiative n'est pas assujettie à un plan de travail pour une coopération en matière réglementaire. |
Répercussions potentielles sur les Canadiens, y compris les entreprises |
Il n'y a pas d'impact substantiel envisage sur les Canadiens ou les entreprises. |
Consultations |
Il n'y a pas encore eu de consultations avec les intervenants. |
Renseignements supplémentaires |
Aucun autre risque ou facteur à prendre en considération n'a été cerné. |
Coordonnées |
Carolyn Keeler |
Date de la première intégration de l'initiative réglementaire dans le plan prospectif de la réglementation |
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Pour en apprendre davantage au sujet des consultations à venir ou en cours sur les projets de règlements fédéraux, consultez les site Web de la Gazette du Canada ou le site Web Consultations auprès des Canadiens.
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